A lire sur Réduit national, cela date de janvier mais l’assaut actuel d’immigrés dans les enclaves espagnoles du Maroc montre que ce qui s’est passé à Venise risque bien de se passer partout en Europe. Déjà, en France, il vaut mieux être clandestin et donc délinquant que SDF… dans un premier cas on est logé à l’hôtel et on a droit à une mobilisation de toutes les associations caritatives, dans le deuxième…
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hi
je pense que texte repond grandement a cette article
VALSER AVEC LE DIABLE
Daniel Greenfield
Adaptation française
Thérèse Zrihen-Dvir
U.S. Secretary of State John Kerry, Iranian Foreign Minister Mohammad Javad Zarif / AP
U.S. Secretary of State John Kerry, Iranian Foreign Minister Mohammad Javad Zarif / AP
Beaucoup de livres ont été écrits sur le coût des guerres. Bien moins couvrent cependant le coût de la diplomatie. La diplomatie d’après les diplomates est toujours une bonne chose. Il n’y a aucun mal à parler avec l’ennemi. Parler, parler, encore parler et toujours plus. C’est sur ce mythe qu’Obama a érigé son entière politique étrangère, dispersant son avidité pour des dialogues inconditionnés avec des états totalitaires. Mais c’est aussi le défiant thème de l’œuvre de Michael Rubin, combiné à de durs faits, des récits historiques et de grandes idées – Valser avec le Diable : Le péril de charmer des régimes parias.
En dépit de la présence de « régimes parias » dans le titre – mot de passe favori au toit diplomatique d’après-guerre froide – Rubin analyse et défit le terme « paria » ainsi que de nombreux clichés confortables de la politique moderne dont l’objectif réel est d’esquiver le face-à-face avec la description de la réalité.
Le cliché le plus grandiloquent est de classer la « discussion » dans le signe du progrès. Comme nous le démontre Rubin, les ennemis choisissent la diplomatie pour gagner du temps ou pour intimider un adversaire.Le fameux aphorisme concernant la diplomatie le résume comme étant l’art d’amadouer un toutou tout en s’armant d’une pierre. A l’exception que nous sommes le toutou et la pierre est radioactive.
Dans « Valser avec le diable », Rubin nous démontre comment des états totalitaires comme la Corée du Nord, l’Iraq et l’Iran font des négociations, des leviers pour atteindre leur propres objectifs sans rien donner en retour. Les états totalitaires ont appris qu’en combinant la diplomatie à des menaces agressives, ils accèdent à une série de récompenses. Politique que les diplomates occidentaux luttent à maintenir par de généreuses et apaisantes concessions.
Pour les diplomates occidentaux, le succès signifie amener l’ennemi à la table de négociations et l’y retenir. Mais le cite Kissinger dans le livre de Rubin, au sujet des négociations avec l’Union Soviétique, « quand les débats deviennent leur propre objectif, ils sont à la merci du parti qui s’est plus assidument préparé à les rompre. »
Et c’est le phénomène auquel nous assistons dans le dernier round de négociations entre Israël et le leader de L’OLP Mahmoud Abbas, qu’il faut soudoyer par une série grave de libération de guêpes afin qu’il demeure à la table de négociation et négocier le procédé d’avant les négociations.
C’est aussi la réponse d’Obama à toute insinuation de sanctions contre l’Iran alors que le processus de négociations revêtait en quelque sorte l’aspect d’une faveur faite par l’Iran aux USA en échange d’une « bonne » conduite, au lieu d’être le contraire.
Les diplomates prennent très au sérieux les requêtes des états totalitaires qu’ils cherchent à apaiser, ce qui encourage ces derniers à cultiver d’autres demandes. Au lieu d’équilibrer le conflit, l’apaisement l’aggrave davantage puisque les états totalitaires ne cessent de revenir, porteurs d’autres objections qui les obsèdent et plus de contestations, les incitant à menacer avec la guerre.
Les diplomates occidentaux, écrit Rubin, sont heureux de négocier indéfiniment, et traiter ces séries de négociations est un signe de succès. Les diplomates ennemis cherchent néanmoins des bénéfices immédiats pour leur régime tout en n’offrant en échange que des promesses à long terme sans valeur qu’ils n’ont même pas l’intention de respecter, ayant déjà appris que cela ne mènera qu’à d’additionnelles négociations. Ils n’ont rien à perdre et nous ne pouvons pas vaincre.
Les « filous » continuent d’être « filous » tout en négociant avec les multilatéralistes. Le fétiche de la diplomatie multilatérale punit avec un plaisir malsain les multilatéralistes tout en récompensant les hors la loi, encourageant ainsi l’attitude indécente et accablant les membres du club multilatéral.
Les gouvernements qui s’engagent dans la voie de la diplomatie, deviennent étanches aux menaces et aux activités agressives, qu’ils traitent de simple « provocation ». Ainsi les interlocuteurs d’Obama rangent les menaces iraniennes de guerre dans la ligne stratégique de négociation plutôt que dans celle des déclarations d’intention.
Rubin documente l’espionnage russe sous Obama en 2010, résolu par la libération des espions afin d’éviter l’interruption de l’éphémère « reset ». Bill Clinton avait apprêté un masque pour couvrir l’attaque des Khobar Towers afin de ne pas ruiner les gains diplomatiques en Iran. Les liens d’Arafat avec la terreur avaient aussi été couverts pour ne pas casser l’aide étrangère à l’Autorité Palestinienne et mettre fin aux processus de paix.
En opposant la guerre et la diplomatie face à un spectre représentant un parcours allant de l’hostilité à la paix, la fausse perception maintient que toute évolution vers des négociations représente aussi un abandon de la guerre. Les négociations ne sont cependant pas contraires au conflit. Parfois, ils en sont son extension.
Comme le disait le leader communiste chinois Zhou Enlai, « Toute diplomatie est une prolongations de la guerre par d’autres moyens ».
L’Occident a fait de la paix un bien absolu, mais cette hypothèse n’est pas partagée par ses ennemis. Les diplomates occidentaux cherchent à intégrer les « états parias » dans un consensus multilatéral pacifique, en admettant que c’est quelque chose qu’ils désirent aussi, alors que la cible réelle des états parias, est d’humilier et de vaincre leurs ennemis.
Alors qu’Obama dit à Poutine que l’Ukraine n’est pas un jeu à somme nulle, Poutine gagne en se comportant comme si elle l’est. Les diplomates croient au compromis et les totalitaires pas du tout.
Les régimes autoritaires ne croient pas au gain mutuel. Un système totalitaire traite toute situation où le gain des gagnants est compensé par la perte des perdants. Sa configuration structurelle rejette tout compromis national et international. En outre, des régimes tels que celui de la Corée du Nord et de l’Iran s’éduquent les uns des autres quand il s’agit d’implémenter des stratégies efficaces contre l’Occident. Ainsi une concession faite sur un front devient une capitulation sur un grand nombre de fronts.
Les diplomates, souligne Rubin, en sont venus à définir le succès et l’échec en termes de «discussions». Ils le font sans remettre en question leurs hypothèses sur les vertus de la « Psychothérapie » pour les tyrannies totalitaires. La diplomatie fonctionne cependant mieux comme un gant de velours sur une main de fer. Un gant de velours occidental sans le fer est inutile contre les régimes totalitaires qui viennent à la table des négociations armés de leurs poings de fer.
La diplomatie peut offrir des récompenses, mais lorsqu’il s’agit d’ennemis déclarés, de tyrannies qui préconisent des génocides et des États totalitaires, elle doit être blindée d’un élément punitif.
« Valser avec le diable » met en valeur également les problèmes de la diplomatie lorsqu’elle est employée entre des dictatures systématiquement hostiles à une règle et contradictoires aux démocraties dont les leaders nouvellement élus sont prompts à blâmer leurs prédécesseurs pour l’intransigeance de la Russie, de l’Iran, de la Corée du Nord ou de l’OLP, et à assumer que ce sera différent avec leur nouvelle approche à la table de négociation.
Le bouton « Reset » de Hillary ignore toutes les leçons apprises sur la Russie par ses prédécesseurs républicains, assumant que ce qui s’était passé avant, avait été en quelque sorte la faute de Bush. C’est ainsi que les diplomates américains se retrouvent en train de jouer le jeu court tandis que leurs adversaires, qui répondent à un seul dictateur dont le programme remonte à des décennies, sont ceux qui profitent du jeu long.
Le coût final de la diplomatie peut être militaire, mais le premier coût de la diplomatie est moral alors que les pays occidentaux virent leurs regards ailleurs face aux abus et atrocités commis par les tyrannies qu’ils recrutent diplomatiquement.
Rubin souligne que l’Iran a en effet exécuté plus de personnes durant les excès de rapprochement de Clinton et d’Obama envers la théocratie islamiste dans ses phases dites modérées. Bill Clinton a ignoré le bilan sanglant d’Assad dans l’espoir de l’inclure dans un processus de paix avec Israël.
Les négociations avec les Etats totalitaires ne sauvent pas les vies. Elles coûtent des vies. Elles coûtent à l’honneur. Et elles emportent la paix qui aurait pu être possible pour la remplacer par une guerre négociée sans fin.
La politique étrangère d’Obama a authentifié une fois de plus l’éternelle vérité que l’apaisement ne garantit pas la paix.
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La politique étrangère d’Obama a authentifié une fois de plus l’éternelle vérité que l’apaisement ne garantit pas la paix.
MAIS NE PEUT QU AMENER LA GUERRE ET UNE GUERRE
PLUS BESTIALE PLUS COUTEUSES EN VIE HUMAINES INOCENTE
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http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/2014/03/valser-avec-le-diable.html
livre a ce sujet
http://www.amazon.fr/Dancing-Devil-Perils-Engaging-Regimes-ebook/dp/B00G1SM2ME/ref=sr_1_3?s=english-books&ie=UTF8&qid=1396383135&sr=1-3&keywords=michael+rubin
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l’ennemi il faut le combattre
pas l’apaisser
nu