Journal intime écrit à la suite de la manifestation du 9 mars
Vu sous l’angle du pessimisme, j’espérais que nous serions aussi nombreux que sur les pelouses du Trocadéro après le match PSG!
Mais, le ciel bleu aidant, sans doute, un relent d’optimisme m’attint.
Je laisse aux artistes de notre belle langue, le soin de nous concocter les compte-rendus du défilé.
Je me contenterai donc de relater quelques impressions personnelles et quelques infos.
Ceux qui manifestaient dans Paris sont conscients des difficultés ou impossibilités de certains. Les Pharisiens (euh pardon Parisiens…faut que je déconne pour décompresser) ont d’ailleurs remercié les « campagnards » qui firent 200 bornes A-R.
De nous voir plus nombreux que lors de la précédente manif me fit chaud au coeur et je rassure ceux qui ne pouvaient participer pour diverses raisons, la santé, les obligations professionnelles ou l’éloignement. Nous vous savions télépathiquement avec nous.
Pour réconforter tous ceux qui bouillaient de ne pouvoir être avec nous, les Alain,Jean-Michel, Christian dans le Nord ou Gerard un peu plus au Sud, nous comprenons votre rancoeur, mais dites-vous bien que lorsque certains se battent sur la muraille il en faut d’autres, plus au calme, à la tour de guêt (physique ou virtuelle)
Coup de pipeau aux organisateurs ainsi qu’aux intervenants du discours final.
Rappelons-nous qu’il faut OSER parler, informer dans le voisinage, en course etc. Toutes les occasions d’engager la conversation sont bonnes.
Internet est un outil mais il doit être complété par les autres moyens de
communication que sont le tractage (certains de nos adhérents le font régulièrement et humblement) et la parole chez les commerçants.
Bien entendu, il faut d’abord s’excuser de n’avoir pas l’intelligence de ceux qui ont voté pour les pouvoirs actuels et passés pour ensuite pratiquer la Réinformation.
Retenons aussi que les ignorants sont en danger.
Le plus grave est qu’ils ignorent être ignorants et les pires sont ceux qui ne veulent rien entendre. Car celui qui sait qu’il ne sait pas mais qui ne veut pas savoir… bon j’arrête!
Certains nous ont joué le coup des Tribuns Romains en inclinant le pouce vers le bas à notre passage. (pardonnons-leur seigneur car ils ne savent ce qu’ils font).
Essayons d’être aussi tolérants qu’eux, répondre par des doigts d’honneur, c’est pas bien « mea culpa ». Nous étions dans l’arène de notre plein gré car traîtres à la bien-pensance.
Cependant, à d’autres balcons certains riverains applaudissaient. Espérons que notre message se répande par le téléphone Ar… euh non, par le bouche à oreille!
Nous ne fûmes pas en danger imminent car bien encadrés par deux services d’ordre, l’un discret l’autre en tenue de combat et qui nous faisait face, se mettant ainsi en danger, car je crois que les racailles furent plutôt derrière eux. Délit de faciès, m’accuserez-vous, car tous ceux qui arpentaient le bitume du boulevard Arago avaient encore la tronche des invisibles. Vous savez, ceux de la France profonde, ceux des années où on s’arrêtait devant un véhicule en panne pour lui porter secours ou de ceux qui ouvrent la porte devant une dame (sensiblerie sans doute, incompatible avec le genre) Acte que l’on n’ose plus exécuter aujourd’hui…sécurité et « progrès » obligent.
Malgré cette présence, ils ne purent éviter une mouette égarée qui perdit un oeuf sur notre parcours et un vautour, probablement dans son parcours migratoire, qui venant du nord-est perdit une bouteille de bière pendant son vol. D’après mes sources, indiscrètes et inconnues,(comme dirait P Dac) la DGSE va enquêter pour relever la marque de bière, histoire de connaître si ce sont les Alsaciens avec leur « Grotenbourg » (je pense à Phil le Routier mais je ne le cite pas, présomption d’innocence oblige) ou les Belges avec leur Leffe (y en avait sur le parcours) qui menaceraient d’envahir Paris, on ne sait jamais, le principe de précaution s’impose (cher aux verts…du coup on s’en est servi un)!
Admirant les bâtiments de l’avenue, je me demandais si l’efficace loi Duflot, qui impose aux mairies de proposer 25% de logements sociaux, inciterait les gens de cette rue à partager leur espace avec d’autres cultures, d’autres ethnies et d’autres religions-sunnites et chiites dans le même batiment !
Je débloque encore en pensant que si les mairies doivent offrir 25% de logements sociaux, c’est pour plusieurs raisons probables ; ou nous allons connaître un boum de la natalité ou nous allons accueillir, portefeuille ouvert, 25% d’immigrés en plus, ou nous hébergeons déjà un quart de la population dans nos hotels. Formule 1, Ibis etc font des affaires.
Thierry me rappelait que la constitution fut modifiée 25 fois… en avez-vous entendu parler ? non. Moi-même qui suis 10h par jour sur les sites je ne connais que la suppression du mot race.
A ce propos, étrangement, dans le feuilleton « NCIS » on voit le légiste définir l’origine d’un Africain par son squelette !!!! Eh oui une pièce de leur squelette fait qu’ils sont plus souples que les blancs, on le constate dans les danses. Mais les races n’existent pas, s’ils le disent c’est que c’est vrai, nos dirigeants ne nous mentiraient pas quand même, on est entre gens honnêtes!
Un de nos résistants se baladait avec un Golden retriever. Carressant le quadrupède, un léger doute me traversa les circuits intégrés et je demandai au propriétaire si son chien était un Léonberg. Il me répondit « non m’sieur c’est un Golden ». La honte de mon ignorance fut vite estompée puisqu’il n’y a plus de race…comme il n’y a plus de genre (NVB précisait en février que cette théorie n’existe pas mais en mars elle inaugure un groupe de recherche sur le genre au…CNRS!!!!moi pas comprendre).
Dorénavant on ne dira plus « Pardon m’sieur le président, puis-je… » ou « Pardon madame la ministre votre mouchoir est tombé puis-je le rammasser? », non on dira « Eh vous t’as perdu un truc ».
Tant il est vrai que pour « bâtir du commun » le vocabulaire doit se réduire pour adapter les franchouillards à « faire de l’en-commun » (pour les étrangers victimes des difficultés de notre belle langue, rappelons que « bâtir du commun » signifiait, lors d’une période ringarde, « donner aux élèves la même éducation » et « faire de l’en-commun » était « bâtir une société harmonieuse »).
Sur la route du « faire de l’en-commun » nous eûmes le plaisir de croiser un fantôme vêtu de bleu. Il devait obéir à la théorie du genre, car il était difficile de discriminer un être féminin ou masculin sous cette cape. Vu la démarche, nous avons déduit qu’il ne s’agissait pas de la vierge Marie. Quel bonheur pour cette personne, de déambuler au pays de la liberté dans un accoutrement qui signifie sa privation. Multi-culturalisme rime avec anachronisme !
Dans la salle de « debriefing », Pierre évoqua aussi la convocation de J Filio devant le tribunal pour une pécadille écrite dans un article. Pierre, Christine et Caroline sont invités aussi à visiter les salons de la 17e chambre. Je me demande si lors d’un prochain PV pour excès de vitesse, j’invoquerai que le panneau de limitation était décalé de la perpendiculaire à la route de 1 dégré, c’est pointilleux mais… on ne sait jamais, certains criminels ne sont pas jugés pour un fax en panne d’encre, alors hein!
Au prochain PV, j’vous dirai quoi (P Dac et R Devos doivent se marrer dans leur tombe).
Pierre et Christine regrettaient le manque de volume de nos voix. Peut-être serait-il efficace d’avoir un porte-voix vers le milieu du cortège d’une prochaine manifestation ?
Au retour, j’appris d’une patriote les horreurs de l’excision, les souffrances endurées par ces femmes victimes de l’ignorance et de leur conditionnement à l’idéologie islamiste barbare.
Pour celles et ceux qui l’ignorent, cette pratique leur enlève non seulement le plaisir prévu par la nature mais aussi la lubrification nécessaire. Son absence provoque une douleur et donc équivaut au viol. A cela peut s’ajouter l’incontinence et diverses infections.
Que font les féministes? Que font les défenseurs du bien vivre-ensemble ?
Ceux qui sont épris de liberté et d’égalité devraient exiger de nos politiciens, des limites à la multi-connerie.
Ce matin du 10/3,
journal l’Union:
– « Valls préféré des Français pour Matignon »
[Jamais on ne lit si Valls est le préféré des Français TOUT BORD CONFONDU (enfumage oblige) ]
– Sur « Le coin des Tweets » selon A Brodier « Un Français sur deux voit en DSK l’homme providentiel, suivi d’Alain Juppé et N Sarkosy. Un Français sur deux est donc complétement amnésique ».
[No comment, c’est plus important que parler d’une manif à Paris]
BFMTV
-Sans doute victime d’un logiciel malveillant, cette chaîne…et les autres, ne purent montrer deux secondes d’infos de la manif, l’affaire des mises sur écoute de N Sarkosy, le crash de l’avion, un chien écrasé en Irak, prennent tout le temps d’antenne.
– « C dans l’air » sujet; Les écoutes !
Que des Français réclament un référendum, non mais, et puis quoi encore, au pays de la liberté qui démontre sa capacité de s’adapter aux multiples cultures, protégé par une Europe qui nous apporte la libre circulation des marchandises et des travailleurs (pas celle des idées apparemment) !
Il faut retenir de cette journée, qu’elle permit de se retrouver tous ensemble, d’échanger chaleureusement et de vive voix des infos, des impressions.
Comment exprimer l’ambiance; des manifestants exprimant un ras le bol… dans le calme mais en même temps un courant (magnétique ?) d’union circulait.
Les slogans de Pierre, audibles au loin, suffisaient-ils au point que la voix des manifestants soit plus faible qu’à la précédente manif ?
J’y vois plus un sentiment d’unisson qui nous fit marcher d’un bloc, la sono de Pierre Cassen nous représentant suffisamment.
La France de l’ombre, entraînée par celles et ceux qui tenaient la banderole de tête, marchait au chant des partisans.
L’esprit de Jean Moulin devait planer sur le groupe ! Une sourde fraternité s’est créée !
Claude Laurent, responsable Résistance républicaine Nord-Picardie
236 total views, 1 views today
Pendant l’été 1996, il y avait eu le mouvement des « sans-papiers » (orchestré par le PS, ça va de soi). Je me souviens qu’un membre du RPR avait proposé de faire un référendum sur l’immigration…
et c’était en 96…