Vu de loin, la situation en France semble de plus en plus surréaliste.
.. le ministre de l’intérieur est poursuivi par le MRAP au motif de racisme,
.. le ministre de l’intérieur à grands coups de déclarations se voulant fermes et viriles, vole au secours de la ministre de la justice, elle-même victime de racisme.
.. le premier ministre (ou ses services) attaque un organe de presse pour racisme envers la ministre de la justice.
.. le ministre de l’intérieur fait embarquer par la police, des manifestants … avant même qu’ils ne manifestent au passage du président (11.11.2013 source RL).
.. le ministre de l’intérieur, par préfet de police interposé, faisait minorer -il y a peu- de façon ridicule les comptages des participants aux « manif pour tous » (ceci dit en dehors de toute prise de position pour ou contre le mariage pour tous), sans oublier les dérives -couvertes en hauts lieux- dans la répression
.. le ministre de l’intérieur et surtout la ministre de la justice n’aiment pas les veilleurs debout (à nouveau, ceci est dit sans prendre position pour ou contre les thèses qu’ils défendent), … la police intervient, contrôle, aboutissant à une pseudo-infraction d’immobilité silencieuse sur la voie publique.
Mais tout cela ressemble à un grand écran de fumée détournant, pour un temps, les regards de problèmes bien plus inquiétants, et pour lesquels aucune solution n’est proposée ou trouvée.
Et le président que fait-il, pendant ce temps-là ?
Le président (qui confond de plus en plus la République, avec lui-même … puisque critiquer le président équivaut – à l’entendre- à s’attaquer à la République et aux institutions) … en appelle, encore et encore, au rassemblement et à l’unité.
Il ne peut y avoir raisonnablement de rassemblement, tant qu’il y a des divisions (merci Lapalisse !), … et s’il a des divisions, il faut nécessairement qu’il y ait des facteurs de divisions, … et tant que subsisteront les facteurs diviseurs, les divisions perdureront.
Petites recettes à essayer pour tenter de sortir du bourbier des divisions : écouter -tout en pondérant- ce que dit la population, à laquelle tout responsable a des comptes à rendre (mais oui, mais oui …), ne pas s’isoler dans un « bunker » idéologique, et remplacer le narcissisme (ou le nombrilisme) par une bonne dose d’empathie vraie.
En partant du principe : ma politique est « la » bonne, mais la population ne comprend rien à rien, … donc, je garde ma politique, et j’en écarte la population (c.à.d. je la vire, ou je la réprime, ou je la remplace selon mes besoins du moment) … ne peut aboutir qu’au conflit et au chaos.
Mandalay, responsable Résistance républicaine de Belgique
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Vous parlez de ce monsieur qui pendant la campagne présidentielle prétendait rassembler les français (au contraire de son adversaire accusé de les diviser !)
Le fossé est grand entre la parole et les actes (même si le sens du mot parole lue est parfois étranger).
Le Figaro titre récemment : La popularité de François Hollande chute à 15%
Les Français semblent donc (malgré les médias serviles) faire la différence entre les deux !