Illustration : Elene Usdin pour Le Parisien
Fatiha Boudjahla, féministe racisée contre le patriarcat oriental…
Fatiha Boudjahlat, enseignante et essayiste est la cofondatrice, avec Céline Pina, du mouvement laïque et républicain Vivre la République. C’est une féministe issue de la gauche chevènementiste, ancienne secrétaire nationale du MRC (Mouvement républicain et citoyen)
Fondé en 2003 par Jean-Pierre Chevènement, le Mouvement républicain et citoyen « regroupe tous ceux qui se reconnaissent dans ses principes et veulent fonder le renouveau de la vie publique sur les principes de la République » (Wikipedia).
Dès le départ, le mouvement se déchire entre les partisans d’un rapprochement avec le PC (Eric Coquerel, désormais député FI et Eric Halphen, proche de LREM) et d’autres, favorables à la droite souverainiste de Nicolas Dupont-Aignan. Certains rejoignent même le FN, tel Bertrand Dutheil de La Rochère (désormais avec Les Patriotes de Florian Philippot).
Comme Christine Tasin, ancienne militante du MRC, Fatiha Boudjahlat est une « athée et pro-sioniste notoire » (dixit, étrangement, Wikipedia). Elle est également « en faveur d’une « école de l’exigence », pour l’application stricte des principes de la laïcité française et contre les mouvements indigénistes et islamistes. »
Femme issue de l’immigration maghrébine et musulmane, elle s’oppose en revanche au mouvement identitaire, ce qui est bien dommage puisqu’elle combat également les idées d’Houria Bouteldja ou de Rokhaya Diallo…
On lui pardonnera cette petite faute de goût avec cette tribune donnée au Parisien-Aujourd’hui en France où Fatiha Boudjahlat critique le concept d’intersectionnalité qui « a dévoré le féminisme et l’a détourné de ses objectifs. »
Parmi eux, le rejet du patriarcat oriental.
« Du 27 au 31 août se tiendra le huitième congrès international des recherches féministes dans la francophonie, à Paris-Nanterre. Un événement majeur, réunissant artistes, chercheuses, militantes du monde entier, avec des financements publics français et européens considérables. Un des thèmes sera : Dés-effacer les féministes racisées. Pourtant, maghrébine donc racisée, féministe, j’ai été effacée de ce colloque.
Racisé est le terme qui permet de réhabiliter la distinction raciale dans les recherches en sciences sociales. La race obsède les nouveaux sociologues et les militantes, y compris celles qui se réclament du féminisme. Les 14 et 15 juin derniers, un colloque avait déjà pour thème Approches phénoménologiques du genre et de la race. Avec toujours un seul courant de pensée représenté et homologué : celui des indigénistes.
Ceux-là mêmes qui ont vu dans la victoire de l’équipe de France de foot celle de l’Afrique, refusant de considérer les joueurs comme des Français, et qui prétendent que les petits-enfants d’immigrés sont traités comme des sous-citoyens par un État structurellement raciste. Nous étions deux féministes dites universalistes, invitées dans ces réunions, Christine Le Doaré et moi. Nous allions défendre une autre vision, tout aussi légitime. Nous n’étions que deux, mais c’était déjà deux de trop.
Il nous a été expliqué d’abord que notre présence, actée officiellement dans le programme dès mai, était un malentendu. Puisque nous n’étions pas en capacité de lancer et d’entretenir un débat dans des conditions sereines. Nous avons enfin pu lire que c’est la menace d’actions violentes de la part de militantes indigénistes qui avait contraint les organisatrices à nous déprogrammer.
Notre discours pose problème et nos opposants fuient le débat. Nous critiquons l’intersectionnalité -concept utile quand il est étudié par des spécialistes-, qui a dévoré le féminisme et l’a détourné de ses objectifs : l’émancipation individuelle et collective des femmes. De toutes les femmes. Nous combattons le culturalisme, qui consiste à défendre des droits différents en fonction de la couleur et de la culture des femmes, en fait leur ethnie et leur religion.
L’intersectionnalité, qui prétend faire reconnaître le cumul de discriminations (femme et noire par exemple), fonctionne comme une intersection routière : il y a toujours une priorité et un cédez le passage. Avec l’intersectionnalité, ce sont toujours les femmes qui cèdent le passage aux intérêts du groupe ethnique et religieux auquel on les assigne. Houria Bouteldja, digne représentante de ce courant de pensée, explique qu’une femme noire violée par un Noir ne devrait pas porter plainte contre cet homme pour ne pas nuire à sa communauté, des féministes s’opposent à la pénalisation du harcèlement de rue parce qu’elle aurait visé les hommes d’une certaine origine ethnique !
Je considère que ma couleur de peau, mes origines, mes croyances ne me rendent pas différente de mes compatriotes blanches.
Que ces nouvelles féministes me contestent le droit à la parole parce que je ne reste pas à la place qu’elles me destinent, voilà le racisme.
Celui des bons sentiments qui livrent les femmes au patriarcat oriental. Voilement, excision, mariages précoces et/ou forcés, triptyque imposé aux femmes de la virginité, de la pudeur et de l’humilité.
Que l’État et ses institutions financent sans mesure ces colloques qui ne prêchent que la haine de la République, réhabilitent le racisme, nient tous les progrès qui font de nous une communauté nationale, accrochent les femmes non blanches à de nouvelles laisses, est une faute et un scandale. Si vous refusez aux femmes qui ne sont pas blanches ce que vous exigez pour vous, ce n’est pas de la tolérance, c’est du racisme, celui qui protège vos privilèges de classe. »
L’éviction de Fatiha Boudjahlat du congrès est liée à des propos tenus sur les réseaux sociaux, affaire relatée en mai 2018 par Résistance Républicaine.
Communiqué du communiqué scientifique du CIRFF2018
« Il s’est avéré par la suite que l’une de ces personnes, Mme Fatiha Boudjahlat, était l’auteur des propos suivants, tenus en février 2018 sur les réseaux sociaux : « Avis à tous les prédateurs comptabilisés par de Haas. Rokhaya Diallo est un corps à prendre » suivis de : « Promis pas d’appel au viol. Enfin sauf si R. Diallo vient nous dire que les femmes non voilées sont à la disposition des hommes ». Ces propos ont d’ailleurs motivé un rappel à la loi.
Le Comité scientifique (CS), réuni le 4 juillet 2018, a estimé que l’auteur de ces écrits n’avait pas sa place à la tribune d’un des débats transversaux du CIRFF2018.
Il ne s’agit ni de censure d’un sujet de débat, ni d’ostracisme à l’encontre d’un courant féministe […] mais du refus de cautionner les propos intolérables rappelés au début de ce communiqué, indignes de quelque féministe que ce soit. »
https://cirff2018.parisnanterre.fr/le-congres/programme/programme-745650.kjsp?RH=1486044663710
En revanche, aucun problème au CIRFF2015 pour accueillir Houria Bouteldja, ses conférences et ses propos « tolérables » (pourtant ouvertement racistes, antisémites et homophobes pour le très Insoumis Thomas Guénolé). Précisons également qu’un rappel à la loi n’est pas une condamnation.
Alors, indignation sélective des néoféministes ou censure totalitaire de type islamique ou marxiste ?
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Encore un coup de l’ânesse espagnole !
Bien fait pour elle, ces abrutis ne comprennent reine.
Quand est ce que les personne en fonction d’autorité publique décideront de la la foutre dehors elle et ses petits camarades ?
Ils ne le feront jamais de les foutre dehors ,elles servent très bien le système mondialiste qui les paye en conséquence .
Néoféministes gavées aussi d’argent public : ce congrès est parrainé par des institutions étatiques, des œuvres subventionnées ou la Mairie de Paris.
un homme égale une femme et pas besoin de colloques à la noix pour savoir cela. Enfin cela c’est dans un monde idéal mais je pense qu’il vaut mieux être femme en France qu’au bled, même si cela doit encore progresser. Qui finance ces colloques à la con ?? Peut-être mes impôts ???