Mardi soir, la télé continuait sa propagande nauséabonde pour l’UMPS ou plutôt contre le FN et, surtout, contre la voix des peuples révoltés qui commence à sourdre partout en Europe : Populisme, l’Europe en danger.
http://www.tv-replay.fr/redirection/08-04-14/populisme-l-europe-en-danger-arte-10768962.html
Alors, désinformations, raccourcis, et surtout mépris du peuple étaient, forcément, au rendez-vous.
Explication de texte.
Le titre lui-même résume tout le reportage : ce serait le populisme qui mettrait l’Europe en danger… ce qui n’est pas nécessairement faux, même si nous ne donnons pas le même sens aux mots et si nous n’avons pas la même définition du danger. Si le populisme, à savoir « le gouvernement du peuple par le peuple » selon la définition de Marine Le Pen, permettait d’en finir avec cette Europe dictatoriale qui nous veut du mal, nous serions heureux. Alors oui nous espérons bien que les peuples vont, de plus en plus, se révolter, et réussir à détruire l’UE alias Bruxelles alias une Europe politico-libérale qui a oublié l’homme.
Les premiers mots du reportage donnent le la : » le populisme PRETEND parler au nom du peuple ». « A tous les problèmes il prétend donner des solutionssimplistes et des slogans choc ». « Il désigne des boucs émissaires, toujours les mêmes, les immigrés, l’Europe, les élites« . « Il se nourrit des peurs et des souffrances« .
Et le reportage de dézinguer les « chefs charismatiques qui règnent sans partage sur leurs partis ». N’imaginez pas que l’adjectif « charismatique » soit louangeur, il faut comprendre « personnalités qui usent et abusent de leur aura naturelle pour imposer une loi dictatoriale » et vous saurez qui est le référent implicite de ces dirigeants aux yeux des prétendus journaleux qui, au lieu de faire oeuvre d’information font oeuvre de manipulation idéologique, il est clairement d’ailleurs fait allusion au fascisme mussolinien.
Le journaliste, Antoine Vitkine, affirme, sans rire, à propos des responsables européens qui émergent et menacent les responsables des groupes socialistes ou du Parti Populaire européen, version européenne de nos UMPS, UDI, Modem et compagnie : « Tous ils se disent démocrates alors qu’ils menacent la démocratie« .
Or, si le journaliste a de la gueule, il n’a que de la gueule, parce que de démonstration il n’en fait AUCUNE. Procès d’intention, désinformation et oublis sont au rendez-vous :
Le Mouvement 5 étoiles en Italie » a fait main basse sur la vie politique de son pays« . Il faut dire que Beppe Grillo ne fait pas partie de l’establishment, il n’est pas passé par l’ENA ou Sciences po. Ce qui aurait effectivement été une tare il y a 30 ans ne l’est plus, au contraire, puisque les spécialistes de la politique, dans toute l’Europe, nous mènent à la catastrophe…
Alors Beppe Grillo ne saurait rien, ou une vérité qu’il serait seul à énoncer, les 40000 personnes qui l’acclament en meeting comptant pour du beurre…
Il veut que les « parlementaires citoyens » soient des gens qui travaillent, qui ont travaillé et savent ce qu’est la vie ? Et le journaliste de semer le doute « savent-ils, ceux qui applaudissent les parlementaires, que le casting a été revu et corrigé par Grillo ? « . Ben oui jusqu’à preuve du contraire, personne, même dans la plus petite section du parti socialiste française n’est adoubé candidat sans l’aval du secrétaire général… mais quand des populistes font la même chose, on crie à la dictature !
Tout le reportage est biaisé de cette façon, parce que le journaliste part du principe que l’Europe est merveilleuse, incarne la vérité, la démocratie, la loi… A aucun moment il ne remet en question l’Europe et sa politique, à aucun moment il ne remet en question l’immigration, l’insécurité et le remplacement de population qui vont avec ; à aucun moment il ne remet en question les élites mondialisées qui se préoccupent plus des fonds de pension américains que des retraités qui vivent dans la misère dans nos pays. Bien au contraire, dire cela, le dénoncer, c’est être populiste, ce serait être un dangereux nostalgique du troisième Reich !!!!
22 minutes sont consacrées à démolir Beppe Grillo, mais c’est pour mieux amener le passage sur Marine Le Pen et démolir la « présidente du plus vieux parti d’extrême droite d’Europe« .
Moins d’un quart d’heure, pourtant, lui seront consacrées… c’est que le journaliste peine à trouver des passages contestables et répréhensibles, alors à part la noyer au milieu des portraits à charge de Beppe Grillo, de Geert Wilders, de Nigel Farage ou de Viktor Orban le premier ministre hongrois.
Alors on joue à faire peur : « Selon les sondages, le FN pourrait un jour devenir le premier parti français » ; on voit un reportage à Forbach « où une personne sur 5 vit dans la pauvreté, depuis la fermeture des mines le FN a doublé son score » et le journaliste y va de son couplet : « je croyais que le chômage serait la raison du succès du FN mais je me rends compte que c’est la peur de l’étranger, la peur des Roms, qui est utilisée par les militants pour convaincre ceux qui ne votent pas FN« .
Et l’on nous montre « Deux militants s’opposant au droit de vote des étrangers extra-communautaires » (comme si c’était grave et une preuve de racisme !!!!) en montant en épingle une anecdote sur une rumeur à propos de bungalows qui auraient été promis à des Roms… Le journaliste ne dira jamais que dans trop de villes il ne s’agit pas de rumeurs et nous tenons à sa disposition nombre d’articles relatant la révolte d’habitants devant les nouveaux venus qu’on leur impose et qu’on loge gratis….
Et le journaliste a cette phrase énorme : « La formule « communautarisme » ne sert qu’à une chose,stigmatiser les musulmans tout en paraissant politiquement correct« .
Voilà, tout est dit ; on retrouve ici ce qui sera développé à loisir dans la partie consacrée à Geert Wilders, les problèmes liés à l’islam, dont le journaliste ne veut pas entendre parler et qu’il utilisent uniquement pour fustiger les « racistes » qui osent défendre leur identité et leur civilisation face à un système totalitaire.
Mieux encore, dénoncer les dérives communautaristes (entendez l’islamisation de notre pays) tout en tenant un discours parfaitement démocrate et républicain serait la recette pour attirer à soi les benêts : « Conjuguer radicalité et respectabilité, voilà en quoi consiste le virage populiste de l’extrême-droite française. »
Et comme, quand on est d’extrême droite, au moins aux yeux des journalistes, on doit correspondre à un modèle clé en mains, on n’a pas le droit de penser autrement que l’extrême droite de 1934; alors, forcément si, comme Marine le Pen ou Geert Wilders, on combat contre l’immigration tout en défendant le droit des homosexuels (et même l’avortement pour Wilders) c’est qu’on est un sacré roublard qui cherche à faire exploser les lignes, à perdre l’électeur potentiel et lui faire prendre des vessies pour des lanternes.
Il ne serait pas venu à l’esprit de ce pseudo-journaliste que, si, justement, le modèle d’extrême droite classique ne marchait pas à propos de Marine Le Pen ou de Geert Wilders, c’est qu’ils ne sont pas d’extrême droite mais qu’ils incarnent des aspirations modernes des peuples d’Europe voulant protéger leur identité et leurs valeurs sans pour autant refuser à chacun le droit de vivre sa vie comme il le souhaite.
On sent que la volonté de Marine Le Pen et de Geert Wilders, « la figure de proue du populisme européen » de travailler ensemble dérange beaucoup notre enquêteur à la petite semaine… Leurs succès et le réseau qu’ils sont en train de développer en Europe fait des petits, et risque d’ébranler ébranle les décideurs, surtout que le discours de Wilders, qui a le succès qu’on sait, est la critique et de l’Europe et de l’islam, les deux éléments sacrés entre tous aux yeux du journaliste. Alors on nuance, on minimise, on essaie de ridiculiser Geert Wilders en le suivant dans le quartier de la Haye surnommé « le triangle de la charia » (ce n’est pas Wilders qui lui a donné ce nom pourtant) et en interrogeant des « musulmans modérés » qui jurent, la main sur le coeur, que Wilders n’a pas raison et que, même si il y a bien des extrémistes, on vit bien ensemble…
Le journaliste joue au béotien en permanence, et pose, avec des trémolos dans la voix, des questions innocentes : « Pourquoi le discours de stigmatisation de l’islam par Geert Wilders a-t-il tant d’écho dans la société néerlandaise alors que cette dernière ne connaît pas la crise et ne souffre pas ? » Sous-entendu : on ne peut critiquer l’islam et l’immigration que si on est malheureux et qu’on a besoin d’un bouc émissaire ; si ce n’est pas le cas, c’est qu’on est un gros raciste primaire… De là à penser qu’il faudrait supprimer le droit de vote aux gros racistes primaires qui votent Wilders, Marine Le Pen ou Beppe Grillo il n’y a qu’un pas que notre journaliste franchira presque à la fin…
Mais auparavant, son oeuvre d’art, c’est le portrait des motards ultra nationalistes racistes antisémites qui soutiennent le premier ministre hongrois Viktor Orban et les anecdotes et ragots sur ce dernier. Le journaliste joue à nous faire peur, tout simplement. La bête immonde est en Hongrie.
Malheureusement pour lui, les images et les paroles qu’il a enregistrées ne correspondent guère à ses assertions, on entend un ministre défendant le droit des Hongrois à décider par eux-mêmes et à ne pas demander à Bruxelles le droit d’aller faire pipi, on entend un ministre défendant l’identité hongroise menacée par l’immigration et imposant aux Roms qui constituent l’immense majorité des chômeurs de travailler pour le bien commun en échange de leurs allocations de demandeurs d’emploi. Y a-t-il vraiment de quoi fouetter un chat et le traiter de raciste ?
Pour notre enquêteur la réponse ne fait aucun doute, Orban est un dictateur en puissance et, pour la première fois depuis la fondation de l’UE un de ses états membres serait en train de quitter le chemin de la démocratie.
La mise en garde finale est dramatique. Figurez-vous que pour les populistes, on cherche à obtenir 51% des voix et après on fait ce qu’on veut… C’est bizarre, mais j’ai la vague impression que des « populistes » qui s’ignoraient ont fait la même chose, ils s’appelaient Giscard d’Estaing, pas du tout élu pour faire le nid de l’Europe et parachever son oeuvre de destruction de la France avec le regroupement familial, Mitterrand, pas élu du tout pour le tournant de la rigueur en 1983, Sarkozy pas du tout élu pour cocufier en 2008 les Français qui avaient dit non au TCE en 2005 et pas du tout élu non plus pour piétiner nos valeurs qu’il avait mises en avant pendant sa campagne. On ne parlera même pas de la nullité Hollande, mais pour le coup le journaliste n’a pas pris lebon exemple, parce que, effectivement, les non populistes qui se moquent de nous, qui nous imposent les diktats de gens que nous n’avons pas élus et des directives dont nous ne voulons pas se moquent de nous et nous sommes de plus en plus nombreux à le voir et à le dire.
Alors nous remercions l’auteur du reportage de l’info finale : « au parlement tous les populistes d’Europe sont représentés, ils s’allient ; si les populistes réunissaient 25 sièges de 7 pays différents ils recevraient des centaines de milliers d’euros et des moyens accrus de faire entendre leur voix ».
En voilà une bonne raison pour voter aux européennes, même si le Parlement européen ne sert à rien. Surtout pas d’abstention, faisons monter le nombre de populistes élus, afin de leur donner les moyens de changer les choses dans notre pays.
Et goûtons la fin du reportage, avec l’évocation de Nigel Farage, « parvenu à convaincre son gouvernement d’organiser un referendum sur la sortie de l’Europe. Il pourrait causer la désintégration de l’Europe car il espère bien que l’Union ne survivra pas au départ de l’un de ses membres. »
Nous n’attendons que cela et ce n’est pas la citation finale de Tocqueville affirmant que le risque de la démocratie c’est la tyrannie de la majorité qui risque de nous faire peur. Au contraire, elle galvanise nos forces et renforce notre détermination à lutter contre l’UE, véritable dictature qui veut nous empêcher de voter et de décider par nous-mêmes.
Christine Tasin
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Une belle émission de propagande en effet, même si je n’ai aucune sympathie pour Beppe Grillo, et que j’en ai de moins en moins pour des gens comme Wilders (extrème droite sioniste). A noter qu’on se garde bien d’analyser le facteur pro/anti israelien dans ces mouvements.
Qu’est-ce que c’est que ces conneries de critiquer des responsables parce qu’ils défendraient le droit d’Israël à avoir un territoire ? On est dans une situation dictatoriale avec UE, USA, OMC, FMI etc plus plus d’un milliard de musulmans qui aimeraient nous imposer la charia et vous vous cristallisez sur un petit pays et quelques millions de personnes qui ne font de mal à personne ? OUvrez les yeux, bordel !
arte est une chaîne vecteur du pouvoir en place .On lui attribue une pseudo qualité de fait.Or ,en réalité elle tente de manière plus que grossière de manipuler l’opinion qui veut avoir l’air et qui en réalité n’a pa l’air du tout.
Cela fait bien longtemps que je ne regarde plus Arte, erreur, sauf pour m’endormir. Mais je pense qu’il ne faut pas s’alarmer car avec ces 2% d’audience (malgré ces 8% de la redevance), il n’y pas de danger, car dans ces 2% il y a une majorité de pseudo intellectuel de gauche qui de toute façon sont conditionné pour voter à gauche ou extrême gauche.
Les vrais penseurs libres voient tous de suite que le discours et les images n’ont rien de réaliste et qu’il ne faut rien demander de plus à une chaîne de télévision Franco-Allemande qui ne vit que grâce à l’Europe et pour l’Europe.
Cette pseudo chaîne disparaîtra d’elle même avec l’union européenne et en attendant, son impact sur le vrai peuple est à l’image de son audience donc aucun risque.
très justes remarques, Arnaud, en effet.
S’il n’y avait qu’Arte, ce ne serait qu’a demi mal mais ce sont la très grande majorité des médias qui ne défendent plus l’information libre et indépendante. les médias Français sont devenus des filiales de l’AFP et quand l’on connait la partialité de celle ci l’on à du souci à se faire quand à l’impartialité des médias
L’AFP l’AFP…. ah oui ! Z’ont des sous du père Sorros eux aussi, ainsi que les femen et CCIF et beau monde de ce genre. Bref, friqués par ceux qui viennent foutre leur nez dans les affaires des autres et donc les nôtres, alors qu’ils devraient s’occuper de leur derche et surtout nous foutre la paix.
Les commentaires de ce journaleux sont pétrie de mauvaise foi, et je ne pense pas que des citoyens avisés vont tomber dans le panneau, le mensonge ne marche plus et ça fait déjà un sacré moment. Il faut qu’il se rende a l’évidence, les patriotes ne sont pas aveugles.
Et les solutions de l ‘islam elles ne sont simplistes ? Simplistes mais redoutables car les anti corps chargés de lutter contre ce virus mortel sont neutralisés par des cellules traitres au sein meme des organismes attaqués..
ce virus c est le syndrome islamique de déficience mentale acquise.
Bonjour Christine
Aujourd’hui nous ne sommes pas dans la « le risque de la démocratie c’est la tyrannie de la majorité » mais concrètement dans la tyrannie des minorités contra les majorités en Europe.
Oui Antoine tu as raison, j’aurais pu commenter la citation de Tocqueville en ce sens.
Exactement! En regardant ce « reportage/bavardage » je me suis dit si Christine regarde ça , elle va hurler ! Je te jure, que devant tant d’amalgames et de mensonges réunis j’ai eu envie de cracher sur l’écran…tu sais, comme la mère Groseille dans « La vie est un long fleuve tranquille »…Mais je sais me tenir…!
je n’ai pas hurlé mais j’ai passé 3 ou 4 h à regarder et écrire l’article… ça défoule un peu… Oui on peut se demander si leur but n’est pas de faire de nous des Groseille, incultes et alcoolisés, prêts à tout accepter….
Quitte à citer Tocqueville, je préfère cette phrase : « Le moment le plus dangereux pour un mauvais gouvernement est d’ordinaire celui où il commence à se réformer. » Avec le remaniement, espérons que cette considération aura la plus heureuse conclusion !
merci Daniel pour cet heureux rappel
J’étais intervenu auprès d’Arte, deux jours avant l’émission pour relever l’engagement propagandiste d’Arte…
Bonjour,
Ces « journalistes » , qui font « le métier le plus méprisé de France » (Buisson) , sont ceux pour qui les assassins de Copernic étaient des néo-nazis parisiens et Mohamed Merah un fasciste scandinave …
combien ce baveux a t’il été payé ou lui a t’on attribué une place privilégiée ?? c’est à la mode en ce moment …
excellente mise au point que je confisque pour publication demain merci Jacqueline