Il en est sans doute de la Charte des langues régionales comme du Droit de vote des étrangers, Hollande fait le gros dos en attendant un moment plus favorable, ayant compris qu’il dansait sur un volcan.
Gageons qu’il attend un évènement susceptible de relancer la cohésion nationale autour de lui pour surfer sur la vague qui s’ensuivrait et accomplir ces deux promesses de campagne, que lui rappellent quotidiennement européistes, partisans du parti de l’étranger et… électoralistes ne voyant plus qu’une vague d’immigrés et de descendants d’immigrés capables d’assurer les victoires électorales à la gauche dans les années à venir.
Mais, le pire n’étant jamais sûr, Hollande-Ayrault, avec la complicité active de Valls, régularise et naturalise à tour de bras et, avec celle de Peillon, va assurer le développement des langues régionales que notre constitution interdit pourtant puisqu’elle impose une seule langue sur l’ensemble du territoire à l’école et dans les administrations, actes officiels etc.
En effet, les langues régionales étant déjà largement proposées en enseignement optionnel dans les lycées, les postes d’enseignants de breton, basque ou catalan étant plus importants que ceux des enseignants de latin ( réduits à zéro puisque le capes de lettres classiques a disparu), que pourrait apporter de plus la disposition propre aux langues régionales dans le projet de loi sur l’école ?
Elémentaire, mon cher Watson. On introduit sans le dire le bilinguisme pourtant interdit par la constitution et ce dans l’école publique et, cerise sur le gâteau, on donne aux parents d’élèves tous les droits !
En effet, la proposition de loi prévoit « qu’après accord des représentants légaux des élèves (…), les professeurs peuvent recourir aux langues régionales chaque fois qu’ils peuvent en tirer profit pour leur enseignement de la langue française« .
Vous avez bien lu.
1. Les représentants légaux des élèves (les parents sans doute ? on n’ose croire qu’ils aient pensé aux délégués de classe…) ont un poids supérieur à celui de la loi, à celui de la constitution. Si les « représentants » légaux des élèves en sont d’accord les professeurs pourront faire cours en langue régionale pour mieux enseigner le français. Bref, le français considéré comme une langue étrangère…
2. Accepter cela signifie qu’on appliquera à l’école ce qui est prévu dans la Charte européenne des langues régionales et minoritaires à savoir qu’on privilégiera le recrutement d’enseignants de français locuteurs de langue régionale, mettant fin à l’égalité républicaine sur tout le territoire.
Autant il pouvait y avoir un sens à recruter des enseignants ayant appris le latin pour expliciter notre langue, notre vocabulaire, son évolution, les doublets, autant oser recommander l’usage de la langue régionale pour enseigner le français est une monstruosité.
Je vous renvoie à la liste des langues considérées comme régionales et minoritaires. On y voit que créole et polynésien pourront ainsi sans problème remplacer le français dans les DOM-TOM. On se souviendra que l’âme damnée de Jospin, Bernard Cerquiglini, avait, en 1999, fait un rapport dressant la liste des 75 langues minoritaires ou régionales parlées sur notre sol. Cela incluait naturellement l’arabe dialectal… Je connais des enseignants qui vont être soulagés, ne parlant pas l’arabe ils auront peu de chance d’aller enseigner le français dans le 93. Par contre les enseignants arabes dans nos établissements scolaires vont y devenir majoritaires, participant à la disparition, de fait, du 93 de la France et de ses lois.
Je disais il y a peu, déjà à propos des réformes de l’école entreprises par Hollande-Peillon : « je hais ces salauds’.
Je les hais chaque jour davantage.
Tous à Denfert-Rochereau le 22 juin !
Christine Tasin
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@Philippe le routier
Je partage tout à fait votre avis. Le dialecte alsacien n’est pas homogène; de Wissembourg à Mulhouse, de Saverne à Colmar il constitue un continuum et sa mise en écriture est plus que hasardeuse. Il y a même des mots différents selon la zone des différents parlers alsaciens. Pourquoi faudrait-il au demeurant nécessairement passer par l’écrit pour parler et perpétuer ces idiomes?
Mais là où il n’y a pas de problèmes a prioro, certains voudraient en créer, et souvent ce sont des ignares en la matière.
La carte ci-dessous sur les différents parlers alsaciens illustre parfaitement votre propos.
http://www.dna.fr/culture/2013/02/21/les-parlers-alsaciens
Et le Breton ? Il existe ou existait le Leonard ,region de Brest, le Vannetais , le tregor et celui de cornouaille et
souvent incomprehensible entres eux…Cela est du à l histoire et l isolement provoqué par la repression Jacobine
(excusez moi Christine ) des 1792……..Je trouve beaucoup de charme à ces langues regionales et j adore l accent
Alsacien…….Mais comme dejà dit , je desaprouve l adoption de cette charte des regionales ,si elle doit permettre
à des langues allogenes comme le berbere ,l Arabe etc….
Aujourdhui dejà la religion musulmane empeche toute integration ,imaginez en plus avec ces langues reconnues
comme faisant partie de la France ! ..L Europe et la France en pays pilote ,sont dejà malade de l immigration
intensive venue d Afrique ou du Maghreb….Aujourdhui la Suede connait des emeutes et des voitures brulées dans des banlieues peuplés de jeunes originaires d Afrique du nord et subsaharienne….La Suede n etait pourtant pas un pays
d horribles colonisateurs ! je pense que c est comme pour la France ,l etat Suedois n en fait pas assez pour toute cette jeunesse qui oublie un peu vite pourquoi leurs parents ont du quitter leurs pays d origine…Il serait temps de leur rappeler……
Au secours, vous me faîtes peur !!!! Vous parlez de l’enseignement des langues régionales d’une façon qui démontre que vous ne connaissez pas bien le sujet. Donc, merci de vous renseignez avant de poster des articles de ce genre !! Comme Monsieur Peillon, d’ailleurs, qui annonce 200 000 élèves en langues régionales qui est chiffre faux, la dedans on peut penser qu’il a inclut les élèves qui suivent l’option, ce qui n’est pas du tout la même chose qu’une filière bilingue…
Il y a des députés qui pourront très bien vous renseigner à ce sujet si jamais vous ouvrez votre esprit et essayer de comprendre vraiment ce qu’est l’enseignement des langues régionales…
A galon,
Au secours ! Vous parlez apparemment de ce que vous ne connaissez pas du tout, la preuve 6 lignes et pas un seul argument ! Quant à se renseigner auprès des députés comme s’ils étaient spécialistes de l’enseignement c’est à mourir de rire ! Piochez un peu votre sujet avant de revenir vous y gagnerez en crédibilité. Mais apparemment vous n’avez pas fréquenté souvent les bancs de l’école, il vous manque une formation intellectuelle à la rigueur et à la démonstration
Si je connais bien le sujet, mes enfants sont scolarisés en filière bilingue depuis qu’ils ont commencé l’école. Le plus grand est en 6ème et toujours en fiilère bilingue. Ils ont de bons résultats scolaires que ce soit en français, maths, anglais,etc…. J’ai d’ailleurs assisté à des conférences de psycholinguistes, etc,…. Si vous cherchez un peu, vous verrez que quand on cherche à connaitre un sujet on se renseigne avant !!!
Par ailleurs, m’attaquez sur le fait que je n’ai pas fréquenté souvent les bancs de l’école, est très mesquin de votre part (BAC+2) + formation en anglais pendant une année dans le pays + diverses formations complémentaires, donc !!! la formation intellectuelle à la rigueur et à la demonstration !!!!!! c’est vous qui ne faites pas la réflexion de vous dire : mince elle n’est pas convaincue, comme vais-je faire pour la convaincre ???? tout en simplement en l’attaquant !!!! j’ai remarqué que les gens se sentent menacé par la différence, par une ouverture d’esprit, etc…. J’e n’ai pas argumenté car votre sujet est très contreversé, et que votre argumentaire ne révèle pas du tout le quotidien de ces enfants qui vivent leurs scolarité en langues régionales… sous différentes formes (privé, public et associatif). De plus, attaquer les enseignants, est très surprenant, avez-vous discuté avec certains d’entre eux ????? Les enseignants qui ont fait ce choix, en tout cas pour l’enseignement public ont eu la même formation que les enseignants monolingues…..
Et pour ce qui est de le comparer au latin, je ne sais du tout ou vous vivez, mais dans le collège de mon fils, le latin se porte très bien, il y a tellement de demande que la prof ne peut pas assurer toutes les heures. Et chose surprenante de sa, part, ses enfants sont en classes bilingues langues régionales……
Comme l’a annoncé Monsieur Peillon aujourd’hui, cet enseignement consolide aussi l’apprentissage du français, et les enfants ont de très bons résultats (étude menée par l’éducation nationale ……).
Vous voulez plus d’infos : http://div-yezh.org/ (le site est en construction, donc merci de rester « indulgente »)
et si vous avez publié cet article, vous devez vous attendre à avoir des avis contraires, donc ce n’est pas la peine d’agresser ces personnes, tout le monde ne peut pas être du même avis !!!!
autrement ce n’est pas très démocrates….
Je vous ai attaqué parce que vous avez attaqué sans argumenter vous contentant de cracher dans la soupe ce qui est facile mais improductif. POur le reste je connais parfaitement les classes bilingues et tout ce que vous pouvez évoquer et je maintiens que vous ne comprenez rien à rien et en tout cas rien à mon article. Justement le fait qu’il existe des classes bilingues, des classes européennes, des langues régionales, du latin etc montre que l’offre actuelle est largement suffisante et qu’il n’est pas besoin d’ajouter ce que prépare l’infâme loi qui va remplacer la constitution par l’avis des parents et faire exploser le système égalitaire.
Comme l’explique admirablement bien Asselineau dans une de ses conférences (voir site de l’UPR), le processus des langues régionales c’est l’éclatement des états nations à court et moyen terme. C’est déjà là : dès l’année prochaine l’Espagne a de bonne chance d’être rayée de la carte en tant que telle. Il y aura un référendum pour l’indépendance de la Catalogne. Le facteur linguistique y a été déterminant.
Idem pour l’Ecosse, il me semble.
Il n’y a donc pas à savoir si on est pour on contre l’enseignement de langues dites régionales, pas plus qu’il n’y a à disserter pour savoir si un marteau est un outil ou une arme : tout ce qui vient de l’union européenne relayé chez nous par l’UMPS est mauvais, nuisible, toxique par nature.
Voilà une excellente conclusion !
Chère Christine, merci pour ce cri du coeur en fin d’article. Si vous saviez ce que je me le dis à chaque fois que je lis les malversations, les mensonges et les hypocrisies de ces socialistes décadents. Avez-vous vu la vidéo qui parait sur le net de la sinistre de l’inculture, Fillippetti, qui nous traite de « rancis » parce que nous dénions à l’immigration son rôle de « constructeur de la France » ?
Lorsque j’ai vu cette video, mon coeur n’a fait qu’un bond : à chaque fois, j’ai l’impression qu’on m’attaque personnellement : ce déni de la France, de sa langue, de sa beauté, de sa culture, de ses traditions, pour des populations qui ne savent que « pleurer », réclamer, revendiquer, agresser, et surtout, surtout, ne pas travailler, et voler, et prendre. Depuis l’élection de hollandouille, j’en suis malade. J’ai découvert avec vous l’ampleur d’un phénomène que je venais juste de découvrir à l’époque et chaque jour, en en apprenant un peu plus, mon malaise grandit. Je ne vois pas de solution et j’envie votre acharnement, votre persévérance, votre amour de notre pays.
Alors ce matin, quand j’ai lu votre « je les hais chaque jour davantage », je me suis sentie très proche de vous. Merci
Merci Mina non je n’ai pas vu la video en question… si j’y vais maintenant je vais m’énerver et faire des i nsomnies c’est sûr… Quand cela s’arrêtera-t-il donc ?
A Mina Slander
Ô France ! le temps des palabres est révolu
Nous l’avons clos comme on ferme un livre
Ô France ! voici venu le jour où il te faut rendre des comptes
Prépare toi ! voici notre réponse
Le verdict, Notre Révolution le rendra
Vous trouverez ces jolies paroles en tapant Kassaman sur wikipédia, (c’est dans l’hymne Algérien)
Et vas-y que je te trame encore et toujours.
Bon, pour les courageux, voici ce que je viens de me commander et compte bien porter au vu et sus de tous les jours cléments au niveau météo :
http://teeprovoc-provoquant.spreadshirt.fr/j-ai-pas-besoin-de-sexe-le-gouvernement-me-baise-tous-les-jours-A19428582
Qui aime me suive !
Moi je trouve cela absurde.
Je prend le cas de mon dialecte alsacien car c’est le seul que je connaisse.
Déjà il diffère entre Sud-Alsace (haut-rhin) et Nord-Alsace (bas-rhin), ensuite selon qu’on soit en plaine d’Alsace ou qu’on se rapproche des Vosges, la prononciation diffère encore.
J’ai dans mes collections des livres « écrits en Alsacien(s) » je suis obligé de mettre parenthèses et guillemets car pour un même mot je peux trouver trois voire quatre « orthographes » différentes puisqu’à l’origine c’est un dialecte uniquement parlé, pas écrit, alors comment pourrait on enseigner cela ?
Soyons honnêtes et réalistes, entre MOI, Alsacien et un MARSEILLAIS, nos accent sont tellement différents que parfois ca pose déjà problème en utilisant pourtant la même langue ! Ajouter les dialectes et autres patois sera contre productif surtout de nos jours ou les jeunes en fin de troisième, au brevet des collèges, écrivent moins bien que nous à l’époque du CM1-CM2 !
L’enseignement des « langues » régionales ne peux qu’amener à un replis identitaire, et ce replis se fera au dépend de l’entente entre des départements différents, et c’est bien le but recherché par l’état, un peuple divisé étant plus facile à asservir.
Mes deux plus grandes filles, celles qui sont déjà scolarisés, se font parfois remarquer à cause de leur accent. Pourtant, elles ne parlent pas l’Alsacien puisque ma femme Picarde, ne le parle pas, mais comme moi j’ai cet accent elles ont fini par l’avoir aussi, un peu, et franchement, c’est pénible de toujours devoir se justifier sur ses origines…alors MERDE, que l’école soit le lieu ou l’on apprend la langue du pays pas autre chose.
Les langues étrangères, Allemand, Anglais, Arabe même, cela ne me derangerait pas spécialement, après tout, j’avais moi des cours d’Allemand, quatre heures par semaine environ, mais pas plus et pas au détriment de la langue Française.
Toujours le bon sens au rendez-vous, Philippe merci à toi
J’ai achevé hier soir la « version béta » d’une étude serrée de 20 p. A4 de la question des langues régionales; je conclus à l’inutilité et au danger de la Charte et au statu quo législatif qui permet déjà bien des actions.
Dites-moi où vous l’envoyer si vous voulez vous en servir.
Merci c’est très gentil mais je n’aurai pas le temps de l’étudier et je pense avoir suffisamment d’arguments contre le texte parle de lui–même
Pour ma part je ne suis pas hostile à l enseignement des langues regionales que je considere comme un patrimoine
et dont certaines comme le Breton sont en voie d extinction , alors qu elles appartiennent à un groupe de langue riche
et autrefois majoritaires dans ce qui n etait pas encore la France…et les conditions terribles de repressions pour empecher aux enfants d apprendrent ces langues sont encore dans certaines memoires..
Bien sur je parle là de langue regionale propres à un pays et non pas bien sur à des langues importés par des
immigrants et qui sont totalement etrangeres aux pays…..Si cela devait etre favorisé par cette loi , evidemment je serais
dans ce cas contre…..Ce serait encore une atteinte de plus à heritage de ce pays
Mais Paul il n’y a aucun problème pour l’enseignement des langues régionales qui se fait déjà c’est tout ce qui se trame autour qui pose question
Bonjour Christine
La liste des langues régionales est-elle exhaustive ou non car vous donné le lien vers wikipedia, et l’arabe n’en fait pas partie. Il est évident que si la liste est ouverte, l’arabe va s’y engouffrer et hop, un coup de plus vers la communautarisation que la gauche combat…hypocritement!
Mais si Laurent l’arabe dialectal comme le berbère etc sont sur cette liste
Définition selon le Rapport Cerquiglini
En 1999, Bernard Cerquiglini, dans un rapport au gouvernement Lionel Jospin en vue d’une ratification éventuelle de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, a dressé une liste de 75 langues régionales et minoritaires en France métropolitaine et d’Outre-Mer. La Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) s’en est largement inspirée pour établir sa propre liste19. Treize de ces langues font aujourd’hui l’objet d’un enseignement public :
dans le cadre de la loi Deixonne : le basque, le breton, le catalan et l’occitan
depuis 1974 : le corse
depuis 1981 : le tahitien
depuis 1992 : quatre langues mélanésiennes
depuis 2006 : le gallo (initiation à la langue), le francique et l’alsacien.
Depuis 2008, l’article 75-1 de la Constitution française de 1958 reconnaît les langues régionales comme appartenant au patrimoine de la France. Aucune n’a cependant statut de langue officielle, qui est celui du seul français.
De nombreux habitants des départements français d’Afrique du Nord parlaient l’arabe dialectal ou le berbère et se sont installés en métropole sans cesser d’être des ressortissants français (ce qui est le cas des Harkis). Bernard Cerquiglini, auteur du rapport éponyme (voir infra), considère que cette situation correspond à ce que stipule la charte et intègre ces deux langues dans la liste des langues minoritaires de France.
Il fait de même avec l’arménien occidental, du fait de l’implantation de population arménienne en France après le génocide des Arméniens de l’empire ottoman en 1915-191620. Dans son rapport les langues minoritaires sans territoires sont donc :
le berbère
l’arabe dialectal
le yiddish
le romani chib
l’arménien occidental
La DGLFLF a, elle, rajouté deux langues :
le judéo-espagnol
la langue des signes française
De constitution récente (XIXe siècle – XXe siècle), la langue des signes française (LSF) est perçue par nombre de ses utilisateurs comme un idiome minoritaire non (re)connu par la population entendante. Constitutive d’un phénomène tant culturel que sociologique, la LSF compte plus de 100 000 utilisateurs (signeurs) ; à savoir : l’extrême majorité des 80 000 sourds de France et une appréciable proportion des grands malentendants.