Ces dernières années, on a pu dénoncer tour à tour les dérives des syndicats, enseignants ou pas, qui, de la défense du travailleur, français ou immigré légal, sont passés à la défense de l’illégal, travailleur ou pas.
On a pu s’inquiéter, à juste titre, que l’argent des subventions d’état et des cotisations des syndiqués (récupérées pour les deux tiers sur les impôts donc payées par le contribuable) servent à organiser des manifestations demandant la régularisation des clandestins et à permettre à des illégaux de « faire grève ». Quel pied-de-nez de l’histoire ! Nos arrière-grands-parents, nos grands-parents même qui avaient perdu leur travail et mangé de la vache enragée pour obtenir le droit de se syndiquer et pour celui de faire grève doivent se retrouver dans leurs tombes devant l’utilisation de ces droits chèrement acquis !
Eh bien, comme si cela ne suffisait pas, la FCPE s’y met et placarde, avec, elle aussi, l’argent des adhésions déductibles des impôts et celui des subventions des affiches appelant les jeunes clandestins à faire pression sur nos jeunes, immigrés légaux ou français, ainsi que sur les enseignants, afin d’échapper à une expulsion juste et justifiée.
Oui, juste et justifiée, parce qu’il y a des lois et que l’immigration légale, autorisée est déjà énorme ! Près de 200000 personnes par an ont l’autorisation de venir vivre dans notre pays qui manque pourtant cruellement d’emplois, de logements et d’argent.
Alors, quand des étrangers n’ont pas obtenu, quelle qu’en soit la raison, le visa ou l’autorisation d’émigrer en France, c’est à eux d’en tirer les conséquences qui s’imposent. Prendre son mal en patience et refaire une demande, faire une demande pour un autre pays, faire en sorte de répondre aux conditions posées pour avoir le droit d’émigrer…
Au nom de quoi des individus pourraient-ils imposer à un peuple, à un Etat qui ne veut pas d’eux, de les accepter, de les entretenir, de les soigner et de les éduquer ?
Quel paradoxe ! Les syndicats qui devraient soutenir le salarié et le préserver d’une concurrence déloyale qui fait baisser les salaires et provoque le chômage des travailleurs légaux trahissent la cause qu’ils sont censés défendre.
Quel paradoxe ! La Fédération de Parents d’élèves qui devrait se battre pour que l’ascenseur social des années 50 ou 60 soit restauré use son temps et ses forces à enseigner aux jeunes que l’illégalité est une bonne chose et que l’Etat et ses lois doivent être bafouées.
Néanmoins, dire que nous sommes étonnés devant la trahison de la FCPE serait mentir. Nous avons déjà à de multiples reprises dénoncé les fossoyeurs de l’école, et la FCPE en est un des principaux. Un exemple au choix, un autre, encore un autre, et celui-ci, et celui-là…
Qu’on se la dise. Pour qui joue la FCPE ? Pour la mondialisation, pour la disparition des Etats-nations, pour la disparition de la culture française… Il est vrai que nombre de ses responsables sont issus du milieu enseignant ou bobo et que cette élite qui a su mettre ses propres enfants à l’abri se croit autorisée à faire disparaître les chances des nôtres, afin de permettre le remplacement idéologique de civilisation auquel elle aspire, par haine de la France, par haine de soi.
Il n’y a plus rien à attendre de la FCPE. On ne peut qu’encourager les patriotes à investir massivement les autres fédérations de parents d’élèves, quoi qu’imparfaites, afin de compenser les dégâts de celle qui est considérée comme la première… Parce que c’est de notre école et de notre civilisation qu’elle sonne le glas.
Christine Tasin
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