Malika Sorel, auteur de « Décomposition française » tire la sonnette d’alarme: selon elle, Emmanuel Macron « fait voler en éclats la digue qui protège notre société » en entretenant le «poison» de la « repentance » et de la « culpabilisation ».
C’est de la lutte contre le communautarisme que dépend désormais le destin de la cohésion nationale.
Même François Hollande l’a admis dans « Un président ne devrait pas dire ça » en affirmant à propos de l’attentat contre Charlie Hebdo : « C’est quand même ça qui est en train de se produire : la partition. »
Emmanuel Macron n’a jamais caché sa matrice idéologique.
Au lendemain des attentats du Bataclan, c’est au conseiller d’Etat Thierry Tuot qu’il choisit de confier une mission de propositions ; celui-là même qui qualifie d’archaïsme et boursouflure l’invocation chamanique de la civilisation française, de la patrie, de la France.
Pour Macron, la France a sa part de responsabilité dans les malheurs qui la frappent, de par le terreau qu’elle aurait laissé se constituer en n’offrant pas, selon lui, suffisamment d’opportunités et de perspectives.
Repentance et culpabilisation ; ce poison entretient souffrances et ressentiments, provoque le repli identitaire d’une partie des enfants de l’immigration et conduit à des revendications communautaristes.
Le rapport sur l’école maternelle remis en 2007 au ministre de l’Education nationale énonce pourtant clairement la véritable nature des défis à relever : « la compatibilité culturelle entre l’école et la maison ».
Malgré cela, le rôle joué par les familles et l’importance des flux migratoires – qui est un frein à l’intégration culturelle – sont soigneusement occultés par la Rue de Grenelle.
Peut-on, comme Macron, vouloir célébrer l’héritage extraordinairement émancipateur de Mai 68 pour les femmes, et en même temps soutenir le port du voile, « une atteinte au principe de l’égalité et de la dignité partagées entre les sexes », selon l’islamologue Abdelwahab Meddeb (Le Monde) ?
Le voile participe à matérialiser la frontière entre communautés.
En déclarant que le politique n’aura pas de prééminence sur le religieux, Macron rompt avec la laïcité comme principe organisateur de notre société.
Pour lui, « la République est ce lieu magique et unique qui permet à des gens de vivre dans l’intensité de leur religion ».
L’image d’une centaine d’élus en écharpe tricolore tentant, en vain, d’empêcher des prières de rue est révélatrice de la détérioration du climat.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que le positionnement de Macron – une première pour un président de la République – fait voler en éclats la digue qui protège notre société.
Non seulement la laïcité ne sépare pas, mais c’est elle qui ménage la possibilité de vivre ensemble, dans la paix et dans la durée.
Contrairement à ce qu’Emmanuel Macron expose lors de l’inauguration du Louvre Abu Dhabi, ce n’est pas « la beauté qui sauvera le monde » et a fortiori la France, mais le courage de regarder la réalité en face et de prendre l’ensemble des décisions qui s’imposent.
Il ne tient qu’à lui de se mettre en marche dans la bonne direction. Donnons une chance à la paix.
Refusons tous ensemble, quelles que soient nos origines culturelles, que la France connaisse le sort de la Yougoslavie.
Malika SOREL-SUTTER*
Ancien membre du Haut Conseil à l’intégration
Même François Hollande l’a admis dans « Un président ne devrait pas dire ça » en affirmant à propos de l’attentat contre Charlie Hebdo : « C’est quand même ça qui est en train de se produire : la partition. »
Emmanuel Macron n’a jamais caché sa matrice idéologique.
Au lendemain des attentats du Bataclan, c’est au conseiller d’Etat Thierry Tuot qu’il choisit de confier une mission de propositions ; celui-là même qui qualifie d’archaïsme et boursouflure l’invocation chamanique de la civilisation française, de la patrie, de la France.
Pour Macron, la France a sa part de responsabilité dans les malheurs qui la frappent, de par le terreau qu’elle aurait laissé se constituer en n’offrant pas, selon lui, suffisamment d’opportunités et de perspectives.
Repentance et culpabilisation ; ce poison entretient souffrances et ressentiments, provoque le repli identitaire d’une partie des enfants de l’immigration et conduit à des revendications communautaristes.
Le rapport sur l’école maternelle remis en 2007 au ministre de l’Education nationale énonce pourtant clairement la véritable nature des défis à relever : « la compatibilité culturelle entre l’école et la maison ».
Malgré cela, le rôle joué par les familles et l’importance des flux migratoires – qui est un frein à l’intégration culturelle – sont soigneusement occultés par la Rue de Grenelle.
Peut-on, comme Macron, vouloir célébrer l’héritage extraordinairement émancipateur de Mai 68 pour les femmes, et en même temps soutenir le port du voile, « une atteinte au principe de l’égalité et de la dignité partagées entre les sexes », selon l’islamologue Abdelwahab Meddeb (Le Monde) ?
Le voile participe à matérialiser la frontière entre communautés.
En déclarant que le politique n’aura pas de prééminence sur le religieux, Macron rompt avec la laïcité comme principe organisateur de notre société.
Pour lui, « la République est ce lieu magique et unique qui permet à des gens de vivre dans l’intensité de leur religion ».
L’image d’une centaine d’élus en écharpe tricolore tentant, en vain, d’empêcher des prières de rue est révélatrice de la détérioration du climat.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que le positionnement de Macron – une première pour un président de la République – fait voler en éclats la digue qui protège notre société.
Non seulement la laïcité ne sépare pas, mais c’est elle qui ménage la possibilité de vivre ensemble, dans la paix et dans la durée.
Contrairement à ce qu’Emmanuel Macron expose lors de l’inauguration du Louvre Abu Dhabi, ce n’est pas « la beauté qui sauvera le monde » et a fortiori la France, mais le courage de regarder la réalité en face et de prendre l’ensemble des décisions qui s’imposent.
Il ne tient qu’à lui de se mettre en marche dans la bonne direction. Donnons une chance à la paix.
Refusons tous ensemble, quelles que soient nos origines culturelles, que la France connaisse le sort de la Yougoslavie.
Malika SOREL-SUTTER*
Ancien membre du Haut Conseil à l’intégration
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Comme beaucoup de gens apparemment lucides et intelligents, Mme Sorel avait fait confiance à Fillon pour résoudre les problèmes d’islamisation. Hélas Fillon a trahi tous ces gens en appelant très promptement à voter Macron, et mme Sorel se retrouve maintenant à tirer la sonnette d’alarme contre un Macron qu’elle a indirectement contribué à mettre en place via Fillon.
Cela aurait été plus simple de se rallier au FN qui avait un vrai programme écrit pour lutter contre l’islamisation.
« la République est ce lieu magique et unique qui permet à des gens de vivre dans l’intensité de leur religion ».
Allô les maires de France, feu vert pour installer vos crèches !
Son livre est essentiel pour comprendre la situation : folie des « élites » et impossibilité de l’intégration du fait de deux faits majeurs : immigration sans freins et renonciation à défendre nos valeurs.
Si cette femme se présentait à la présidentielle, je voterais pour elle !
Elle sait de quoi elle parle.
et oui ! c’est fou qu’une femme algérienne soit plus » habitée » par la fonction, et l’amour d’un pays qui lui a ouvert la porte !
Je me rappelle une émission débat d’idées , où elle était invitée avec la fille de Mitterrand , autant vous dire qu’elle l’a remise à sa place avec des éléments concrets alors que cette dernière élevait le ton d’emblée, uniquement avec, comme seul argument, qu’elle était la seule héritière de la politique de son père …je jubilais ..elle n’a pas eu le dernier mot
https://insolentiae.com/lincroyable-succes-de-trump-et-sa-reforme-fiscale-ledito-de-charles-sannat/
Pour lui, « la République est ce lieu magique et unique qui permet à des gens de vivre dans l’intensité de leur religion ».
N’est-ce pas la définition que l’on pourrait donner d’une république islamique ?
Macron a des « bases philosophiques » , à ce titre il est un peu (beaucoup ) hors de la réalité ; il s’agit de réflexions comme il se plait à en faire depuis qu’il est au pouvoir , il faut bien « exister » « exulter » , et que les citoyens, le plus grand nombre le sachent ..en cela est il si différent de son prédécesseur qui se permettait de dire ce qu’il ne devait pas dire devant des journalistes, toujours pour « exister » alors qu’il n’avait aucune solution ? quand est ce qu’un Homme , un dirigeant « habillera » sa fonction ? cette phrase que vous écrivez , et donc j’imagine prononcé par lui , c’est vraiment n’importe quoi et une remise en question de la loi de 1905 ; mais il aime provoquer comme je le dis plus haut..
et j’entends sur Public Sénat , à l’instant, un manager dire que le narcissisme est pathologique , que dire à des managers : je suis VOTRE Principal Manager et les féliciter de faire ce « qu’il faut » , avec un semblant de concertation , amener en douceur les citoyens à penser comme lui…..
oups video aztec human sacrifice https://fr.wikipedia.org/wiki/Sacrifice_humain_chez_les_Azt%C3%A8ques
bravo JE VAIS PRATIQUER MA RELIGION DE MANIEREintense BIEN sur cela comprend DES RITES ET LOIS DIVINES A RESPECTER UNE OFFRANDE A huitzilopochtli https://int.search.myway.com/search/video.jhtml?n=783ab1bf&p2=%5EYO%5Expt215%5ETTAB02%5Efr&pg=video&pn=1&ptb=DD3ABC04-0E78-4530
SI tu comptes donner en offrande tous ces vendus de politiciens, ça débarrassera le monde de quelques salauds. Mais bon, donner une offrande pourrie, ça risque pas un peu ?