En ces temps où nos traditions sont piétinées, j’ai décidé de restaurer, sur le net, la tradition du repos dominical. Et que je ne sois pas chrétienne ne change rien à l’affaire, celui qui a décidé un jour, quel qu’il soit, qu’il fallait se reposer le 7ème jour était forcément d’une divine intelligence.
Réserver, de gré ou de force, un jour par semaine, à la famille, aux amis, à la lecture, aux promenades, au cinéma… quoi qu’il arrive, finalement c’est aussi prendre le temps de se retrouver avec soi-même et de prendre le recul et le repos nécessaires.
Je ne vous dirai pas que ce post n’a rien à voir avec la fâcheuse habitude de nos concitoyens d’aller, de plus en plus souvent, errer dans les centres commerciaux ouverts (quel scandale ! ) le dimanche, avec armes et enfants, lesquels seraient sans doute plus épanouis vautrés en pyjama sur le tapis devant la cheminée en train de manger les crêpes maison et de lire ou de dessiner ou de rêver dans les bras de papa ou maman, voire de papa et papa ou maman et maman. Ce serait mentir et vous l’avez compris. Je hais les dimanches de décembre qui voient tous les magasins ouverts et empêchent trop de parents de profiter de leur famille. Des cyniques prétendent qu’ils ont le choix. Parce qu’on a le choix, quand on tire de diable par la queue, de dire non à la possibilité de gagner le double en travaillant le dimanche ?
Christine Tasin
Alors que la Pitié traitait tous les patients
Les cadres se pliaient à la loi du Coran :
« Il ne faut point manger de khallouf au dîner,
Pas plus qu’au déjeuner, sans quoi vous êtes fichés !
Sur la liste funeste des Khafirs maudits
Tous les mangeurs de porc ont leurs noms bien inscrits.
Si tu veux en Eden te taper des donzelles
Oublie donc les rillettes et fuis la mortadelle ! »
L’imam fut consulté sur le choix des menus.
Il fallait qu’un savant, si possible barbu,
Leur dise si les plats proposés aux patients
Reflétaient les goûts saints des bons Mahométans.
« Il me semble ma foi que ces saumons sauvages
Ont séjourné trop près de mécréants rivages.
Quant à ces pamplemousses, ils viennent de Jaffa.
Préférez les grenades, elles sont des Emirats ! »
Les menus ainsi faits ravirent tous les gens,
Qui purent tout à loisir manger mahométan.
On interdit bientôt les soins proctologiques
Ils venaient contredir’ les dogmes coraniques :
« L’orifice du bas, qu’on nomme le derrière,
Ne peut se déflorer, même pas par un clystère.
Il pourrait se produire quelque plaisir malsain,
Qu’on ne saurait admettre à moins d’être un vilain. »
Nordine
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Joli poème !!!
Pour ce qui est de l’ouverture des magasins le dimanche : nos concitoyens sont des veaux ! Ils y vont de plus en plus, en famille (« société de consommation » oblige…), et les enseignes font tout pour les y inciter (le magasin que je fréquente double les points gagnés avec la carte de fidélité pour les achats effectués le dimanche !).
Arguments des « acheteurs dominicaux » :
– « les employés ont le choix de travailler ce jour » (laissez-moi rire !).
– « c’est plus pratique ; le samedi, il y a trop de monde ; la semaine, c’est pas possible »… Mais comment faisaient les générations précédentes, à l’époque où l’on travaillait bien plus de 35 heures par semaines ?!!!
Il serait intéressant de connaître la réactions de ces citoyens si leur patron les obligeait à travailler le dimanche ! C’est pourtant ce qui risque un jour d’arriver, si l’on continue à aller dans le sens de nos gouvernants, qui veulent visiblement la « peau » du repos dominical !
Pour ma part, par principe, ces magasins ne recevront jamais ma visite le dimanche (j’évite également, d’ailleurs, par principe, les caisses automatiques dans les grandes surfaces) ; je préfère aller visiter mes parents (âgés)… et aller à la Messe !
Moi aussi je refuse les caisses automatiques dans les magasins, je boycotte les grandes surfaces, refusant de faire partie des veaux poussés à consommer dans ces nouveaux temples (je n’ai pas renoncé à Dieu pour mettre à la place le dieu consommation) et de faire des kilomètres pour acheter un litre de lait. Je fais donc mes courses près de chez moi dans les petites épiceries ou supérettes de quartier, boucher etc et au marché. On y a arrive très bien. Et comme de nombhreux magasins délocalisent dans les périphéries reste INternet où on trouve tout !En tout cas pas question d’aller faire des courses le dimanche ou un jour férié
Poème à lire sans modération et à partager!!! J’imprime!!!
Pour l’intro,évidemment, Christine, vous avez mille fois raison! (j’habite pas très loin de Vélizy…C’est à dire,de notre point de vue…Un haut lieu de perdition! ) Reste la forêt,alentour,pour se ballader,fort heureusement beaucoup moins fréquentée! Bon Dimanche!!!
Merci ! Mais chassez le naturel il revient au galop, je viens de m’énerver en lisant un texte alors je fais une réponse que je vais publier !
Il y a 2 000 ans, quelqu’un a déclaré : « Ce n’est pas ce que l’on met dans la bouche qui importe, mais les paroles qui en sortent. » Cette phrase – ô combien pleine de sagesse – devrait être considérée par tous les êtres humains sans exception; cela réduirait considérablement les conflits sur cette planète.
« Si la société évacue la poésie comme mode d’expression non productif, c’est peut-être que la poésie est un foyer de contestation, un acte de résistance, une incompatibilité fondamentale avec le système dominant ? » Jean Rouaud
Vive la poésie !
Un poete est né. Bravo !
Ah que voila une jolie composition d’alexandrins, bravo pour ce poème!
Petite histoire:
Un imam et un prêtre se trouvent seuls face à face dans le compartiment d’un train. Chacun est plongé dans son livre sacré. Pour rompre le silence, le prêtre se risque à dire:
« Vous qui êtes musulman, le porc vous est interdit, mais malgré tout, vous est-il arrivé d’en manger? »
L’imam répond: « Cela m’est arrivé cinq ou six fois lorsque j’ai été invité chez des amis mécréants. Je n’ai pas voulu laisser croire que l’islam était rigide. Je me souviens en particulier d’un excellent pâté de lièvre à moitié cochon ».
Puis l’imam reprend: « Et vous, vous devez rester célibataire et faire preuve de chasteté … »
Le prêtre continue: » Vous voulez savoir si, moi aussi, j’ai goûté aux fruits défendus? Oui, j’en ai eu l’occasion au début de mon sacerdoce. Une charmante paroissienne m’a tourné la tête et nous nous sommes rencontrés une douzaine de fois. Puis j’ai réalisé qu’il me fallait choisir entre être marié ou être prêtre. Et vous voyez, je suis toujours prêtre ».
Les deux hommes font semblant de se replonger dans leurs livres, mais leur esprit vagabonde.
L’imam regarde fixement son vis-à-vis par-dessus ses lunettes et reprend:
« C’est encore meilleur que le cochon, hein? « .