40000 euros pour apprendre à lire après l'école à 39 élèves de cours préparatoire…

C’est à Blois. 40000 euros à l’année divisé par les 9 mois d’année scolaire, c’est 4500 euros par mois pour que 39 élèves jouent, parlent et goûtent pendant une heure 30 après la classe 4 fois par semaine…C’est-à-dire de quoi payer au moins un enseignant, charges comprises, pour un temps plein…

Les associations et les intervenants  ont trouvé une justification à leur existence et un mécène, le contribuable blésois ! 

On se souviendra au passage que l’école publique, gratuite, prévoit, encore pour cette année, deux heures de soutien hebdomadaires pour les enfants qui en ont besoin. Il est vrai qu’il semble, ici, qu’il ne s’agisse pas de soutien mais de donner envie de lire, à travers des moments de convivialité.  Comme si les parents ne pouvaient pas se charger de cette tâche de base. Puisqu’ils trouvent normal d’empocher les allocations familiales et les primes de rentrée scolaire il serait normal d’exiger de leur part, en échange, qu’ils s’occupent de leurs enfants, qu’ils les amènent à la bibliothèque, qu’ils leur lisent des livres, non ? A quand une charte et un engagement en échange des largesses de l’Etat ? A quand la suppression de ces largesses si les parents ne font pas leur boulot ? Et si le problème ce sont des parents étrangers pour qui la lecture ne fait pas partie des traditions, la municipalité serait bien inspirée de faire pression sur nos politiques pour qu’ils mettent un frein à l’immigration, au lieu de se mettre en quatre pour faire croire qu’il n’y a pas de problème et encourager de fait la dite immigration…

40000 euros pour que « chaque parent s’engage à encourager chaque jour son enfant en lui demandant ce qu’il a appris à l’école et ce qu’il a découvert au Club ».

J’encourage tous les parents qui lisent des histoires à leurs enfants, qui leur demandent chaque jour ce qu’ils ont fait, appris… à l’école à demander à leur Mairie de leur verser une prime de « bon parent » qui évite à la dite Mairie de devoir payer ceux qui ne se bougent pas le derrière et attendent que « les autres », « la société », les prennent entièrement en charge.

On se souviendra, d’ailleurs, au passage que le contribuable paye déjà pour que les élèves découvrent le plaisir de la lecture à travers les médiathèques, auxquelles la plupart des écoles sont abonnées et où elles amènent les élèves, sans parler des divers intervenants, conteurs entre autres, qui passent régulièrement dans les classes…

Christine Tasin

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13 Commentaires

  1. Entièrement d’accord Christine…
    D’ailleurs, je propose que l’on inscrive en lettres énormes à l’entrée de chaque école: ICI ON PARLE FRANCAIS.
    Je suis allé chercher mes petits enfants avec ma fille à l’école maternelle, je me suis demandé si je n’avais pas changé de continent, je ne comprenais personne, à peine les maitresses !!!!!!!

    • ça fait peur, Richard… terriblement peur. Que va devenir notre belle langue que va devenir la France si personne ne comprend plus Molière et Corneille ?

  2. Bonjour à tous,
    Il est clair qu’il est consternant de constater que l’Etat ou la collectivité doit intervenir pour tout, y compris dans l’éducation « maison » des jeunes. Je suis maman et lorsque ma fille a commencé à apprendre à lire, je me suis fait un devoir de lui acheter des petits livres et de lui lire tous les soirs une histoire afin de lui donner le goût de la lecture.
    Résultat, elle a maintenant 22 ans, elle est en 5e année de droit, elle relit « les Misérables » lorsqu’elle trouve un moment de loisir. Cela ne l’empêche pas d’être une jeune fille de son époque, bien dans ses basketts, coquette, fashionista et tout le toutim.. Elle est, elle aussi, consternée, de voir la culture et le savoir s’effondrer dans ce pays, même auprès de ses copains de fac, ceux-ci étant soit de milieux favorisés soit pas. Au risque de paraître « réac » (mais je sais que sur ce site tout le monde s’exprime librement) la faute en incombe à cette « gôche » qui depuis mai 68 a cassé et effondré le système scolaire qui, certes, n’était peut être pas parfait avant mais avait le mérite d’obliger les élèves à une certaine discipline et à faire respecter les enseignants.
    44 ans après on voit tous le résultat… et pour remonter le courant ça va pas être « du millefeuille » comme dirait Michel Audiard…
    – Enseignants malmenés,
    – Parents démissionaires
    – Gouvernements divers incompétents
    – Associations qui coûtent « un bras » aux contribuables et ne servent à rien si ce n’est à démolir un peu plus le pays
    – Une immigration qui s’infiltre dans le pays et qui, avec les élèves ne sachant même pas parler le français, tirent vers le bas les autres qui pourraient progresser
    On en arrive aux mesures dont vous parlez sur votre site, on en arrive à l’énervement de toute une population et à de l’argent gaspillé une fois de plus : 40 000 € ! ce n’est pas une broutille … surtout pour 39 élèves…. HONTE !

  3. Et si on leur apprenait à lire correctement PENDANT les heures de classe, que font leurs instits ,,,

  4. 40 000€ et le pouce, car dans le domaine de l’enseignement il y a une véritable mafia financière et surtout pour ne pas faire des élites, politique voulue pour mieux maitriser la gente humaine.

  5. Déjà en 2009, cette idée d’attribuer une prime collective d’assiduité aux classes d’élèves de lycées se rendant régulièrement aux cours avait été proposée par Martin Hirsch … ( celui-là même qui quelques mois plus tard à la télévision dira que l’intégration se fera quand les catholiques appelleront leurs enfants Mohamed ! http://www.youtube.com/watch?v=xyMrG72PYuY&feature=player_detailpage ).
    Comme la carotte de la gratuité scolaire pour les plus jeunes – ou de la formation gratuite pour les plus âgés – ne suffit plus à remplir les salles de cours – et que l’usage du bâton est niaisement proscrit en toutes circonstances – il ne reste plus pour faire venir les bourricots en cours qu’à sombrer dans la surenchère démagogique de la rémunération présentielle venant se surajouter à la formation – indirectement –  »gratuite » ! ).
    Dans le même état d’esprit, révélateur d’indices de décadence, où ne subsiste plus que la perspective de la jouissance facile pour motiver gratuitement nos actes, et ou le gout et la nécessité de l’effort, pour ne pas être relégués aux oubliettes, doivent être rémunérés pour perdurer : cette idée récente de l’académie de médecine qui recommanderait que les prescriptions médicales d’activités sportives bénéfiques pour la santé soient remboursées par l’assurance maladie !?
    Rémunérer les services d’éducation et de santé – quasi indispensables pour tous et pour chacun – parce qu’en plus d’être apparemment gratuit ils exigent quelques efforts personnels pour être assimilés, me laisserait presque pantois si je ne sentais monter en moi une sourde colère contre cette dilapidation d’argent par nos pays occidentaux  »has-been » plus riche désormais de ce qu’ils empruntent sur les marchés de la finance mondiale que riche de leur propre production matérielle et immatérielle.
    Un petit dessin pour sourire en copiant ce lien :
    http://www.dessinateur.biz/blog/wp-content/uploads/2009/10/374_prime_assiduite.JPG

  6. tout à fait d’accord;la démission des parents est scandaleuse ,voire criminelle, mais apparemment ça n’émeut guère nos responsables.Une piste avait été tentée avec la suppression des allocs pour lutter contre l’absentéisme des élèves mais « nos » nouveaux responsables de gauche ont fermé cette piste dés leur arrivée au pouvoir. Ils trouvaient les résultats de cette mesure insuffisants.Pourtant, après seulement quelques mois d’application, plusieurs familles avaient réussi à renvoyer leurs enfants en cours.Mais la gauche préfère sans doute ne pas sanctionner des familles qui votent pour elle et elle préfère ne rien faire.

  7. Oui, mais pour cela il faudrait que les parents soient intégrés, c’est-à-dire en occurence qu’ils reconnaissent la lecture comme valeur fondamentale de l’intégration et gage de l’apprentissage de la langue de leur pays d’accueil, comme cela est exigé avec juste raison dans de nombreux pays. Mais si l’on peut faire semblant de croire qu’il n’y a aucun problème pour ne pas stigmatiser les « chances pour la France » et que ce sont les cons de Français qui paient, pourquoi se gêner?
    Je viens de lire dans un courriel circulant où il est dit qu’Amélie Filipetti, la folle des « chances pour la France », serait membre d’un de ces clubs très privés où se prennent les grandes décisions du monde. Nous pouvons ainsi comprendre qu’elle défende avec autant d’acharnement illusoire cette immigration dont la France n’a plus besoin depuis le milieu des années soixante-dix.
    Soutenons donc les seuls candidats souverainistes!

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