N’oublions pas aussi que les ministres de l’agriculture de l’UE se sont réunis à Chambord… à croire que ces gens-là pensent que la fin du XVIIIème siècle, les Lumières, c’était à des années-lumières…
A l’échelle de l’histoire de l’humanité, c’était hier…
S’ils veulent le retour à l’Ancien Régime, ils risquent de voir l’histoire se répéter et les prochaines décapitations pourraient ne pas être islamiques… Ne dit-on pas « mêmes causes, mêmes effets » ?
Sur cette rétrogradation de l’Occident, quelques belles formules et vérités énoncées par Salman Rushdie dans son entretien : «Aujourd’hui, on m’accuserait d’islamophobie et de racisme» :
Salman Rushdie: «Aujourd’hui, on m’accuserait d’islamophobie et de racisme»
À l’occasion de la sortie de son livre, Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits, l’auteur des Versets Sataniques commente dans un entretien accordé au Point la crise politique et religieuse qui se profile en Occident.
En tant qu’amoureux des célèbres contes populaires d’origine persane et indienne, Salman Rushdie puise dans leur imaginaire merveilleux pour critiquer notre réalité contemporaine, marquée par le terrorisme, le fondamentalisme religieux, le réchauffement climatique et la perte globale de repères. Cependant l’écrivain se veut apolitique. «Je ne détiens aucune intelligence ou sagesse particulière pour analyser ces choses. Nice? Que voulez-vous que je dise, sinon, comme tout le monde, que c’est effroyable.. C’est le but des terroristes de nous empêcher de penser. Mais il faut essayer», explique-t-il à Michel Schneider pour le magazine Le Point.
Des démocraties trop laxistes?
Selon le romancier, après les terribles attentats qui ont frappé la rédaction de Charlie Hebdo, le gouvernement français a mal réagi. «Au lieu de répondre aux attaques contre la liberté d’expression, des voix se sont élevées pour crier au blasphème et proposer des compromis avec le terrorisme. Il n’y a pas de blasphème dans une démocratie», affirme-t-il.
Pour Rushdie, peu à peu nos démocrates acceptent cette notion de compromis. L’auteur pense que s’il publiait Les Versets sataniques aujourd’hui, il n’aurait pas été soutenu comme il l’avait été à l’époque. Dans ce roman publié en 1988, il avait tenu des propos jugés injurieux à l’encontre du prophète Mahomet. «Aujourd’hui, on m’accuserait d’islamophobie et de racisme. On m’imputerait des attaques contre une minorité culturelle», explique l’écrivain. Il défend la liberté de penser et affirme avoir le droit de dire que la religion est une stupidité.
L’infiltration de la religion dans la politique
«Politique et religion étaient séparées. Maintenant, dans les universités, la religion est partout. Le sexe nulle part.» déclare Salman Rushdie. Il explique que l’Amérique est un pays bien plus religieux que la France, par exemple. Selon lui, il est suspect et presque impensable, de ne pas avoir de religion aux États-Unis.
Un peu partout dans le monde, la religion s’infiltre dans la politique. Pour l’écrivain, les choses sont évidentes. Les islamistes veulent le pouvoir politique. Ils pensent que la société parfaite a existé au VIIe siècle, et la révolution khomeyniste, comme la communiste, se présente comme une révolution contre l’Histoire. «Face à la réalité, il faut nommer les choses: les journalistes de Charlie Hebdo ont été tués au nom d’Allah et pour venger le Prophète», affirme Rushdie.
Toujours selon le romancier, les gouvernants occidentaux semblent avoir du mal à employer le terme «terrorisme islamiste». Ils préfèrent parler de «déséquilibrés» ou «d’extrémistes radicaux». «Vous, Français, employez l’étiquette Daech, ce qui neutralise les choses, alors que partout dans le monde on appelle ce mouvement Isis, Islamic State of Iraq and Syria, pour faire entendre le mot islam», se désole Salman Rushdie.
Il ne comprend pas davantage l’obstination de Barack Obama à ne pas prononcer le mot «islam» quand il réagit à des attentats commis en son nom. L’auteur interprète ce silence comme une prudence de fin de mandat pour ne pas heurter les musulmans et les Afro-Américains, souvent ralliés à l’islam. Enfin, pour Salman Rushdie, Daech représente une forme de l’islam, que la plupart des musulmans rejettent mais qui existe et se développe. Or l’écrivain britannique se demande comment combattre un cancer si on ne reconnaît pas qu’il est dans son corps?
À visionner également: les déclarations de Salman Rushdie lors d’un dîner de gala de la société littéraire PEN récompensant Charlie Hebdo «pour son courage»:
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il y a bien 25 ans des « versets sataniques »,ce Monsieur,avait,en exposant son existence qui est toujours exposée,dénoncer la violence du « CORAN »envers l’occident et prévenu de sa conquête,mais nos chères pourritiques,ne voyant que leurs intérêts financiers,n’en ont cures,et nous ont entraîner vers notre extinction,oui,extinction,par leur cupidité vanité,leur orgueil suicidaire du pouvoir égoïste,aujourd’hui,100 millions de potentiels djihadistes sont parmi nous,partout,au travail,dans la rue,dans les lieux publiques,parasites et épuisent nos services sociaux,neutralisent nos défenses,pour finaliser leur prise du pouvoir et nous éliminer,2017 en votant « MARINE »c’est notre dernière chance d’inverser notre fin,ne la ratons pas..!!!
Je ne peux que souscrire au sévére constat de Salman Rushdie, qui en son temps a bénéficié d’un soutien moral international, alors que dans les circonstances actuelles, il serait cloué au pilori pour des affirmations identiques contre la notion de blasphéme !
En fait cette déclaration de l’écrivain constitue une preuve de l’immense victoire psychologique hélas remporté par l’islam , au cours de ses derniéres années , puisque plus personne peut désormais parler librement du coran ou du prophéte, sans se faire trainer dans la boue par l’ensemble de la presse bien pensante internationale !
Cependant l’évolution psychologique ne vas pas s’arrêter à ce stade intermédiaire, et aprés les levées de boucliers contre les rares écrivains s’affichant comme critiques envers l’islam, nous verrons bientot nos merdias officiels , faire preuve d’une indifférence et d’une froideurs pleinement assumées quand un intellectuel aura matériellement été massacré pour ses prises de position libres sur cette réligion!
Je serai presque à parier que si demain , Salman Rushdie venait à être assassiné en pleine rue, consécutivement à cette fatwa datant de plus de 20 ans, il se trouvera encore des journaux occidentaux , pour non pas dénoncer un crime horrible, mais pour soutenir que cette mort atroce , est imputable à la faute personnelle ancienne de l’écrivain ! NOUS EN SOMMES LA !
Viendra le jour ou nos journaleux merdiques ne prendront même plus la défense d’un universitaire ou d’un écrivain assassiné pour son esprit critique envers l’islam , et ensuite , consécutivement à une dérive morale logique mais honteuse, en viendront à fermer les yeux sur des lapidations cultuelles publiques !