Oui au couscous en 1980, peur du couscous en 2012

Voici un commentaire qui, derrière l’anecdote, dit l’évolution de notre pays en une génération.

 Dégât collatéral de cette transformation de la France, les fameuses « fêtes des voisins » dont on nous dit tant de bien. Désolé, je n’y vais jamais, et j’avoue que c’est avec une certaine culpabilité car c’est une France conviviale définitivement perdue.

Pourtant chaque année je trouve dans ma boîte un petit papier déposé par un des bobos du quartier, dont l’un est élu PS.

Je n’y vais pas principalement par hantise de me voir offrir une assiette de couscous halal par une voisine inconnue et le dilemme de devoir ou l’accepter avec un sourire crispé, ou la refuser. Pourtant, dans les années soixante dans la maison de quartier, je ne dédaignais pas déguster un bon couscous apporté par une maghrébine du quartier. Quel changement dans notre pauvre France.

Messieurs et mesdames les musulmans dits modérés, vous faites votre propre malheur. Par vos revendications toujours plus grandes contre la laïcité, par votre silence et votre passivité sur les actes de quelques uns d’entre vous, vous êtes la cause du repli communautaire.

Pascal

 Cette anecdote est significative parce qu’elle montre que si l’autre, accueilli à bras ouverts,  avec ses traditions, il y a trente ans, génère à présent méfiance , et même inquiétude, ce n’est pas que les Français soient devenus xénophobes, c’est que la pression d’une partie des musulmans pour imposer la prise en compte de leurs rites et interdits a conduit une grande partie des musulmans qui jusque-là ne pratiquaient pas vriament et ne mangeaient pas halal, comme ils en avaient l’autorisation en pays non musulman à se crisper sur leur système politico-religieux.

Le résultat ? Légitimement, ceux qui ne veulent pas manger de la viande provenant d’une bête qui aura souffert une épouvantable agonie à cause de l’abattage rituel, qui ne veulent pas financer les mosquées en achetant du halal sans le savoir, qui ne veulent pas prendre le risque de s’empoisonner avec la bactérie e-coli, ne mangent plus que du poisson ou du porc quand ils ne connaissent pas la provenance de la viande et n’ont pas l’assurance qu’elle n’est pas issue d’un abattoir ne pratiquant pas l’abattage rituel.

A fortiori, méfiance maximale quant au délicieux repas offert avec générosité par les voisins musulmans qui a de grandes chances d’être halal.

 On ne cesse de le dire et le redire, l’islam c’est le contraire du vivre ensemble, parce que ce système ordonne la séparation, des musulmans et des non musulmans, des femmes et des hommes.

Tout le contraire de nos traditions parce que nos traditions sont supérieures à celles de la civilisation musulmane, parce qu’elles sont universalistes et protègent chaque être humain, quels que soient son sexe, sa religion, sa sexualité, ses opinions…

C’est bien l’islam qui génère le conflit de civilisation et non le contraire. Et ne pas vouloir de l’islam c’est de la légitime défense.

Christine Tasin

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6 Commentaires

  1. Islam source constante de tous les conflits depuis des siècles. Mendes France qui rendit ou donna les « clés » de la belle Tunisie à Bouguiba. Voir dans quel état ils l’on rendu 56 ans après. Certes ben Ali, mais tout de même, l’islam aussi.

  2. « Tout le contraire de nos traditions parce que nos traditions sont supérieures à celles de la civilisation musulmane, parce qu’elles sont universalistes et protègent chaque être humain, quels que soient son sexe, sa religion, sa sexualité, ses opinions…
    C’est bien l’islam qui génère le conflit de civilisation et non le contraire. Et ne pas vouloir de l’islam c’est de la légitime défense. »
    +1000

  3. Malheureusement, on va nous dire que ce n’est qu’une anecdote, et nos amis méprisent les anecdotes.
    Il faut voir les sarcasmes adressés à Copé avec son pain au chocolat. Même Télérama, issu de « témoignage chrétien », a laissé passé un courrier de lecteur en ce sens.
    C’est que quelque que soit le gouvernement, de gauche ou de droite, nous sommes depuis longtemps en socialisme, et l’anecdote, l’individu donc, n’a pas voix au chapitre.
    Qui ne s’est pas fait rembarré en réunion syndicale pour avoir voulu aborder un fait anecdotique ? « C’est un cas individuel, il y a plus important ! ». Où nos délégués apprennent-ils ce genre de répartie coupe bec ? Durant leur nombreuses heures de décharge ?

  4. Nos traditions chez nous et leurs traditions chez eux et les conflits disparaissent!

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