Christine Lazerges, exemple de pénaliste acoquinée aux socialistes et récipiendaire de leurs honneurs

Un certain nombre de pénalistes croient faire oeuvre de progrès en prolongeant l’enseignement de Beccaria, qui faisait partie des Lumières. Le problème est que le contexte actuel n’a rien à voir avec celui de l’époque où il écrivit.

Quand on voit comment les victimes des islamistes ont pu souffrir, décapitées, égorgées, réduites à n’être que de la chair humaine broyée, perdant toute leur dignité, comment ne pas être révolté lorsqu’en face, on nous dit qu’il faut bien traiter les djihadistes pour leur redonner le goût de la vie en prenant soin d’eux? Les droits de l’homme des victimes, qu’en fait-on?

Il faut mettre en cause un certain nombre d’intellectuels, parmi lesquels notamment des pénalistes liés aux socialistes.
Un exemple de pénaliste acoquinée aux socialistes et récipiendaire de leurs honneurs : Christine Lazerges.

 

Christine Lazerges, née Rothé le  à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), est une femme politique française, professeur de droit privé et sciences criminelles à l’Université Panthéon-Sorbonne. Elle est actuellement présidente de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), l’Institution de protection et de promotion des droits de l’homme française accréditée par les Nations unies.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Christine_Lazerges

http://www.cncdh.fr/fr/presidente

Nommée présidente de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) en août 2012, Christine Lazerges a entamé un second mandat de trois ans à ce poste. Ancien député socialiste, cet professeur émérite de droit privé et de sciences criminelles à l’université Panthéon-Sorbonne, Paris 1, est sévère sur les choix du gouvernement de Manuel Valls au regard des garanties des libertés. Elle estime que cette déconstruction du droit a commencé il y a trente ans.

Depuis cinquante ans, on assiste à un ­renforcement des droits ­fondamentaux et des libertés individuelles. Les lois­ ­antiterroristes actuelles sont-elles ­une parenthèse dans cette évolution ?

Malheureusement, nous sommes dans un mouvement de régression qui n’a rien d’une parenthèse. On a commencé à déconstruire nos principes protecteurs des libertés en 1986, avec la première loi antiterroriste. Peu à peu, une procédure pénale « bis » pour certaines catégories d’infractions s’est construite. Une forme de procédure « Bison futé », qui s’écarte du droit commun et des garanties habituelles au prétexte qu’elle concerne les plus dangereux des délinquants.

Et ensuite, cette procédure ­exceptionnelle a été élargie…

Elargie sans cesse au fil des lois qu’on empile, souvent en réaction à des événements dramatiques, mais sans prendre le temps de la réflexion et sans avoir une vue d’ensemble. De 1986 à 2015, pas moins de trente réformes toujours plus répressives ont été adoptées par le Parlement. En novembre 2001, par exemple, quelques semaines…

http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/03/03/christine-lazerges-le-nouveau-droit-penal-se-construit-sur-des-sables-mouvants_4876124_1653578.html

et des extraits de cet article :

Christine Lazerges avait pourtant prévenu en prenant ses fonctions en 2012. « Militer en faveur des droits de l’homme à l’étranger c’est bien, mais regardons ce qui se passe chez nous… » En haut lieu, on ne pensait sans doute pas qu’elle prendrait autant à cœur son rôle de vigie.

Et qu’elle martèlerait, dès qu’elle en a l’occasion, que « les droits de l’homme sont universels, indivisibles et interrogeables, et ce quel que soit le contexte ou les individus concernés ». Qu’importe les procès en angélisme faits parfois à la CNCDH, sa présidente persiste et signe. Son mantra : « Rester ferme, toujours, sur les droits fondamentaux. »

Une conviction qui lui vient de loin. De son éducation protestante. Des regards malveillants dont il fallait protéger son petit frère trisomique. De ses premiers engagements d’adolescente en faveur de l’indépendance de l’Algérie. De son début de carrière en Côte d’Ivoire où elle a constaté, impuissante, l’entre-soi des expatriés occidentaux.

(…)

Après quatre ans en Afrique (1975-1979), la famille s’installe à Montpellier. Et rêve de nouveauté. Ça tombe bien, l’alternance politique se profile. À peine encartée au PS, Christine Lazerges se fait happer par Georges Frêche, maire de la cité.

(…)

La dissolution de l’Assemblée nationale par Jacques Chirac en 1997 lui offre l’opportunité de se présenter aux législatives ; le maintien de deux candidats de droite face à elle au second tour lui offre la victoire. La 3e circonscription de l’Hérault, a priori imprenable, bascule dans le camp socialiste.

Voilà Christine Lazerges propulsée députée, vice-présidente de la commission des lois et peu de temps après… vice-présidente de l’Assemblé nationale.

Elle y porte des textes importants, notamment la loi sur le renforcement de la présomption d’innocence (2000) en tant que rapporteuse. Un texte qui permet de faire appel des verdicts d’assises, encadre la détention provisoire ou interdit la diffusion de photos présentant des prévenus menottés.

Un rapport remarqué sur la justice des mineurs

Elle rend à la même époque deux rapports remarqués. L’un sur la justice des mineurs, où elle s’oppose frontalement au tour de vis sécuritaire réclamé contre les « sauvageons » par Jean-Pierre Chevènement, lorsqu’il était ministre de l’intérieur. Un second sur la traite des êtres humains en France, qui eut le mérite de révéler l’ampleur d’un phénomène considéré jusque-là comme circonscrit aux pays en développement.

Son mandat achevé, elle reprend le chemin des amphis d’Assas pour y superviser de nombreuses recherches en droit pénal.

(…)

http://www.la-croix.com/France/Exclusion/Christine-Lazerges-vigie-des-droits-de-l-homme-2016-05-02-1200757297

Petits compléments :
– « La croix » semble ne pas avoir compris une phrase surlignée où il est écrit « interrogeables ». Je pense que C. Lazerges avait dit plutôt « indérogeables », ce qui est plus cohérent avec le reste de son propos.
– il serait intéressant de savoir ce que dit son rapport sur le racisme : celui qui est dirigé contre les blancs y est-il évoqué ? http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/05/02/christine-lazerges-la-france-prend-conscience-qu-elle-est-multiculturelle_4911862_3224.html
– concernant Beccaria, il n’est pas question de remettre en question son apport décisif. Bon nombre de ses principes sont fondés mais Beccaria connaissait un monde qui n’est pas le nôtre.
A ce sujet, d’ailleurs, on peut écouter l’émission de radio suivante qui évoque l’oeuvre de Carl Schmitt et la façon dont il a montré comment la guerre s’était transformée, comme la notion d’ennemi a évolué à cet égard aussi. Le terrorisme que nous connaissons aujourd’hui, le génie Beccaria en ignorait l’existence.
http://www.franceculture.fr/emissions/les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance/qu-est-ce-qu-une-guerre-24-carl-schmitt-comment

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12 Commentaires

    • Caricaturale, oui, c’est le mot, voici une citation de son entretien avec le monde (lien donné plus haut):
      « (les citoyens) comprennent, au lendemain du 7 janvier et du 13 novembre, que la clé réside dans le mieux vivre ensemble. La France est en train de prendre vraiment conscience qu’elle est une nation multiculturelle ».
      La clé de quoi ? La clé pour mettre fin aux attentats, au terrorisme ? …

  1. LA CHAMPIONNE DES DROITS DE L HOMME ET DU MULTICULTURALISME NON EFFECTIF DANS LES PAYS MUSULMANS CONTRAIRES AUX LOIS D ALLAH AH LES GRANDES IDEES COMME LE COMMUNISME OU SOCIALISME DONNANT LES GOULAGS ET LES KHMERS ROUGES L ENFER EST PAVE DE BONNES INTENTIONS UN LIVRE A LUI OFFRIR LE PRINCIPE DE LUCIFER VIDEO EXPLICATIVE SUR NET

  2. Aujourd’hui ce n’est plus les droit de l’homme, c’est les droits et protections pour des crapules de djihadistes et couvrir leurs crimes contre l’humanité.
    Et nous les européens les plus grand reniés et exclus, et les plus grands discriminés du système d’escrocs aux pouvoirs.
    Qu’elle commence par faire respecter le référendum dans tous les pays européens, pour rétablir la démocratie contre la dictature de Bruxelles, après on verra.
    Le pouvoir aux peuples!, pas aux élus,ni aux euro- députés et encore moins à l’Islam, dehors!.

  3. https://www.franceinter.fr/economie/loi-travail-un-amendement-laicite-divise
    On ne sera pas surpris de voir que C. Lazerges ne veut pas que le voile puisse être interdit en entreprise (heureusement que toutes les Christine ne sont pas comme elles!).
    Il faut écouter l’extrait audio sur France inter et non ce qui est écrit sur la page car France inter a mal reporté ses propos (décidément…).
    Il faudrait voir d’où sort cet article 1er Bis A dont il me semble qu’il n’était pas question jusqu’à présent dans le débat sur la loi Travail… remettre l’ouvrage sur le métier donc, reprendre où nous nous étions arrêtés avec l’arrêt de la CJUE, voir si les formules sont les mêmes, ce que cela change ou pas. Je suis un peu perdu sur les dernières évolutions en matière de voile en entreprise ! Qui est l’auteur de cet amendement ? Je ne trouve pas grand chose sur internet pour l’instant.

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