Dans leur voiture depuis 4 ans, ils attendent un toit…

Il paraît qu’ils ne viennent pas aux rendez-vous (ils s’estiment non présentables), il paraît qu’il manque un papier administratif pour leur dossier de logement social…

Tout cela est sans doute vrai.
Je ne supporte pas l’assistanat, mais je supporte encore moins le deux poids-deux mesures.

J’imagine que quand on vit dans la rue (parce que dans une voiture, c’est dans la rue) depuis 4 ans, on se sent un peu déconnecté. Et on devient, hagard, n’osant rien, ne sachant rien, à l’heure où l »on demande à tous d’utiliser un ordinateur pour des démarches simples, croulant sous la honte. La honte du capharnaüm que regardent de travers les voisins dans les parkings (c’est pas rien, toute une vie qui tient dans une voiture…même quand on n’a pas grand-chose), la honte de ne pas se sentir propre tous les jours, d’avoir le sentiment, peut-être, de sentir mauvais. L’article de Nice matin ne précise pas comment ils font pour recevoir leur courrier, comment ils font pour la toilette, pour les toilettes… mais on peut imaginer les difficultés, le parcours du combattant chaque jour. Quant à l’hiver et ses nuits glacées passées dans une voiture…

On me dira que je suis mono-maniaque, c’est vrai. Mais je ne peux lire l’article ci-dessous sans penser, aussitôt, à l’armada d’assistantes sociales à disposition de la moindre famille d’immigrés ne parlant pas français, n’ayant pas le moindre papier, qui se permettent même, en sus, pour certains, d’insulter les auxiliaires sociaux, les employés de Préfecture ou de la Caf, et la France en général…

On me dira que je suis mono-maniaque, c’est vrai. Mais je ne peux lire l’article ci-dessous sans penser, aussitôt, à l’hébergement d’urgence réservé aux délinquants que sont les immigrés clandestins, au dévouement des associations droidelhommistes (chez elles les hommes ne sont pas tous égaux, seuls les étrangers peuvent prétendre à quelque chose), aux cas sociaux lourds qu’on ne sait pas où mettre mais qu’on met forcément quelque part quand ils sont étrangers…

Ce qui se passe en notre belle France dépasse l’entendement. Et nourrit notre révolte.

Dans leur voiture depuis quatre ans, ils attendent un toit

Trouvant refuge dans leur véhicule à la suite de difficultés, ce couple n’a d’autre choix que d’errer de parking en parking. Une situation dont ils désirent sortir en trouvant un logement

Le coffre plein et le coeur gros. Jeannette et Marc (les prénoms ont été changés) vivent comme cela depuis maintenant quatre ans. À errer de parking en parking avec pour seul horizon leur pare-brise.
À bientôt 50 ans, cette native du Var et cet Antibois « du cru » ont déjà pas mal valdingué. Avec des cahots, des hauts, des bas.
Pour se retrouver respectivement conducteur et passager d’un voyage qu’ils n’ont pas choisi. Contraints à vivre dans leur voiture. Et c’est sur une place de stationnement, dans le sous-sol d’un supermarché de la cité des Remparts, que le couple résume son parcours: « Après notre rencontre, nous avons habité chez une amie. Mais ça ne s’est pas très bien passé. »
Logés temporairement à Nice, chez la mère de Marc, les deux compagnons tentent de trouver une solution. Ce sera un hôtel à Juan-les-Pins. « C’était insalubre mais mieux que rien. Mais du jour au lendemain, le gérant a demandé à tout le monde de partir », souffle-t-elle dans son gilet fatigué. Élimé par les nuits d’angoisses passés sur un siège défraîchi. À « rester constamment sur le qui-vive, à ne plus dormir ».
Parce qu’ils savent que l’imprévu ne prévient jamais avant de rappliquer. « On nous a déjà cassé la vitre, des gens sont venus squatter dans le véhicule, et même si on ne possède rien de valeur, on nous a volé des affaires… »
« À VIVRE COMME CELA, ON SE SENT ABANDONNÉS »
La liste s’égrène dans la voix du quinquagénaire, casquette vissée sur la tête. « Tous les jours, on change d’endroit. On est ici, on est là. Et quand on s’arrête, on fait en sorte de ne pas se faire remarquer, on ne laisse aucun déchet derrière nous », précise Jeannette en baissant les yeux. Regard lourd de sens pour elle et pesant pour les passants: « Ça fait mal. On se sent comme des animaux. Et quand les gens se garent à côté de nous, ils redémarrent aussitôt… » Soupir.
L’histoire d’un quotidien rythmé par les claquements de portière et les vrombissements de moteur. Des journées qui se ressemblent indéfiniment: scruter la jauge d’essence, acheter de quoi se nourrir, trouver un endroit « sûr », écouter la radio, lire le journal…
Survivre.
Et espérer. À demi-mot.
« Parfois je remplis une grille de loto. C’est bête, mais on ne sait jamais », lâche-t-elle les yeux humides. Embués par cette vie cabossée: « On se sent abandonnés.« 
Elle se reprend, fouille dans sa poche. Et sort une annonce pour un studio, des tarifs d’hôtel, des numéros à rappeler. Autant de portes qui se ferment avant de s’entrouvrir.
Cadenassées? « Je touche une pension d’invalidité et elle une allocation pour adulte handicapé. On pourrait assumer un petit loyer ! Mais il faudrait être présentable pour se rendre à des rendez-vous« , souligne Marc dans sa barbe plus que fournie. Et même s’ils sont en contact avec l’aide sociale, les solutions proposées leur sont « inenvisageables »:
« On nous propose soit un placement en foyer, soit un logement pour un mois ou deux. Cela voudrait dire débarrasser la voiture pour ensuite y retourner? » Pas question.
« Nous avons un dossier pour un logement social, on attend…« , indiquent-ils sans vouloir accabler quiconque devant la machine administrative « longue à mettre en route ». Mais eux, ils n’en peuvent plus d’attendre. Parce que dans ce contexte s’ajoute la détresse de « problèmes de santé ».
Traits tirés, Jeannette lâche les mots qui résonnent dans le souterrain: « On ne demande pas l’aumône, juste un toit. »
Les services du Centre communal d’action social (CCAS) affirment « suivre » le dossier de Jeannette et Marc avec leur équipe de travailleurs sociaux. Du côté du service logement de la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis: « La demande de logement social a été renouvelée au nom du monsieur. Nous lui avons donné deux rendez-vous qu’il n’a pas honorés. De plus, le dossier n’est pas complet. Il nous manque une pièce administrative. Mais évidemment,ils peuvent nous contacter pour régler ce problème…« 
http://www.nicematin.com/vie-locale/dans-leur-voiture-depuis-quatre-ans-ils-attendent-un-toit-41828

  

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20 Commentaires

  1. Je ne comprends pas: « soit un logement pour un mois ou deux. »
    ça leur permettrait de souffler, de se rendre présentable, et d’aller ainsi aux rendez-vous? Pourquoi n’ont-ils pas voulu?

  2. Comment ne pas être en COLÈRE !!! Face à une situation pareille. Nous sommes tous d’accord sur le fait que s’ils venaient du magreb, non seulement ils auraient droit à un logement mais en plus toutes les aides financières possible à un vie de pacha sans avoir à lever le petit doigt car les associations parasites viendrons immédiatement à leur secours en nous humiliant, nous culpabilisant, par la même occasion de ne pas pleurer devant leur sort. Nous devons compter que sur nous, entre nous les patriotes, l’état ne veut plus de nous, nous ne voulons plus d’eux. Faisons ce qu’il faut pour les mettre dehors le plus rapidement possible et sans retour possible pour eux de revenir au pouvoir un jour, pour qu’ils puissent recommencer leur cirque.

    • OUI TOUS DEHORS ET SANS RETOUR , COMME VOUS DITE ON NE VEUT PLUS DE LEUR CIRQUE !

  3. Comme depuis longtemps « la France le pays des droits de l’Autre »…

  4. Eh oui c’est comme ça tout pour l’émigré, rien pour les Français. La France est devenu un pays du maghreb et les Français n’ont plus qu’à partir. Flamby le mou n’est pas le président des Français, mais des étrangers.

    • C EST BIEN VRAI IL NE PENSENT QU AUX ETRANGERS ET NON AUX FRANCAIS !!!!!

  5. Quand je lis ça, je suis abasourdi, les bras m’en tombent, et les larmes me viennent aux yeux.
    Notre pays est devenu « tout pour l’autre, rien pour les nôtres ».
    Il est plus que certain que s’ils se prénommaient, Rachid et Farida, ils auraient déjà obtenu un toit, depuis longtemps. D’ailleurs ils ne seraient même pas allés à la rue. Parce que OUI, vivre dans sa voiture c’est LA RUE.
    D’ailleurs il faut noter que, quand on lit de telles histoires, ici et là, dans les journaux, il s’agit TOUJOURS de personnes ayant des noms et prénoms bien français.
    Vous avez dit bizarre?

  6. evidemment
    ils n ont pas la bonne couleur eux
    si non ils auraient un logement depuis lontemps
    j ‘espére qu ‘ils en trouverons un vite
    kénavo

  7. Conversion a l’islam et direction le vatican , il parait qu’il y a des chambres de libre là bas

  8. Inacceptable de voir ça en France. Et comme le dit l’article, ils se seraient appelés Fatima et Mouloud, ça ferait belle lurette qu’ils seraient dans un beau T2 tout neuf.

  9. Les pauvres gens espèrent quoi de la hollandie en socialoperie ? Changeons de régime !

    • deja qu ils s eloignent de paca et qu ils viennent en midi pyrennes les locations sont divisee par 2 ou 3 ,onpeut trouver des studios a 300 ou 400 ,avec la pension invalidante
      et autres ca peut passer …!!

    • OUI COMME VOUS DITES UN BON CHANGEMENT DE REGIME , C EST CE QU IL FAUT !

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