J’ai acheté, pour trois francs six sous, les deux tomes de « Sens et destin de l’art » de René Huyghe, un homme du vingtième siècle, et pour cause, il naquit en 1906 et quitta ce monde en 1997.
Deux livres d’occasion pour 2 ou 3 euros et de quoi s’occuper à moindre coût quand on ne peut plus sortir à cause de l’inflation…
Deux livres pour se replonger dans le passé et échapper à la bien-pensance. Deux livres des années 1960 où l’on disposait encore intégralement de la liberté d’expression.
Je ne sais quelle pérégrination m’amena à m’intéresser à cet auteur et cet ouvrage qui décape… René Huyghe était un brillant lettré, il avait fait ses humanités et faisait partie de l’Académie française.
Il avait aussi été un grand résistant sous le nazisme.
On ne peut pas en dire autant d’un certain François Mitterrand sous la présidence duquel René Huyghe est devenu persona non grata.
Un ancien collabo et un ancien résistant, deux visions opposées de la France, le premier ouvrant, de plus, la voie à l’islamisation de la France, il est vrai déjà bien entamée sous le centriste, ancêtre politique de Macron, Giscard d’Estaing.
René Huyghe n’a pas connu le XXIème siècle et c’est peut-être mieux pour lui car les analyses qu’il développait librement l’emmèneraient directement en prison !
Ses ouvrages n’en sont que plus précieux et rejoindront ceux de Jacques Ellul dans ma bibliothèque…
La page Wikipédia de ce grand homme mérite le détour :
René Huyghe, né le 3 mai 1906 à Arras et mort le 5 février 1997 à Paris 14e1, est un conservateur de musée, historien de l’art et psychologue de l’art français.
Il est notamment conservateur du musée du Louvre, professeur au Collège de France et membre de l’Académie française.
René Huyghe suit des études classiques au lycée Montaigne à Paris et au lycée Michelet à Vanves, puis une année d’hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand. Il suit ensuite des cours de philosophie et d’esthétique à la Sorbonne tout en préparant l’École du Louvre, avant d’obtenir une licence ès lettres.
En 1930, il est nommé conservateur-adjoint des peintures au musée du Louvre à Paris, puis, conservateur en chef et professeur à l’École du Louvre en 1937. Il fonde et dirige les revues L’Amour de l’Art et Quadrige.
Il est un des premiers à réaliser des films sur l’art, dont un Rubens primé à la Biennale de Venise et fonde la Fédération internationale du film sur l’art2.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en lien avec Jacques Jaujard, il organise l’évacuation des tableaux du musée du Louvre en zone non occupée et leur protection jusqu’à la Libération3. Parallèlement, il fait partie de la résistance dans l’état-major des groupes Veny.
En 1950, il est élu au Collège de France et occupe la chaire de psychologie des arts plastiques.
Le 2 juin 1960, René Huyghe est élu à l’Académie française au fauteuil n°5 occupé précédemment de Robert Kemp, par 15 voix contre 10 à Paul Vialar. Il est reçu dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne le 22 avril 19614,5.
En 1966, il reçoit le prix Érasme à La Haye. Il se définit comme psychologue et philosophe de l’art. En 1974, il est nommé directeur du musée Jacquemart-André à Paris et publie La Relève du réel. À cette époque remonte sa première rencontre avec le philosophe japonais Daisaku Ikeda.
En février 1978, il fait partie des membres fondateurs du Comité des intellectuels pour l’Europe des libertés6 (CIEL). En 1979, il participe, selon Alain de Benoist, à la rédaction sous le pseudonyme collectif de « Maiastra » de Renaissance de l’Occident ?, paru chez Plon7. Dans le même temps, il appartient au comité de rédaction de Nouvelle École8.
Bien qu’il soit l’auteur de nombreuses émissions sur l’art à l’étranger, il voit ses projets presque toujours refusés par les responsables des chaînes françaises. À partir de la victoire du candidat du Parti socialiste, François Mitterrand, à l’élection présidentielle de 1981, il devient persona non grata à la télévision française9.
Il préside la commission internationale d’experts de l’UNESCO pour la sauvegarde de Venise et le Conseil artistique des musées de France.
René Huyghe n’était pas compatible avec le socialisme façon Jack Lang et « institut du monde arabe ».
Deux passages introductifs de son ouvrage détonnent pas rapport à la propagande actuelle.
D’abord, il considère que l’islam a toujours eu des difficultés avec l’oeuvre d’art et l’image : il a « pendant des siècles, montré à son égard une méfiance invincible, qui a pesé lourdement sur le cours de son art, en le ramenant sans cesse vers une orientation décorative plus anodine« .
René Huyghe exprime ainsi une analyse tenue pour acquise avant la grande masturbation d’esprit socialiste autour de l’idée des « arts de l’islam ».
Pour René Huyghe, en réalité l’islam ne connaît pas d’art mais des décorations anodines.
De même, il estime que « tel un sismographe ultrasensible », l’art « enregistre les désirs et les craintes, la façon de concevoir la vie et le monde, les émotions familières, et la façon d’y vibrer propre aux hommes d’une même foi, d’une même race, d’une même époque, d’un même groupe social, d’une même culture ».
L’usage du mot « race » dans toute sa banalité ne dérangeait pas Huyghe, car cela correspondait à la façon de voir de son époque et l’ouvrage de cet académicien n’était en rien considéré comme un brûlot nazi… surtout de la part d’un homme qui avait participé à la Résistance.
Sur ce point, je pense que René Huyghe ne reconnaîtrait plus notre monde.
Je ne comprends pas comment des jeunes descendants de Français de souche notamment peuvent écouter Beyoncé, se reconnaître dans Maître Gims…
Pour moi cette « musique »n’atteint pas mes oreilles, n’effleure même pas mon âme, même avec la meilleure volonté. C’est un bruit de sauvage, je n’y trouve rien de mélodieux ou cohérent mais une bouillie musicale, tribale.
Force est de reconnaître pourtant que Gims comme Beyoncé ont beaucoup d’admirateurs qu’ils font vibrer en France même parmi les petits Blancs.
Il y a là un phénomène qui m’échappe. Je pense que l’homme occidental évolue aussi physiquement et physiologiquement du fait de cette acculturation mondialiste qui lui a fait oublier ce qu’est être Français.
On sait que l’évolution de l’être humain et son adaptation à son milieu, comme tout ce qui est vivant en ce monde (animaux, plantes…) sont très subtiles mais non moins puissantes.
Pourquoi tous les gamins ou presque ont-ils besoin d’orthodontie actuellement ?
Pourquoi 1 m 75 c’est devenu petit aujourd’hui comme taille, alors qu’il y a un demi-siècle, on passait pour grand à partir de 1 m 70 ?
Les animaux eux-mêmes s’adaptent très vite à leur environnement, comme les mésanges dont le bec s’est allongé pour s’adapter aux mangeoires depuis que les êtres humains ont pris l’habitude de les nourrir l’hiver en utilisant les mangeoires et graines vendues en jardinerie.
https://milan-jeunesse.com/mj/actus/forme-bec-oiseaux-dictee-mangeoires/
Il y a 20 ans les jardineries ne vendaient pas autant de nichoirs ou mangeoires pour oiseaux du jardin. En 20 ans le corps des mésanges a évolué sous l’influence de cette mode.
Alors je pense que René Huyghe avait sans doute raison en son temps, mais ne serait-ce que 60 ans plus tard, les petits Blancs se sont africanisés dans le grand melting pot plus ou moins réussi qu’a constitué l’entreprise de grand remplacement de la population.
Indépendamment de la mixité ethnique des enfants issus de la copulation de personnes de couleurs différentes, il y a sans doute une évolution physique qui nous échappe dans le grand remplacement… de la même manière que le bec des mésanges s’est allongé en 20 ans et de même que des personnes de couleur sont devenus sensibles à notre Art le plus classique qui ne représentait que des Blancs, des pièces de théâtre qui n’étaient jouées que par des Caucasiens etc.
Sur le second point donc son raisonnement a vieilli mais sur le premier point, à savoir qu’il n’y a pas d’art en islam, c’est un propos qui semble véridique.
L’immense Michel Tournier avait d’ailleurs fait du thème de l’image un point focal de la cristallisation du conflit de civilisation entre l’islam et l’Occident dans son roman délicieux « La Goutte d’Or » :
Tournier construit tout son roman autour de l’idée que l’image est source de perdition pour Idriss, ce Berbère venu en France pour y retrouver une photo volée, ne trouvera le salut que dans la calligraphie parce qu’elle est précisément négation de cette image.
Bien trop de gens vivent en France de cette idée finalement nouvelle qu’il y aurait un « art islamique » pour qu’on puisse espérer revenir à cette époque où loin de cet endoctrinement, Huyghe comme Tournier avaient pu s’inspirer de cette vacuité artistique de l’islam.
Maxime
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C’est évident qu’il n’y a pas et ( il n’y a jamais eu) d’art dans l’islam !
L’islam c’est l’obscurantisme et notamment la destruction totale de toutes les cultures !
Faites savoir concrètement au département des « arts » de l’islam du Louvre que leurs soi-disant « arts » de l’islam c’est du pipeau, du flan, du bidon, du vent, bref, de la propagande :
IMPRIMER l’article et l’ENVOYER par La Poste à un nom au hasard (typiquement celui le plus proche de votre nom à vous) parmi les employés listés sur la page
https://www.louvre.fr/recherche-et-conservation/departement-des-arts-de-l-islam
L’ADRESSE POSTALE PUBLIQUE du musée du Louvre se trouve sur la page
https://www.louvre.fr/mentions-legales
Pour imprimer l’article, https://www.printfriendly.com/p/g/ng65x4
Choisir taille de texte 100% et taille d’images 25%
Cliquer sur les icônes et chiffres « parasites » en fin d’article pour les effacer puis sur PDF, choisir Taille de la page A4, télécharger la version PDF en 4 pages et l’imprimer en 2 feuilles recto-verso, 1-2 et 3-4.
Mettre les feuilles dans une enveloppe, écrire nom et adresse, timbrer et poster.
C’est ce que nous disait mon prof d’histoire qui nous faisait visiter la mosquée de Paris en 1960.
Merci Maxime, je réfléchissais à cette question (art européen figuratif avec un cadre de vue,une perspective, une intention, une volonté de rivaliser avec la Création / art « islamique » avec décoration non figurative sur des surfaces de murs fermées, avec répétition presque infinie du motif, sans perspective, avec interdiction de rivaliser avec le Créateur), vous m’apportez la caution d’un véritable connaisseur…
Bonjour,
Merci, Maxime, pour cet article qui pose un problème très intéressant.
Mais je pense que la sensibilité artistique dépend de la culture reçue et non de la race.
Je me souviens de notre professeur de français qui citait Camus, si je me souviens bien, disant en substance : « Nourrissez les enfants de saloperies, adultes ils réclameront des saloperies. »
J’avais été très frappé, quand j’étais ado, par ce professeur de maths américain qui expliquait : « un enfant chinois élevé aux Etats-Unis, dans la culture américaine,gardera une apparence de Chinois mais aura une sensibilité américaine ».
Evidemment multiculturalisme, mondialisme, immigration de masse, repli communautaire rendent très difficile une telle situation actuellement.