Pour Biden, perdre la guerre c’est perdre les élections et risquer la prison

Il n’y a aucun répit à espérer dans l’Opération spéciale, tant que durera la campagne électorale américaine.

Le camp démocrate sait très bien que s’il perd les élections, Trump se lancera dans une vaste opération de règlement de comptes, après avoir été volé de sa victoire en 2020 et après avoir subi quatre années de persécutions judiciaires injustifiées, alors que les milliers de plaintes contre la fraude électorale ont toutes été classées sans suite. Le clan Biden pourrait bien finir derrière les barreaux.

Pour sauver les meubles, Biden, au plus bas dans les sondages, met tout en œuvre pour barrer la route à son adversaire et pour retarder une nouvelle débâcle en Ukraine après l’humiliante débandade d’Afghanistan.

– persécution judiciaire

– tentatives de rendre Trump inéligible

– poursuite de l’escalade militaire

L’Otan multiplie les exercices et manœuvres interalliées contre la supposée menace russe.

Les armes nucléaires entreposées dans cinq pays d’Europe sont remplacées par une version modernisée plus puissante.

Les bases militaires de Suède et de Finlande sont déjà dans le collimateur de Washington pour y installer troupes et armements américains. Le Pentagone ne cesse de resserrer son étau sur la Russie.

Alerte Nucléaire : 32 bases américaines supplémentaires en Europe à proximité de la Russie

Si Poutine était aussi irresponsable que les fous furieux de l’Otan, la planète serait déjà sous le feu nucléaire.

Avec un budget de 900 milliards de dollars et plus de 800 bases à travers le monde, la belliqueuse Amérique refuse l’inéluctable défaite en Ukraine. Elle devra pourtant s’y résigner car l’armée US n’est qu’un tigre de papier, pour parler comme Mao.

Selon le dernier bilan livré par Sergueï Choïgou, l’année 2023 s’est soldée par la destruction du potentiel de combat de l’armée ukrainienne.

Les forces russes «réduisent méthodiquement le potentiel de combat de l’armée ukrainienne», selon Choïgou

«Au cours de l’année écoulée, les pertes de l’ennemi ont dépassé 215 000 personnes et 28 000 pièces d’armement», a poursuivi Sergueï Choïgou, assurant que les troupes russes conservaient l’initiative «sur toute la ligne de front».

«Avec l’assistance de ses parrains occidentaux, le régime de Kiev continue d’envoyer ses soldats à l’abattoir et cherche tous les moyens possibles pour reconstituer les rangs de l’armée ukrainienne», a-t-il ajouté. Avant de conclure : «Cela ne changera pas la situation sur le front, mais ne fera que prolonger le conflit».

En décembre 2023, le ministre russe de la défense avait annoncé que l’Ukraine avait perdu 383 000 soldats depuis le début de l’offensive russe, dont 160 000 pour la contre-attaque de l’été 2023, qui fut une inutile boucherie.

Mais Kiev ne capitule pas et ambitionne de recruter 500 000 soldats pour combler ses pertes. Comment ? Mystère. L’essentiel est de tenir encore quelques mois jusqu’aux élections américaines.

La vérité est que la situation de l’Otan est des plus critiques.

Quand Poutine voit chaque jour 1 500 volontaires venir défendre la patrie, les armées occidentales n’arrivent plus à recruter.

L’armée américaine, malgré son budget colossal, n’attire plus les jeunes.

La crise du Covid, qui a chassé les militaires refusant de se faire vacciner, la défaite en Afghanistan, l’entrée du wokisme et des délires LGBT au sein des armées, ont eu raison de bon nombre de vocations à servir sous la bannière étoilée. Il est vrai que la jupe et les talons hauts chez les militaires masculins, ça fait désordre.

Ajoutons à cela le retard technologique de l’armée américaine, qui ne maîtrise toujours pas le domaine de l’hyper-vélocité, et on comprend que même la Navy n’a plus les effectifs suffisants pour armer ses arrogants porte-avions.

L’US Army comme en ’40

Pour ceux qui n’ont toujours pas compris ce qu’est l’armée russe de 2023, voici un rappel de la panoplie des armements dont disposent les soldats de Poutine.

“Missiles hypersoniques à portée illimitée grâce à leur propulsion nucléaire, drones sous-marins indétectables capables de provoquer un tsunami géant, armes de brouillage, également défensives, de guerre électronique, armes laser uniques au monde… avec un budget militaire approximativement dix fois moindre, la Russie est parvenue à rétablir l’équilibre stratégique avec les États-Unis, rompu après la guerre froide.”

Les roquets européens qui tiennent un discours belliqueux face à l’Ours russe alors qu’ils n’ont que trois jours de munitions à lui opposer, feraient mieux de reconstruire des armées dignes de ce nom au lieu d’armer l’Ukraine en pure perte.

Quant aux États-Unis, s’ils ont la prétention d’intimider Poutine avec les manœuvres Otan et en agitant la menace du nucléaire tactique, ils se trompent lourdement.

Dans tous les domaines, la supériorité technologique de Moscou est écrasante et le patriotisme russe est resté intact depuis 1945. L’Occident avachi n’a aucune chance.

Entendre Scholz, qui n’a toujours pas digéré Stalingrad, est à se rouler par terre. Il est pire que les Polonais alors que son armée est incapable de faire la guerre.

Il est temps d’en finir avec une escalade stérile et d’admettre que nous avons choisi le camp des perdants. Poutine ne perdra jamais cette guerre et le peuple russe le suivra jusqu’à la victoire.

Jacques Guillemain

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1 Commentaire

  1. À moins que Biden ne décède d’ici-là. Il paraît qu’il est devenu incontinent. Il aurait perlouzé sous le nez de Camilla, épouse de Charles III l’Écarlate.

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