Rien à voir entre islam et christianisme : "L'islam à la lumière de la foi chrétienne"

Un livre à lire :
L’islam à la lumière de la foi chrétienne, Henri de Saint-Bon, SALVATOR, 2016

Il n’est question, dans la bouche des hommes politiques, que du « vivre ensemble » qui semble une incantation obligatoire, presque un mantra,  censée nous  délivrer de tous les conflits présents et à venir.

Mais, au fait, ce fameux « vivre ensemble » consiste à vivre avec qui ? Avec les zoroastriens, ou  les adorateurs de l’oignon, ou avec certains  musulmans qui nous « enrichissent de  leur présence » ?

Ce que nous propose Henri de Saint-Bon dans son livre c’est une confrontation, en vérité, des deux univers. On ne peut parler de religion que chrétienne,  car l’islam est, comme l’indique frère Tarik, un « englobant ».

Dans son avant-propos,  il pose des bases solides : « il m’est apparu nécessaire de montrer que le catholicisme et l’islâm ont des doctrines incompatibles mais aussi que, par nature, ils diffèrent profondément ». Ce qui semble une évidence ne l’est malheureusement pas pour nombre de prélats et d’officiels de la sainte Eglise.  Dans ce livre il ne sera question que de l’islam sunnite.

En introduction,  Saint-Bon rappelle trois clivages fondamentaux ; le catholicisme est centré autour du credo il est donc dogmatique, tandis que l’islâm est d’abord une religion de pratiques ; l’Eglise est hiérarchisée tandis que le musulman  sunnite  est seul face à Dieu, et enfin comme indiqué supra l’islam est aussi et surtout un système politique et sociétal.

Henri de Saint Bon fait allusion aux toutes dernières recherches sur le Coran qui explosent littéralement en vol le fantasme d’un Coran « révélé »,  alors qu’il a probablement été écrit dans l’actuelle  Syrie, et non pas en Arabie saoudite, et dont le nom du  « prophète » Mahomet  est très proche phonétiquement du « paraclet »…

En revanche,  toutes les données scientifiques et archéologiques,  littéraires et historiques, ne font que confirmer l’existence du Christ et la véracité des Evangiles.

En Annexe,  il nous est proposé un lexique de mots catholiques et un autre de mots islamiques,  qui présente  l’énorme avantage de dire et définir les choses ;  une sorte de dictionnaire,  pour échapper aux mensonges.

Sur le terme de djihad,  on nous rappelle qu’il a deux sens : le djihâd majeur qui correspond à la lutte intérieure,  et le djihâd mineur qui est la guerre sainte. Selon le coran ceux qui le pratiquent sont les plus méritants. Le problème comme l’indique Saint-Bon c’est que dans le Coran,  il n’est  fait référence qu’à un   seul djihad et  c’est le « mineur »… C’est donc  un terrain  miné pour les adeptes  du « dialogue »,   car le concept de djihad majeur est très récent et surtout à usage de l’Occident.

Le mot de Taqiyya est également défini pour ce qu’il est,  à savoir « dissimulation » ; c’est un droit spécifié dans le Coran (3 ,28-29) qui autorise soit à pratiquer sa religion en cachette, pour éviter les persécutions,  soit ce peut être  une obligation pour tout musulman de mentir, du moins  chaque fois que le mensonge est utile à l’islam.

Cependant,  Henri de Saint-Bon loue le concile Vatican II d’avoir lancé le « dialogue inter religieux », tout en dénonçant ses risques, attitude un peu paradoxale, pour le moins,  surtout lorsque l’on sait les ravages  que cela provoque sur des esprits aussi peu formés que le sont ceux des catholiques d’aujourd’hui.

Il faut lui reconnaitre que s’il accepte d’être « ensemble pour prier » il n’est pas question de « prier ensemble ». Cette appréciation de la situation est un rien jésuitique.

Mais ce livre est là tout entier,  chapitre après  chapitre, pour éviter la confusion entre ces deux approches religieuses  très différentes,  et  que tout  oppose  en réalité.

Ce sont donc vingt-six chapitres répartis sur environ  200 pages,  qui abordent, en toute franchise et clarté, différents thèmes d’analyse.

Un petit tableau pédagogique conclut chaque chapitre.  Celui sur « Religion et état », par exemple, indique que, dans une vision musulmane, l’islam est à la fois une religion, un état  et une société, qu’il confond le spirituel et le temporel, que  la loi religieuse est la loi civile,  que la théocratie  peut être pratiquée, qu’il interdit à ses fidèles de le quitter sous peine de mort , et entrave l’exerce religieux des non musulmans ; enfin il est rappelé que la mosquée n’est pas qu’un lieu de prière mais aussi un lieu administratif. La vision catholique,  quant à elle,  défend la séparation du pouvoir et de la religion  (la laïcité),  reconnaît  pouvoirs politiques, ainsi que la liberté religieuse, ce qui est assez récent, il faut bien l’avouer…

Bref ce petit livre,  facile à lire  est une excellent approche pour un néophyte, qui voudrait savoir de quoi il parle, mais  qui devra ensuite aller un peu plus loin pour sortir des éventuelles ambiguïtés,  qui n’auraient pas été parfaitement  levées par ce texte.

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6 Commentaires

  1. ATTENTION a l’erreur,ce n’est pas une guerre de religion,la sharia est un code civile,incompatible avec un code républicain occidental en général,c’est du politique,ils nient tout simplement notre histoire et nos coutumes,ils ne veulent que le territoire,
    c’est tout ce qu’il y a a comprendre…

  2. « Le vivre ensemble est impossible », il faudrait que les musulmans arrêtent leur cinéma. Ils se comportent actuellement comme des enragés. Ils offrent un spectacle aussi navrant que déconcertant à tout le reste de l’humanité. Ils confondent le droit avec leur volonté personnelle, et veulent imposer au monde entier leurs us et coutumes.
    Ils sont par la suite totalement surpris et révoltés de constater que les autres les rejettent, eux et leur livre aussi contestable que contesté.
    Quand ils se rendront compte que personne n’est obligé de partager leur façon de vivre, la situation s’améliorera pour tout le monde. Dans le cas contraire nous avons … la guerre qualifiée abusivement par des psychopathes de « sainte ».
    À l’heure actuelle, on entend des personnes nous sermonner sur notre « islamophobie » en se référant perfidement à nos lois, alors que ces donneurs de leçons les enfreignent dés que possible. Les musulmans allèguent encore et une fois, leur livre saint copié sur la bible et le Talmud (et autres) pour légitimer leurs prétentions et superstitions.
    Des pouvoirs politiques ont « arrangé » à leur avantage le coran pour s’assurer la paix sociale. Ces autorités pour éviter toutes contestations, ont prétendu que le coran était le verbe incréé de Dieu. Ainsi les opposants étaient écartés au nom de Dieu lui-même de diverses manières, en passant par l’exil jusqu’à l’élimination physique.
    Cette façon de procéder est la signature du despotisme et des dictatures. Daesh en est un exemple achévé de ce genre d’idéologie totalitaire et de facto tyrannique.

    • Bonjour,
      Les totalitaires sont ceux qui divisent le Monde en deux : « eux » ou (exclusif) « nous ».
      C’est bien le cas de l’islam avec la division du Monde en « terre de la mécréance » et « terre de l’islam ».
      L’islam est donc parfaitement totalitaire.

  3. L’islam a la lumière de la foi chrétienne ne peut être qu’une hérésie. Si j’étais chrétien je me sentirais insulté d’être obligé d’élever au rang de religion une doctrine débile destinée à quelques imbéciles ignorants. Il n’y a pas de comparaison possible entre le christianisme et l’islam pour un chrétien. Un incrédule comme moi doit considèrer clairement l’islam comme une secte et non comme une religion en se fondant sur la notion de l’exemplarité. Le modèle chrétien me semble meilleur que le modèle musulman.
    Toutes les religions ont un contenu moral. Or depuis les grecs nous savons que la morale a une nature conventionnelle. Donc la religion est une convention. La multiplicité des dieux prouve surabondamment le caractère conventionnel du religieux. Les conventions religieuses prétendent être au service de dieu. Elles ne sont donc pas au service de l’individu. Elles expriment ce « service divin » par un pouvoir temporel exercé à travers les clercs qui en réalité aliènent l’individu au lieu de le libérer. Le rite religieux est une somme d’interditions. En plus, le contenu de la révélation spécifique à chacune des religions est impénétrable à la raison puisqu’il faut d’abord croire pour comprendre ! Il devient par conséquent impossible d’établir une doctrine qui serait commune. le caractère conventionnel en est que plus renforcé. Finalement une religion se réduit à ses rites qui prônent tous une privation pour l’individu et à son « esprit » clérical où les « clercs » sont plus ou moins adulés et fanatisé.
    De deux maux il faut choisir le moindre : Sous cet angle il faut bien avouer que le christianisme du XXI siècle est plus acceptable que l’islam qui pose l’intolérance en principe premier et par ses pratiques, excisions, halal etc… nous replonge au moyen âge. Objectivement les pratiques religieuses des musulmans sont incompatibles avec nos lois civiles, conventions elles aussi mais majoritaires… pour l’instant. Il s’agit de savoir dans quel monde on veut vivre : L’enfer musulman ou le paradis Laïque ? L’avenir est entre nos mains et si la majorité « silencieuse » des Français, pour moi « majorité lâche  » , à qui l’on propose un vivre ensemble écœurant cède devant l’islam, un fascisme avéré, tant pis pour elle ! Nous, nous aurons fait notre devoir, comme on dit.

    • Bonjour,
      Vous avez bien raison.
      Quand on nous chante,(si ce n’est la supériorité absolue de l’islam) que « toutes les religions sont pareilles » (sic), c’est faux.
      Aux yeux de la morale chrétienne de base, Mahomet est un criminel.
      Donc il ne saurait y avoir équivalence.

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