Cachou nous a gratifié d’un bel article émouvant, recensant les proches qu’il a perdus ou qui sont bien amochés par le vaxxin covid. Ecoeuré de tout ce que nous voyons et vivons depuis quelques années, il termine en disant qu’il regrette d’avoir fait des enfants, non qu’il n’aime pas ses enfants et ne soit pas heureux de les avoir, mais il a honte et il souffre de leur laisser un tel monde.
Bien sûr on ne peut que comprendre sa réaction, sa révolte… On aime tant ses enfants, ses neveux et nièces, les enfants de ses amis qu’on a peur qu’ils souffrent, tout simplement, on a peur qu’ils soient malheureux. C’est normal, c’est humain.Depuis le début de l’histoire, on accepte d’en baver dans l’espoir que la prochaine génération profitera de notre sueur, de nos larmes… Alors quand on marche à contre-courant et qu’on a l’impression que l’on va laisser aux jeunes un monde pire que celui que l’on a vécu, on est interpellé, remué, bouleversé, révolté…
Mais en même temps, en lisant Cachou, je me suis révoltée contre ce que je considèrerais, malgré toute l’amitié que j’ai pour Cachou par un abus de pouvoir et… une castration d’une certaine façon. Je m’explique ou plutôt je contre-argumente avec des questions à la Socrate :
-Au nom de quoi refuserait-on à nos enfants le droit de savourer les bonnes choses de la vie, l’amour, Mozart, Zola, les temples grecs ou le foot, les parties des tarot endiablées, les premières amours, le bonheur de recevoir le premier sourire d’un bébé ?
-Au nom de quoi refuserait-on à nos enfants le droit de se passionner, de se battre pour un autre monde, pour un monde meilleur ?
-Qui sommes-nous pour refuser l’appel de la vie ? L’appel à la vie ?
Nous qui avons la chance, oui, je dis bien la chance d’être vivants au moment où tout change, où le changement d’ère est en cours, nous qui avons la chance de voir le changement de monde, d’ère… nous voudrions que, à jamais, nos propres enfants, la chair de notre chair, n’aient pas cette chance ? Nous voudrions n’avoir des enfants que pour qu’ils suivent un chemin de roses, sans échecs, sans souffrances, sans déceptions, ? C’est trop souvent ce chemin sans épines qui amène les gosses de familles friquées/privilégiées à tomber dans la drogue, histoire de vivre autre chose… Tandis que les autres construisent, se construisent, fondent des familles avec des personnalités, des courageux, des gens sains… Il faudrait que l’on privât les générations suivantes de l’apport de nos descendants ? Il faudrait que l’on fît délibérément disparaître les futurs Einstein, Pasteur, Molière, Socrate, Napoléon, Condorcet, Hugo, Clemenceau… ?
Et les constructeurs de nos futures cathédrales ? Et les futurs Mozart qui amèneront nos descendants dans des moments d’extase, de bonheur intense ? Il faudrait refuser de les faire naître ? Mais ce serait monstrueux.
Enfin, soyons pragmatiques et politiques. Je vois autour de moi beaucoup de jeunes adolescents qui en veulent. Qui ont l’esprit critique (avec ou contre leurs parents), qui osent, en classe, affronter leurs profs gauchos pour défendre Poutine, pour critiquer l’immigration et la vaxxination Covid ou l’UE avec des arguments de poids. Ils sont curieux, ouverts, cultivés… et décidés à défendre leur point de vue, à se battre (et se battre est aussi une façon de se sentir exister) et ils sont heureux d’être là, vivants, ici et maintenant et d’avoir un chemin à faire, des choix à faire, une vie à vivre, avec ses mauvais et bons moments.
La vie peut être une salope, surtout quand sont aux manettes des ordures comme Macron, der Leyen, Gates, Schwab… mais qui sommes-nous pour décider que nos enfants devraient être privés du plaisir de choisir, de se battre, de la fierté de faire avancer les choses ou au moins d’avoir essayé ?
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Les enfants c’est la vie et être projeté dans l’avenir. Un enfant , c’est la création ,l’éternité devant nos yeux. L’enfant est un don de Dieu (le Christ est apparu au Monde sous forme d’un enfant) , de la Nature. Tant de personnes ne peuvent avoir d’enfants que c’est là une grande injustice.
Mêler cela à la basse politique du moment est une aberration.
Il nous faut regarder ce qu’il y a de beau
Le ciel gris ou bleuté, les filles au bord de l’eau
L’ami qu’on sait fidèle, le soleil de demain
Le vol d’une hirondelle, le bateau qui revient
L’ami qu’on sait fidèle, le soleil de demain
Le vol d’une hirondelle, le bateau qui revient
Brel
https://youtu.be/A-2vFPq82-w
Merci pour ce rappel qui émeut aux larmes une amoureuse de Brel qui a passé des années à l’écouter et le sait par coeur
Je pense que les enfants, de nos jours, n’ont plus l’esprit de se battre et non plus d’esprit tout court.
Un bébé né ce matin aura 15 ans le 2 mars 2038…
2038. 3 quinquennats plus tard (si le système ne change pas), 1000 décapitations plus loin, 10000 mosquées, 90 millions d’habitants dont 30 millions de souche, etc…
On peut comprendre l’appréhension de certains.
Je suis né à une époque pleine d’espoir, à la fin des années 40. Mes parents soufflaient enfin. Quel espoir peuvent avoir les parents en ce moment?
Il m’arrive aussi de désespérer. Mais mes enfants sont le plus beau cadeau de la vie. Pour eux, je veux me battre. Et c’est à moi qu’il revient de leur montrer le beau, de leur faire préférer le bien plutôt que le mal, de leur donner le goût des choses bien faites, de choisir ce qui est juste. C’est à moi de leur faire aimer la vie, si dure soit-elle. Garder espoir est le meilleur moyen d’améliorer les choses. La roue tourne toujours. J’en profite pour remercier ceux qui m’ont répondu pour les vaccins. Courage à tous. Nous allons nous en sortir.
Il ne faut jamais regretté d’avoir des enfants au contraire c’est une bénédiction de les avoir. Si les Bobos gauchos Ecolos sectaires des centres villes ne veulent pas d’enfants tant pour eux car ils sont névrosés idéologiquement par les conneries Écolo mais les campagnards et autres souhaitent avoir des enfants et de les éduquer jusqu’au bout pour qu’ils deviennent des adultes responsables malgré que le monde est pourri par le Wokisme et les crises économiques…
Les articles de Christine et Cachou soulèvent une question existentielle: ou serais-je dans 5 ans, 10 ans, 20 ans, 50 ans? Mais, me direz-vous (du moins la plupart d’entre nous), dans 50 ans je ne serai plus là. C’est cela la question! Et la réponse est, à chaque fois, strictement individuelle. Nous ne sommes pas responsables de la réponse apportée par chacun à cette question y compris nos enfants. Il n’y a pas d’amour sans liberté ni liberté sans amour. La durée de nos existences importe peu, c’est sa qualité et sa destination (de mon point de vue) qui compte. Il s’agit surtout d’un état intérieur bien plus que de circonstances extérieures.
On reconnaît là mon ami gigobleu philosophe et croyant. Effectivement nous ne sommes pas responsables des décisions de nos enfants de mener leurs vies, mais nous ne pouvons pas nous détacher de l’idée qu’elle sera la meilleure si le monde qui les entoure et encore un monde de valeurs, de bon sens et d’existence civilisationnelle. Ce qui est actuellement tout l’inverse en train de se passer.
La qualité de vie est évidemment très importante, mais la longévité l’est quand même tout autant. L’âge n’a jamais arrêté les gens de vivre, tout le monde veut aller le plus loin possible tant que la nature le laisse sur terre.
Quant à la phrase de mon ami : « Il s’agit surtout d’un état intérieur bien plus que de circonstances extérieures. » c’est, de toute évidence, une allusion à la vie après la mort terrestre. Que je partage avec lui complètement.
Je ne parle pas de la vie après la mort. J’évoque un état de paix intérieure très réelle et expérimentable ici et maintenant.
Je n’avais pas bien compris, désolé !
Beaucoup de jeunes gens me disent qu’ils réfléchissent à ne pas avoir d’enfant, pour les raisons énumérées.
A chaque fois je leur répond » je connais des vieux qui étaient mômes il y a 80 ans. Ils ont connus la dalle, la trouille, des soldats allemands ( le camp des méchants) plus humains que des voisins collabos. Certains ont perdu un proche qui était résistant ou de la tuberculose…Ces gamins ont survécu et m’ont raconté leur histoire. Ils sont en vie, et ils sont vivants! La vie leur a fait des coups horribles, et leur a donné un cadeau: la niaque, la résilience. »
De ces vieux toujours là, il y en a qui rigolent encore de la vie, et d’autres qui ont le coeur dessèché, mais ils sont toujours là! Et ils m’enseignent, à plus de 40 ans…
Je veux croire que nos enfants seront cette prochaine fournée de gens qui reconstruiront le monde. Laissez-moi rêver s’il vous plaît.
Bonjour,
Merci pour cet article !
Le but de macron et ses sbires, c’est bien de ne plus faire d’enfants par l’appauvrissement, non ?
Pour mieux nous remplacer.
RÉPONSE À CHRISTINE 3 SUR 3
Mais le mondialisme, c’est la Corée du Nord, c’est Pol Pot, c’est Mao, c’est Hitler. Qui voudrait voir ses enfants vivre dans de telles sociétés ? Quels avenirs et quelle vie auraient-ils si on en arrivait là, comme cela commence à l’être, petit à petit, à doses homéopathiques mais permanentes et régulières ? Peut-être n’y arriverons pas ? Mais, pour le moment, nous y courrons.
Ta plaidoirie pour la vie est très réconfortante, encourageante. Elle est très belle. Mais elle ne me convainc qu’à moitié, hélas, mille fois hélas…
😊
RÉPONSE À CHRISTINE 2 SUR 3
Mais maintenant ? Quand on observe l’immense destruction de notre pays par les gauchistes puants et écolos dégoulinants de merdes, les votes de ce peuple idiot, imbécile, et suicidaire depuis 50 ans, et l’installation du mondialisme avec acharnement, le Grand remplacement, une Europe qui veut détruire tous les pays pour ne faire qu’un amalgame gluant corvéable à souhait, que pensez ? Quelle horreur nous laissons à nos enfants…
Quel parent aimant ne pense-t-il pas, devant un enfant très gravement malade, « Si je pouvais prendre sa place ! » ?
Oui, mes remarques pessimistes (que tous les patriotes connaissent bien !) n’enlèvent rien à ton très beau texte de vie. Et c’est vrai, la vie est un combat mais ceux à venir seront terribles par la volonté suicidaire de ce peuple français con comme c’est pas possible. Oui, Christine, tu as raison.
RÉPONSE À CHRISTINE 1 SUR 3
Ah ! Quel bel article ! Comme le dit mon ami Argo » Magnifique plaidoyer pour la vie ! ». Et c’est bien vrai. Comme pour beaucoup de questions existentialistes, il y a beaucoup d’arguments convergents et divergents. Oui, bien sûr, nous n’avons aucun droit de priver notre descendance d’exister, cela est d’une telle évidence !
L’ennui, c’est que cette descendance compte bien plus que notre propre vie. Combien de fois ai-je dit à mes enfants : »Si toi ou moi devait disparaître, ce sera moi absolument ». Comme beaucoup de parents aimants, je suis prêt à donner ma vie pour un de mes enfants et je n’hésiterai pas. Tu as donc pleinement raison, Christine, par ton article.
Le problème, c’est que nous avons tous connu les 30 glorieuses ou tout avenir, tout projet, toute construction privée et professionnelle, enfin tout pouvait se réaliser si on y mettait le travail nécessaire. La société était beaucoup plus humaine, nos racines existaient à fond dans tous les secteurs, et le bon sens l’emportait.
On parle encore de Socrate. Ses parents l’ont laissé « devenir » !
Moi, je n’ai pas eu le rôle de parent à jouer, à assumer. Je ne l’ai pas voulu, l’ai refusé même. Parce que j’ai eu très tôt la conviction que j’allais reproduire les méfaits que j’avais subi. J’en ai eu de manière fulgurante la certitude ! Ni regrets ni remords. C’est maintenant seulement que j’en aurais les capacités. Mais il m’a fallu détruire reconstruire et ça m’a pris toute la vie. Ni regrets ni remords. les enfants n’appartiennent qu’à eux mêmes. Les parents sont les garants, pas les propriétaires.
Tu as fait le choix, avec ta femme, de ne pas procréer. Il t’appartient, et si tu l’as décidé, comme tu le dis d’ailleurs dans ton post, c’était le meilleur choix pour toi.
J’ai fait le choix inverse en ayant trois enfants que je n’ai jamais regrettés évidemment. Mais je n’aurais jamais aussi imaginé la déchéance et la décadence épouvantable de notre pays, et la volonté incessante depuis 50 ans de la part des dirigeants, royalement élus par le bon peuple, de remplacer la population française et d’une façon plus générale occidentale par l’Afrique.
Mais Christine nous donne par son article de bonnes façons de croire encore à l’avenir. Elle n’a peut-être pas tort, seuls nos enfants pourront le dire car nous, nous ne serons plus là.
Magnifique plaidoyer pour la vie! De plus, pour nous, c’est aussi une question de la survie de notre civilisation. En face, le camp du mal (l’islam) prolifère. Si nous ne voulons pas disparaître, il faut assurer notre descendance.
Tellement vrai et bien dit Mme Tasin, la vie et l’intelligence sont plus fortes que tout.