Merci à François des Groux qui nous a signalé l’article ci-dessous avec ce très judicieux commentaire :
« De plus en plus d’Aliens non assimilables et qui ne nous veulent pas du bien alors que l’on nous enlève nos moyens de défense avec la complicité des politiques et des médias… ça sent l’avenir façon Empire byzantin. »
La France est-elle prête à la guerre ?
CHRONIQUE. Les mots se durcissent. La posture aussi. Mais l’histoire nous a montré que, sans préparation, cela ne suffisait pas en temps de conflit.
Par Arthur Chevallier*
L’Union européenne essaie de prendre sa revanche sur la paix en utilisant la guerre. Discutée, contestée, souvent rejetée, l’Europe avait un mérite : neutraliser les conflits. C’était d’ailleurs sa raison d’être. Depuis l’invasion de l’Ukraine, elle adopte une posture martiale : le refuge s’est transformé en caserne. Avions, chars, missiles : le champ lexical a été renouvelé.
Emmanuel Macron le répétait à Munich : les Européens doivent s’attendre à un conflit long. La guerre implique, dans n’importe quel imaginaire, un général en chef, un état-major, des officiers supérieurs, au moins des soldats, bref une armée à contester, à soutenir, où s’engager. Ce dont l’Europe n’est pas, ou presque, pourvue. Si la guerre éclate, ça n’est pas l’Europe qui la fera, mais la France. Est-elle prête à être à nouveau une puissance belligérante ?
Les leçons du passé
Depuis la moitié du XIXe siècle, la France commence mal ses guerres, quitte à bien les terminer. En 1870, une génération était impatiente de montrer à la Prusse qu’elle n’avait rien perdu de sa superbe depuis la bataille d’Iéna (1806). La débandade et l’humiliation ont été d’autant plus traumatisantes que personne ne doutait de la France, c’est-à-dire de son talent, de sa détermination, de son unité, bref de son habileté à remporter une bataille.
Quant à la défaite de 1940, inutile de revenir ici sur l’essai mille fois cité de Marc Bloch, L’Étrange défaite, dans lequel l’historien décrit un pays abandonné par ses chefs, et pas seulement militaires. Dans le cas de la guerre de 1870 comme dans celui de la Seconde Guerre mondiale, personne ne s’étonne de l’issue du conflit. Les analyses sont téléologiques : tout aurait indiqué, dès la première minute, la catastrophe à venir.
Il n’en va pas de même pour la Première Guerre mondiale. Inhumaine, sanglante, abominable, les adjectifs ne manquent pas pour résumer un traumatisme dont le XXe siècle ne s’est jamais remis. Le neveu de Jules Ferry, Abel Ferry, secrétaire d’État, député, mais aussi combattant (il meurt au front) entre 1914 et 1918, a tenu un journal intime où il a retranscrit quasiment au jour le jour ce qu’il a vu à la présidence du Conseil, à l’Assemblée, dans des réunions où se trouvaient des ministres, des généraux, etc.
Ces « Carnets secrets » sont un document exceptionnel, une sorte d’histoire de la Première Guerre mondiale par la bureaucratie. Le portrait qu’il dessine est effarant. Un président de la République, Poincaré, intelligent, volontaire, mais réduit à l’impuissance par la Constitution de la IIIe République, des ministres veules, calculateurs, mesquins, un haut commandement militaire dangereux, Joffre en tête, qui essaie par tous les moyens de s’affranchir du pouvoir civil. « Le Conseil se plaint de ce qu’en Alsace on accumule fautes sur erreurs. L’état-major nomme des sous-préfets, des juges, des notaires, sans en avoir le droit, ce qui fait que leurs actes seront nuls, et sans consulter le gouvernement. » Pour neutraliser la dérive dictatoriale des généraux, Ferry tente de faire voter une loi au terme de laquelle le Parlement exercerait un contrôle formel sur le Grand état-major. Chose extravagante : bien des députés refusent parce qu’ils craignent de porter la responsabilité de la défaite.
Quant à la logistique délétère et à la désorganisation du front, elles sont le quotidien d’un gouvernement débordé par l’incompétence de militaires qui n’avaient rien prévu ni prédit, pas même la guerre, les tranchées. Les difficultés d’ordre technique sont une chose, l’état d’esprit en est une autre. Personne, en France, n’était préparé à faire la guerre, ce qui est d’autant plus extraordinaire que les enfants étaient élevés, depuis vingt ans, dans le culte de la revanche sur la Prusse, bercés par le souvenir de l’Alsace et de la Lorraine.
L’impréparation parfois pire que la paranoïa
Si Emmanuel Macron croit à la possibilité de la guerre, comme il le dit, alors des conséquences doivent en être tirées. Du reste, comment lui en vouloir ? Son travail consiste à envisager toutes les possibilités ; mais une société n’appréhende pas du jour au lendemain un phénomène militaire. Il est plus facile de dire une sottise à l’Assemblée que de tirer un coup de feu. Ces remarques apparaissent extravagantes dans la mesure où Kiev paraît bien loin de Paris, mais l’impréparation est parfois pire que la paranoïa. Il n’est pas si simple, y compris pour le meilleur des ministres, de prendre des décisions qui engagent la vie, de s’abandonner au domaine de l’action, d’être soumis à parts égales au triomphe et au désastre, de quitter la relativité des mots pour l’absolu des faits.
La chose est d’autant plus vraie à propos d’un pays où la conviction la mieux partagée est le déclin. Abel Ferry écrit : « La génération des hommes de cinquante à soixante ans, qui aura gouverné la France pendant cette guerre [la Première Guerre mondiale], a eu son enfance traversée par la guerre de 1870 et le traité de Francfort. Il en est resté à tous, aussi bien aux fils de bourgeois […] qu’aux fils du peuple, une sorte de timidité, de peur de l’action et de méfiance de la France. »
Référence livre :
Abel Ferry, Carnets secrets 1914-1918, Paris, Grasset, 2005. Nouvelle édition. Préface de Nicolas Offenstadt, notes revues par André Loez
* Né en 1990, Arthur Chevallier est historien et éditeur chez Passés composés. Il a été commissaire de l’exposition « Napoléon » (2021), produite par le Grand Palais et La Villette. Il a écrit plusieurs livres consacrés à la postérité politique et culturelle de Napoléon Bonaparte et du Premier empire, Napoléon raconté par ceux qui l’ont connu (Grasset, 2014), Napoléon sans Bonaparte (Cerf, 2018), Napoléon et le bonapartisme (Que sais-je ?, 2021),ou encore Les Femmes de Napoléon (Grasset, 2022).
https://www.lepoint.fr/debats/la-france-est-elle-prete-a-la-guerre-21-02-2023-2509576_2.php
1,233 total views, 1 views today
Petit rappel, le ministre de l’Intérieur a en décembre et janvier 2023, demandé aux Français de rendre leurs armes dans les commissariats et gendarmeries. De ce fait, les autres des banlieues, peuvent en toute tranquillité faire leurs agressions sans risque. La police n’a plus de munition. Dormez braves gens, vous êtes en sécurité !
La question a le mérite de soulever le pansement là où le bât blesse.
Les généraux ont depuis longtemps tiré la sonnette d’alarme.
Mais on nous avait dit que l’Europe était construite pour nous garantir la PAIX.
Or, nous pouvons constater que cette UE nous entraine de toute force vers la GUERRE.
Il devient évident que l’UE ne remplit plus le rôle pour lequel elle a été mise sur pieds. L’UE doit disparaître pour nous libérer du joug des technocrates fous de Bruxelles.
Le Point pose une bonne question : la France est-elle prête à la guerre ? NON !… et tant mieux pour POUTINE !!!
Tout n’est pas perdu : il y a en France suffisamment de noisetiers pour fabriquer des arcs et avec tous ces vélos qui pullulent, on va bien trouver des chambres à air pour se confectionner des lance-pierres. Vladimir n’a qu’à bien se tenir…
AU cas où, j’ai encore fourche, bêche et houe !
Hors du sujet, qui peut me redonner la référence où Poutine tire sur bidon qui trébuche dans l’escalier d’Air Force Twenty one ?
Non seulement la France n’est pas prête à faire la guerre mais la France ne veut pas faire la guerre.
Je parle du peuple français. ça suffit maintenant, de mourir pour une poignée de banquiers et d’industriels qui ont manigancé toutes les guerres du XX° ème siècle et qui veulent recommencer avec l’Ukraine
Eh bien c’est non !
Faire la guerre à Macron trois fois OUI !
Faire la paix avec Poutine trois fois OUI !
Macronor Terminator Merdator veut entrainer la France dans le bourbier Ukrainien mais on n’est pas prêt pour une guerre de haute intensité puisque Macronor a totalement dégarni nos forces armées pour fournir du matériel militaire au cocaïnomane Zelenski et à sa bande qui eux détournent tous ces aides à des fins personnel et pour les comptes des mafias Ukrainiennes , Russes, Albanaises , les terroristes et les Racailles des cités suivez mon regard dans une guerre par procuration orchestrer par les Amerloques Fouteurs de Guerre Professionnels qui désire détruire la Russie mais ils nous prennent pour des cons . Notre armée est en lambeau !
Je ne vois pas un patriote faire la guerre contre la Russie, ça serait contreproductif et absurde ?
Réponse à la question : oui ! La France est prête à tout puisqu’elle accepte tout de macron. Comme une brave fille accepte tout de son maquereau.
Au fait, qui décide de la guerre ? Qui décide des crédits de guerre ? En 1914,et en 1940 ce ne sont pas les présidents qui ont décidé, idem en Angleterre et dominions, au Canada par exemple, c’est le parlement qui a décidé en 1940 ou 41…
Ce n’est pas le Macron qui doit décider cela ou alors il va sur place avec son sac et son flingue ahaha!
Avec une armée à 30% musulmane , Christine va faire un AVC.
Ce que l’on peut espérer c’est qu’avec 30% de muzz dans nos armées , c’est qu’ils refuseront de tirer sur les armées Russes ,puisque nombre de pays muzz sont du coté de Poutine .
Je penserai que les seules guerres qu’ils désignent par hautes intensités aujourd’hui ,ont été autrefois, la 2nd guerre mondiale pour les forces Françaises libres et la guerre d’Indochine ,le journal le Point qui titre en une cette question ,me semble empreinte d’une certaine niaiserie ,quand le bilan des forces militaires Françaises avait été publié et qu’elle était déficiente sur tout et dans tout faut il le rappeler…On oublie vite la démission du Général De Villiers ,mise à part faire du buzz pour un journal que plus personnes n’achètent ,et ne sont plus que des propagandistes de l’état qui le subventionne
Aujourd’hui pour partir en guerre il faut être riche, pas endetté comme les pays de l’UE.
C’est triste mais l’analyse de Christine est la bonne et le fanatisme guerrier de Macron et de l’UE feront que les peuples de l’UE souffriront encore plus.
Scoop :
Macron vient de réquisitionner les chars du carnaval de Nice pour attaquer la Russie
-« Un Macron qui a réduit la France à quia,… »- ; ben oui ! Elle a fait du bon, de l’excellent boulot la gargouille de l’Elysée.
De l’excellent boulot, mais par pour nous.
Normal ! Nous ne l’avons pas élu.
S’il est assis sur le trône le l’Elysée, ce n’est pas par notre bon vouloir, ou vouloir tout court.
C’est par deux coups d’état successifs, d’où le double mandats avec pourtant un bilan catastrophique dans tous les domaines et les répressions ; une politique à la Kalachnikov 49.3. du premier mandat.
Il est fort ; ou, sont vraiment forts ceux qui lui mettent les coussins sous les fesses par le « jeu démocratique des ‘b’urnes, après un mandat clairement despotique. C’est que L’EXCELLENT BOULOT, c’est pour eux !
Et gonflé à bloc, à l’amorce de son deuxièmes exercice ; il nous a annoncé l’accélération de son travail de « broyeur politique » et sa détermination pour ce faire.
C’est réellement un « manuel » le Macron !
Oui bien sûr, 2 jours…
Faire la guerre avec quoi, les généraux de salon c’est perdu tout de suite et avec quels matériels, l’armée est à l’os et l’os est pourri. Les Français ne veulent pas de cette guerre de corrompus pour cacher les saloperies faites par le freluquet et sa bande d’assassins.
Encore un effort Mr Macron pour une France que nous aimons réduit à NEANT…
Ah ah ah ah! Picrochole- Macron en foudre de guerre! Vu l’état de déliquescence de nos forces armées, l’état mécanique du matériel,nous ne dépasserions pas Épinal. Hitler s’est cassé les dents sur la Russie. Seul Napoléon est parvenu à Moscou. Macron est ridicule! Personnellement, je serais un jeune aujourd’hui, en cas de conscription, je n’irais pas me battre pour le joueur de piano à queue. Je préfère Poutine à Macron.
Des gens prêts à vivre dans un camp de concentration habillés en cosmonautes pour soi-disant gagner six mois d’espérance de vie ne sont certainement pas prêts à la guerre ! Même avec quarante ans de moins, me battre pour le wokisme, la théorie du genre, l’écriture inclusive, une société où on ne pourra plus bouger sans QR code ou pour les chienneries de Macron, très peu pour moi ! Et puis demander aux Français d’aller se faire tuer après avoir fortement encouragé un désir hystérique de survivre à tout prix…