Mathieu Bock-Côté et Julia de Funès
Le dialogue entre Mathieu Bock-Côté et Julia de Funès (a) est une véritable leçon d’analyse idéologique qui mobilise allègrement les mirages et les illusions de la culture tels que je les décris (b). Julia de Funès a une formation philosophique, master et doctorat. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages, mais ma critique ici ne concerne que son intervention dans l’émission citée. Elle est ici intéressante, car elle s’appuie sur des arguments en partie philosophiques pour tenter de décrypter une réalité sociale complexe, tout en renforçant nombre de croyances idéologiques(b1, p. 162).
Une vérité problématique ou un sens qui n’en est pas un
Sa critique de nombre d’absurdités contemporaines, en particulier dans l’entreprise, est souvent intéressante. Mais son rapport à la vérité de toute énonciation philosophique est à tout le moins problématique. Dans une autre intervention (c), elle affirme que la philo ne prétend pas dire des vérités, mais seulement du sens. Nous sommes donc bien ici dans l’idéologie du « liquide » dont de nombreux auteurs(d) ont déjà dénoncé les absurdités. Si on ne prétend pas tenir un discours vrai, autant se taire. Cette approximation philosophique entre vérité et sens permet de justifier n’importe quelle absurdité idéologique. Le sens, c’est effectivement ce qui vaut pour moi ou pour un autre, ce qui importe, ce qui renvoie à autre chose, ce qui éveille en moi un affect positif qui confère une harmonie à l’ensemble de mes actions. Le sens est bien une expérience de la conscience mais il peut aussi conduire à des erreurs existentielles catastrophiques. La consommation de drogue(e) a du sens pour certains, mais on voit où ça les mène. La vérité, ici, c’est de constater que la drogue est une perte de liberté, un amoindrissement de « la puissance d’exister et d’agir » comme disait Spinoza. Sans le souci et même la prétention à dire le vrai, la philosophie devient inutile et incertaine.
Plus de « valeur travail » mais le travail a quand même de la valeur !
Au début de l’entretien, MBC soulève à juste titre la question des retraites en la situant par rapport à la « valeur travail ». Or, JDF affirme (à 27’10’’) que le travail n’est pas une valeur, car « une valeur, c’est ce qui vaut par soi ». Elle a raison de dire que la profession (non pas le travail) n’est plus la seule référence identitaire des individus. Mais ce raccourci sur la valeur est déjà critiquable, car souvent la valeur se réfère à un critère qui lui est extérieur, comme on le sait bien depuis Aristote. De même, affirmer que le travail n’est plus une valeur n’est possible que si on oublie ce que n’importe quel élève de Terminale apprend dans ses cours de philo, à savoir que le travail peut être à la fois une malédiction et une bénédiction(g, p. 87). C’est même un topo incontournable pour la préparation des concours en philosophie.
La philosophe ignore l’amour du travail bien fait
L’amour du travail bien fait(g, p. 45), le plaisir à produire quelque chose, le plaisir d’être utile sont aussi ce qui donne valeur au travail. On sait que certains philosophes considèrent d’ailleurs que le seul fondement de ce qu’on appelle approximativement valeur(f) relève soit du désir, soit du vrai ou d’une conception du bien. Elle confond donc ici le travail comme valeur et la profession comme signe d’appartenance sociale dont elle a raison de souligner la perte de sens, quoique pas forcément unanime, car le métier reste pour beaucoup une valeur narcissique parfaitement légitime. Je le montre en détail en (b2, p. 77 sqq., « le métier, marqueur identitaire ? »). Malheureusement, on trouvera ce genre d’approximations philosophiques tout au long de l’entretien.
Pour Julia de Funès, la valeur marchande exclut la valeur morale
Sur le travail, à 27’25’’ : « S’il a une valeur marchande, il n’a pas une valeur morale ». C’est ce qu’on appelle en philosophie un conflit de valeurs, que l’on retrouve dans des topos classiques, genre « peut-on être à la fois fidèle et sincère ? ». Or, ici, cette incompatibilité est loin d’être démontrée, car cela interdirait à ceux qui gagnent de l’argent en travaillant puissent en même temps trouver une valeur morale à leur action.
Nous sommes bien ici dans une pensée binaire qui ignore que l’un n’exclut pas l’autre. C’est aussi absurde que d’affirmer qu’un tableau n’est plus une œuvre d’art parce qu’il a une grande valeur marchande. En réalité, bien entendu, le médecin qui travaille à soigner ses patients sait bien que son travail a une valeur en elle-même, sur le plan moral ou, disons mieux, éthique, tout en ayant, bien sûr, une valeur marchande. Tout philosophe sait pourtant bien, au moins depuis Hegel sinon même Aristote, que la pensée binaire n’a qu’une valeur idéologique qui certes a un effet rhétorique sur les esprits faibles mais qui n’a, en fait, aucune valeur de vérité.
L’enjeu de la réforme des retraites n’est pas compris.
Elle poursuit à 27’30’’: « faire une réforme sur une valeur qui n’en est pas une est un pari raté d’avance ». Outre son absurdité propre, cet argument oublie simplement qu’en réalité, la principale raison de la réforme, à tort ou à raison, est d’ordre financier.
Confusion entre « travail » et « profession »
Aussi, MBC (à 27’39’’) a bien raison de relancer la question sur non pas la « valeur travail », mais sur la « valeur du travail, depuis la nuit des temps ». Malheureusement, la réponse de JDF nous replonge dans le marasme de la « pensée liquide » : « Que le travail ne soit pas une valeur ne veut pas dire qu’il n’a pas de valeur ». Ici, au-delà de la maladresse apparente de la formulation, on comprend ce que JDF veut dire par-là et pourrait se reformuler de façon plus claire : « que le métier, la profession(b1, p.121), ne soit plus le signe social de la valeur de l’individu ne signifie pas que le travail comme activité ne soit pas une valeur pour le sujet agissant qui en tire satisfaction indépendamment des revenus qu’il procure ». Sous cette forme, cette remarque est évidemment… vraie ! (hé oui, les philosophes peuvent prétendre à énoncer des propositions vraies !). Malheureusement, (autour de 28’10’’), on revient en arrière, car JDF maintient son point de vue unilatéral : aujourd’hui, dit-elle, le travail ne vaut plus par lui-même mais seulement par « autre chose » qu’il permet (acheter une maison, etc.). Cette conception est tout simplement fausse, comme nous l’avons vu, et ce « changement de paradigme » (expression à la mode…) n’est vrai que pour ceux dont le métier ne leur apporte aucune satisfaction. Et encore : Olivier Chédin, dans une leçon d’agreg sur le travail en Sorbonne, rappelait qu’un célèbre bagnard pouvait même trouver une satisfaction dans un travail absurde. Oui, il faut aussi, au pire, imaginer Sisyphe heureux et d’ailleurs nombre de travailleurs éprouvent du plaisir au travail bien fait(g, p. 45), même si les bobos parisiens sont incapables d’en éprouver l’authenticité(b1, p. 170).
Éloge du pseudo-progressisme
À 29’00’’, on apprend que « ce sont les générations progressistes qui nous acculent à repenser notre modèle ». Naturellement, notre philosophe reprend à son compte cette vague notion de « progressiste » dont on sait bien qu’elle veut tout sauf un réel progrès humain vers une liberté qui reste mal définie., car on manque ici une véritable et authentique doctrine de la liberté. Et comme on l’a vu, ce changement de paradigme est loin d’être unanime. Nous sommes donc bien ici dans le mirage de l’idéologie.
Un changement de paradigme imaginaire
Heureusement, Mathieu Bock-Côté revient à la charge (29’30’’) en posant à nouveau la question du sens du travail, conscient sans doute de la profonde insuffisance de la réponse précédente. Réponse de la philosophe, oui, le travail doit trouver un sens par autre chose que lui-même. Bon. Ben, on a tous compris, bosser, c’est ennuyeux, ce n’est pas une valeur, on ne bosse que pour gagner du pognon, donc pour autre chose. On imagine qu’elle n’a elle-même bossé pour écrire un livre que pour toucher des droits d’auteur…
La philosophe ne sait pas que tout travail a ses corvées et ses plaisirs
Vers 30’20’’, on apprend que le travail dans l’entreprise ne vaut que par sa « raison d’être » étrangère au travail comme le souci écologique. Bref, on ignore l’aspect nécessairement « corvée » que comporte tout travail, même culturel, ce qui enferme, rien qu’en France, au moins 90 % de la population laborieuse qui, elle, n’a pas la chance de travailler dans une « entreprise progressiste ». Tiens, je vais peut-être essayer d’expliquer à mon plombier ou à mon électricien que son travail a du sens à l’extérieur de lui-même, car il va aider un grand philosophe à créer son œuvre dans de meilleures conditions… J’imagine déjà leur réaction amusée… Il faut être vraiment coupé de la réalité pour affirmer de telles âneries, sauf si on vit dans une atmosphère boboïsée hors sol.
Exit donc les « valeurs de l’entreprise » (30’50’’). Aussi, Mathieu Bock-Côté ironise-t-il alors discrètement sur le risque d’idéologisation (31’28’’). Il résume les figures successives de cette idéologie dont les entreprises sont en effet souvent le cadre. À 32’18’’, MBC pose la question malicieuse d’un éditeur qui justement exclut un auteur au nom d’une prétendue valorisation de son impact. La philosophe répond alors par une pirouette : ah non, la diversité, l’inclusion, ne font pas partie du « sens » donné au travail… Tiens, on avait pourtant cru comprendre que ce sont les conceptions « progressistes » (écologie, etc.) qui donnent du sens. Bon. Soit.On est en pleine idéologie « liquide », là, car ce qui est vrai à la minute 28 ne l’est plus à la minute 32…
Critique bien venue mais incomplète du wokisme
Ensuite, le propos devient plus sérieux (33’00’’). On apprend finalement que la mode « woke » et le souci communautariste relèvent bien d’une idéologie. Mais on est toujours dans le flou qui mélange sociologie de l’idéologie et philosophie. Julia de Funès décrit négativement, à juste titre, l’idéologie qui se répand de nos jours. Mais qu’elle présente ça comme une légitimation philosophique comme si c’était une vérité dont par ailleurs elle a dénoncé la prétention relève du mirage ou de l’illusion.
À 33’15’’, Arthur de Watrigant pose la question de la nouveauté de ces phénomènes dont on apprend que finalement ils ne sont pas si nouveaux que cela. Par contre, elle a entièrement raison quand il parle (à 34’20’’) du recrutement sélectif ethnique. Mais alors, on passe du niveau descriptif, en sociologie de l’idéologie, au niveau normatif c’est-à-dire éthique, donc philosophique, sans pour autant qu’on ait la justification épistémologique de ce passage qui permette d’en comprendre le fondement. Le sociologue Mathieu Bock-Côté le sait trop bien en essayant à chaque fois de revenir à la dimension de la description idéologique. Aussi, Julia de Funès fournit une excellente explication critique de l’idéologie à 34’10’’, car il lui suffit alors de souligner les contradictions internes de cette idéologie, ce qu’elle fait très bien.
Un rejet caricatural de toute identité
À partir de 35’27’’, on aborde la question de l’identité avec toujours le même flottement entre analyse idéologique et tentative d’élucidation éthique. Ici aussi, MBC va devoir revenir plusieurs fois à la charge pour amener notre philosophe à préciser sa pensée. Elle commence par une constatation juste : l’identité renvoie à la fois au même et à l’autre. Ça pourrait être un bon point de départ pour une leçon d’agreg. Mais on ne va pas très loin avec ça, car il convient de distinguer quand même assez vite que l’identité ne sert pas à distinguer ce qui est identique (sauf à soi-même), mais bien ce que l’on peut identifier pour le distinguer d’autre chose. Le sens commun quant à lui ne s’y trompe pas., car mon identité est précisément ce qui me distingue, ce par quoi justement je ne suis pas exactement identique à un autre, mais en même temps ce par quoi on me reconnaît.
Or, on ne peut absolument pas conclure, comme en 36’17’’ à la contradiction inhérente au concept d’identité., car si je suis Français, je partage cette identité avec mes compatriotes, ce qui ne signifie pas, bien entendu, que je leur sois identique en tous points. Bref, ce concept (qui en réalité est une notion), n’a rien de contradictoire en tant que tel. On comprend immédiatement le but implicite de cette réflexion : dynamiter toute prétention identitaire, quelle qu’elle soit, comme la suite le montrera.
Figer l’identité pour ensuite la nier
À 38’50’’ : on comprend l’erreur méthodologique fondamentale de Julia de Funès. Selon elle, la notion d’identité implique « quelque chose de fixe, de stable ». Dès lors, elle fige la notion d’identité, elle la cristallise pour ensuite mieux la dénigrer, ce qui relève d’une stratégie philosophique de mauvaise foi. J’ai au contraire démontré dans mon tome 2 que l’identité telle qu’on l’entend n’a rien de fixe et rigide ni au contraire liquide : l’identité est tout simplement métaphoriquement vivante. Il faut ici être bergsonien et éviter de plaquer du mécanique sur du vivant. Comme je l’explique dans mon tome 2, (b2, p. 197 sqq.), l’identité française implique plusieurs caractéristiques communes mais qui peuvent évoluer dans le temps sans pour autant se dissoudre. Pour le comprendre, il suffit de penser l’identité d’une personne en regardant sa photo à 10 ans, 20 ans, puis 60 ou 70. Ce n’est pas le même visage et pourtant on le reconnaît. C’est ça l’identité vivante et c’est la même chose pour l’identité française qui peut être aussi en même temps juive, bretonne ou tout ce qu’on voudra, mais pourvu que soient conservées un certain nombre de caractéristiques communes partagées, et surtout pas la magma informe d’une universalité abstraite. (b2, p. 211).
Une pensée figée en faveur d’un universalisme abstrait et hors sol
Dans la suite, MBC essaie bien une fois de plus d’attirer l’attention sur l’identité comme signe d’appartenance à une continuité historique. Mais Julia de Funès reste figée dans son analyse fixiste et rigide ce qui, peut-être, a pour fonction de lui donner bonne conscience en lui permettant de ne retenir que le confort d’une conception de l’universalité qui, disons-le nettement, correspond bien à l’idéologie mondialiste dans laquelle les bobos des mégapoles urbaines se reconnaissent volontiers. On croirait voir ici réalisée les terribles descriptions de Jeremy Rifkin qui expliquait que le monde finirait par être organisé en vastes mégapoles habitées par des privilégiés bien gardés par des murailles et entourées d’une jungle sauvage où tenteraient de survivre la grande masse des exclus.
Mathieu Bock-Côté met alors les pieds dans le plat à 40’30’’ : une France qui deviendrait totalement islamisée ou africaine serait-elle encore la France ? Oui, répond Julia de Funès. Par conséquent, tous ceux qui pensent que se sentir français ça veut dire quelque chose ne sont que des imbéciles.
Mais Julia de Funès comprend quand même l’aporie dans laquelle elle s’enferme et tente d’en sortir par cette phrase absurde à 39’56’’ : « Si on veut retrouver un sentiment identitaire, il ne faut pas passer par le concept d’identité ». Il faut oser, quand même. Cela dit, je peux quand même lui donner un peu raison, tout en soulignant qu’elle ne dispose pas des outils philosophiques pour le comprendre. Du fait de son caractère complexe et vivant, l’identité n’est pas un concept, mais une notion, comme je le montre dans mon livre à propos de la culture. Alors que le champ lexical d’un « concept » doit être clairement délimité comme le font très bien les sociologues, une « notion » peut prendre en compte des caractéristiques plus larges, plus vivantes. C’est facile à comprendre avec d’autres exemples. La « vie » ou le « temps » ne sont pas des concepts, sauf pour les biologistes ou les physiciens qui sont alors contraints d’en contracter le sens tout en sachant bien qu’on peut en dire bien autre chose que ce qu’ils en retiennent. C’est pareil pour l’identité. Or, ce n’est pas parce qu’on peut difficilement en dégager le concept que pour autant elle n’existe pas. D’ailleurs, c’est ce que reconnaît Julia de Funès en soulignant juste après qu’on peut avoir un « sentiment identitaire » qu’elle a parfaitement raison ici de reconnaître. Mais comme elle n’est pas phénoménologue, elle ne se rend pas compte que sa condamnation de toute revendication identitaire tombe à plat et tourne à vide.
Le sociologue plus philosophe que la philosophe…
C’est ce que comprend bien Mathieu Bock-Côté que l’on peut remercier de ne pas se laisser enfermer dans les concepts méthodologiques de la sociologie, souvent éclairants mais parfois aussi réducteurs. On aimerait qu’une philosophe ait la même tournure d’esprit.
À 41’08’’, on a l’impression qu’un masque idéologique tombe lorsque notre philosophe prétend expliquer l’échec de la campagne de Zemmour. Son explication prête à rire : Zemmour fait appel au sentiment identitaire, ce qui marche. Mais dès qu’il tente de l’expliquer, sa cote s’écroule. C’est tellement simpliste que ça en devient risible.
Un bonheur au ras des pâquerettes
Je n’insiste pas ici sur la thématique introduite ensuite à propos du bonheur, car je prépare un prochain livre sur le sujet. Disons simplement qu’on reste ici dans des approximations qui seraient à peine acceptables en classe Terminale. La réflexion sur l’individu en reste à de vagues constats généralistes de style café du commerce alors que cette question mérite une analyse bien plus sérieuse comme celle que je mène moi-même dans mon tome 2 (b2, pp. 9, 15-16, 20-23, 27, 30, 36 et surtout pp. 63 et 97 sqq.).
Une fois encore, Mathieu Bock-Côté remet les pendules à l’heure dans sa conclusion.
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Notes :
(a) Chaîne CNEWS, émission « Face à Bock-Côté du 18/02/2023, à partir de 25 min 56 sec.
(b1) Fabrice Guého, « Mirages, Mensonges, culture(s) tome 1 », L’Harmattan éd., 2022.
(b2) Fabrice Guého, « Illusions et Promesses, culture(s) tome 2 », L’Harmattan éd., 2022.
(c) vidéo YouTube « Absurdités en entreprise – Julia de Funès, à l’USI » à 0 min 58 sec.
(d) Cf. (b1), § « Critique de la Post-vérité », p. 163.
(e) Cf (b2), pp. 81-82.
(f) Cf. (b2), p. 167 et la référence en note.
(g) Fabrice Guého, le Château du Bonheur, la construction de la liberté dans la série Downton Abbey, L’Harmattan éd., 2022.
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La régression est bien là.
Point de vue artistique on n’a plus rien, côté musical c’est le grand vide,
Peintures et sculptures rien, littérature assez mièvre, cinéma films de propagande, à part un ou deux bons films.
Une société décadente est vouée à l’invasion par une société primitive.
Vous avez raison. Aussi est-il indispensable de nettoyer la culture de tous ses mirages, mensonges et illusions en retrouvant le souci de la vérité, ce que j’explique dqns mes livres
Si c’est ça la philosophie actuelle, cette bonne femme, plus BHL, plus Enthoven, plus quelques autres, autant fermer la branche philo à l’université.
Nous n’avons plus de vrais philosophes, nous n’avons plus aucun grand penseur.
sdi si il y en a mais il faut un peu chercher…
Les deux mon Général !
Certains gagnent leur pain à la sueur de leur front ou de tout autre partie de leur corps, d’autres tirent le leur de la sueur des premiers.
Lire toute autre. Étourdi !