Les trous noirs, ben oui…c’est quoi au juste ? Simplement. Partie 1.

PARTIE 1

Présentation

Les trous noirs sont des énormes concentrations de matière et d’énergie dont rien ne peut s’échapper, pas même la lumière. Ils sont par définition invisibles et leur existence est démontrée par la relativité générale d’Albert Einstein en 1915.

Il en existe de toutes tailles et de toutes masses, amis passionnés, des microscopiques jusqu’aux géants (massifs et supermassifs) situés au centre de la plupart des galaxies, en passant par les trous noirs stellaires (étoiles) issus de l’effondrement du cœur des étoiles les plus massives sous l’effet de leur propre gravité.

La surface d’un trou noir est appelée horizon des événements. Elle n’est pas matérielle et se caractérise par une taille proportionnelle à sa masse. Un trou noir stellaire ne mesure que quelques kilomètres, mais un trou noir supermassif peut être aussi gros que notre système solaire. L’intérieur d’un trou noir pose des questions de physique fondamentale non résolues. En un mot, on n’en sait encore rien !

Au début, en 1970, comme très souvent en astronomie, les trous noirs ont été détectés indirectement, puis en 2019, victoire, la première image télescopique directe d’un trou noir supermassif situé au centre de la galaxie M87 a apporté la preuve définitive de la réalité physique de ces objets célestes.

Précision : les trous noir se trouvant principalement dans les galaxies, pour les nommer, on prend la nomination de la galaxie et on ajoute un petit astérisque à droite. L’image ci-dessus représente le trou noir M87* présent dans la galaxie M87.

Qu’est-ce qu’un trou noir ?

Ce terme de « trous noirs » est l’expression depuis 1968 de l’existence d’objets, mais invisibles.

Les propriétés gravitationnelles newtoniennes ne s’appliquent plus au niveau des trous noirs, la seule concernée est la gravitation relativiste d’Einstein. En effet, le trou noir n’est plus une masse qui attire tout avec une force irrésistible, mais est une déformation extrême de la géométrie de l’espace-temps. Selon la théorie de la relativité générale, la gravitation courbe l’espace et dévie les trajectoires des rayons lumineux, comme nous le savons.

C’est pourquoi, il est possible de visualiser cette déformation par un puits gravitationnel, creusé par les corps dans la trame même de l’espace-temps. Plus un corps est massif, plus son puits gravitationnel est profond. Le trou noir, stade ultime de l’effondrement gravitationnel, est caractérisé par un puits si profond que rien ne peut s’en échapper.

La relativité générale associe à tout corps sphérique un rayon dit « critique » (appelé aussi « rayon de Schwarzschild ») proportionnel à sa masse. Si l’ensemble du corps était confiné dans une sphère avec ce rayon, tout ce qui s’y trouve ne pourrait en sortir car cette zone est devenue un trou noir. Ainsi tout objet s’approchant à une distance inférieure au rayon de Schwarzschild ne pourra s’en échapper.

Les corps célestes sont généralement très éloignés d’un tel état : ainsi, le rayon critique du Soleil n’est que de 3 kilomètres alors que son rayon réel est de 700 000 kilomètres, et celui de la Terre de 1 centimètre (son rayon réel étant de 6 371 kilomètres).

Les trous noirs sont donc des « pièges » à matière et lumière pouvant se former dans l’Univers réel par effondrement gravitationnel. Ce terme de « trou noir » a tellement marqué les esprits qu’il est devenu, avec celui de « big bang », l’une des expressions d’astrophysique les plus populaires auprès du grand public, en raison notamment de la charge de mystère et d’incompréhension qu’elle revêt.

La surface d’un trou noir n’est pas solide ni même matérielle : c’est une frontière purement géométrique délimitant une zone de non-retour. Elle est appelée « horizon des événements », en ce sens que tout événement susceptible de se produire au sein du trou noir est hors de vue de tout observateur extérieur. Séparant ainsi l’intérieur du trou noir du reste de l’Univers, l’horizon des événements est de forme sphérique si le trou noir est statique, ou ellipsoïdale s’il est en rotation.

Un trou noir est souvent présenté comme un ogre cosmique dévorant tout autour de lui. En réalité, il n’attire irrésistiblement la matière que dans un rayon d’action relativement limité. Ce n’est que son environnement immédiat qui est affecté ; dès que l’on s’en éloigne quelque peu, le trou noir se comporte comme un corps massif ordinaire. Si, par exemple, on mettait à la place du Soleil un trou noir de même masse, la Terre continuerait à orbiter exactement comme elle le fait, sans être davantage « attirée » par les forces gravitationnelles du trou noir (la seule différence est qu’il n’y aurait plus de lumière). Dingue, hein, ami astronome ?

Pour les trous noirs géants situés au centre des galaxies, leur influence s’étend jusqu’à plusieurs années-lumière (une a.l. = environ 10 000 milliards de kilomètres) ce qui est très peu, n’attirant que les étoiles voisines et de grandes quantités de gaz. Des étoiles peuvent être brisées par les gigantesques forces gravitationnelles du trou noir qui les compriment dans une direction et les dilatent dans d’autres, voire être « gobées comme des mouches » dans ces immenses puits de gravité. Néanmoins, le rayon d’action de ces trous noirs supermassifs reste très limité par rapport à la taille des galaxies dans lesquelles ils se trouvent.

Différents types de trous noirs et processus de formation

En théorie, il peut exister des trous noirs de toutes tailles et de toutes masses, allant de microtrous noirs aussi petits qu’un proton (de l’ordre de 10-15 m), mais ayant la masse d’une montagne (un milliard de tonnes), jusqu’à des trous noirs supermassifs aussi grands que le système solaire (quelques dizaines de milliards de kilomètres) et rassemblant l’équivalent de plusieurs milliards de Soleils, en passant par les trous noirs « ordinaires » issus de l’évolution d’étoiles, dont les tailles sont de quelques dizaines de kilomètres pour des masses comprises entre 3 et 80 MS (Masse Solaire).

Dans l’image en fausses couleurs ci-dessous prise par le télescope Hubble, ont peut voir dans la constellation de Persée, à quelque 238 millions d’années-lumière de la Voie lactée, la galaxie naine NGC 1277 qui abrite, en son centre, un gigantesque trou noir dont la masse est estimée à 17 milliards de masses solaires (MS). C’est-à-dire, ami lecteur, que ce trou noir contient l’équivalent de 17 milliards de fois le Soleil. OK. Mais je te rappelle également qu’un seul Soleil peut contenir 1,3 millions de Terres pour le remplir s’il était creux. Puis, je t’informe que ce trou noir gigantesque ne constitue que 14 % de la masse totale de la galaxie NGC 1277, laquelle est une galaxie naine, donc une petite galaxie composée de 100 millions à quelques milliards d’ étoiles, un nombre relativement faible par rapport aux 200 à 400 milliards d’étoiles estimés de la Voie lactée.

N’as-tu pas l’impression que l’on est vraiment petits, tout petits, tout tout petits ?

Pour que ces types très différents de trous noirs puissent réellement exister dans l’Univers, il faut cependant que des mécanismes astrophysiques plausibles expliquent leur formation.

Pour les trous noirs ordinaires, la théorie générale de l’évolution stellaire, élaborée tout au long du XXe siècle, apporte une réponse convaincante. Par suite de l’effondrement gravitationnel du cœur des étoiles lorsque tout leur combustible thermonucléaire (hydrogène, hélium…) est épuisé, l’évolution stellaire aboutit très généralement à l’expulsion plus ou moins violente de leur atmosphère gazeuse (dilution en nébuleuse planétaire ou explosion de supernova) et à la formation d’astres résiduels très condensés.

Précision : les quelques lignes suivantes écrites de couleur italique bleue donnent quelques détails supplémentaires qu’il n’est pas nécessaire de lire obligatoirement, la lecture de l’ensemble de l’article n’en sera pas perturbée. Pour continuer la lecture du présent article sans connaître ces détails, reprendre le texte de couleur noire suivant le bleu.

Cependant, les naines blanches et les étoiles à neutrons appartiennent à cette variété étrange de corps compacts dans lesquels la matière qui les constitue est devenue suffisamment « rigide » pour stopper l’effondrement gravitationnel avant qu’un trou noir ait pu se former. À terme, plus de 99 %  de toutes les étoiles doivent former des naines blanches (résidus compacts des étoiles de masse inférieure à 10 MS) ou des étoiles à neutrons (résidus d’étoiles plus massives). Cependant, deux résultats fondamentaux de l’astrophysique stipulent qu’une naine blanche ne peut pas dépasser une certaine masse critique, égale à 1,4 MS (limite dite de Chandrasekhar) et qu’une étoile à neutrons ne peut supporter son propre poids au-dessus d’une autre limite, comprise entre 2 et 3 MS (limite dite de Landau-Oppenheimer-Volkoff).

Or, environ une étoile sur dix mille a une masse initiale supérieure à 40 MS. Les modèles d’évolution indiquent que, au bout de quelques millions d’années seulement, ces étoiles développent un cœur de matière dense dépassant 3 MS. Dès lors, la compression gravitationnelle ne peut plus être compensée par les forces de répulsion des électrons (cas des naines blanches) ou des neutrons dégénérés (cas des étoiles à neutrons), et l’effondrement continue à écraser le cœur sur lui-même sans plus rencontrer de résistance : un trou noir de type « stellaire » se forme alors, de masse forcément supérieure à 3 MS. L’implosion du cœur s’accompagne d’une « hypernova », c’est-à-dire d’une violente éjection des couches gazeuses de l’étoile focalisées dans deux jets de plasma ultra-énergétiques.

Les télescopes observent de brusques explosions de rayons gamma réparties dans l’ensemble de l’Univers observable. De tels « sursauts gamma », restés longtemps mystérieux, s’interprètent désormais soit comme des explosions d’étoiles massives sous forme d’hypernova, soit comme des fusions d’étoiles à neutrons, accompagnées dans les deux cas de la formation de trous noirs stellaires.

Comme les étoiles initialement plus massives que 40 MS représentent moins d’un millième de toutes les étoiles et que les couples d’étoiles à neutrons sont rares, on estime qu’une galaxie comme la nôtre, qui comprend de 200 à 400 milliards d’étoiles, doit avoir déjà formé quelques dizaines de millions de trous noirs stellaires.

Le centre de la plupart des galaxies abrite des trous noirs géants, rassemblant l’équivalent de millions – pour les trous noirs dits massifs – ou de milliards – pour les trous noirs dits supermassifs – de MS. Plusieurs mécanismes de formation sont envisagés.

Les trous noirs peuvent se former d’un coup, par effondrement d’un très gros amas d’étoiles, ou bien progressivement, à partir d’un trou noir stellaire qui grossit en attirant peu à peu de la matière. Pour une galaxie dont le cœur est riche en nourriture potentielle (étoiles et gaz), les calculs théoriques faits en supposant un taux d’alimentation optimal du trou noir montrent que, sur une période de 10 milliards d’années (ce qui correspond à peu près à l’âge des galaxies), un trou noir initialement stellaire peut atteindre 1 milliard de MS et devenir aussi volumineux que notre système planétaire.

Cher ami lecteur passionné, je pense qu’il y a là déjà beaucoup de renseignements à digérer. Mais l’étonnement, l’émerveillement est immense. Alors, on continuera ces explications des trous noir la prochaine fois. Ca baigne ?

Bye, bye !

Professeur Têtenlair

 2,420 total views,  2 views today

image_pdf

51 Commentaires

  1. En France et et dans l’EU nous sommes déjà dans le trou noir de l’incompétence et de la bêtise. Amen

  2. Petite question un peu bébête : et quand 2 trous noirs se rencontrent (et si cela est possible) que se passe t-il alors ?
    Petite devinette à poser à un « ami »: 2 trous dans un autre trou, qu’est-ce ?… Ton nez dans mon cul ! 😉

        • Merci ami Panzer88, tu me flattes !
          Ce qui est impressionnant dans la fusion des deux trous noirs, c’est l’extrême rapidité alors qu’ils sont eux-mêmes de masses littéralement gigantesques.
          La fusion en elle-même dure 1/100 de secondes.
          La préparation à cette fusion, c’est-à-dire l’augmentation de la perte des ondes gravitationnelles dure moins d’une minute. Puis les ondes résiduelles de cette fusion s’évacuent en 2/100 de seconde.
          C’est la raison pour laquelle d’ailleurs, la masse additionnelle des deux trous noirs coalescents (fusionnés) est inférieure à la somme des masses des deux trous noirs séparément.
          Archi dingue !

  3. Bonjour Cachou :-)) désolé, mais l’équipe de Jean-Pierre PETIT a démontré que les trous noirs sont mathématiquement incohérents …
    https://www.youtube.com/watch?v=4h3YfZrOkQk
    Vidéo datant du 05 décembre 2022

    Le pire étant que le modèle cosmologique actuel est bancal, et ne vérifie pas du tout toutes les observations faites…

    Gravitons, énergie sombre ou matière noire, théorie des cordes, RIEN de tout cela n’a jamais été observé … Vérifiez par vous-même, ce que j’ai fait …

    Le modèle JANUS proposé par Jean-Pierre PETIT vérifie TOUTES les observations à ce jour, au moins 16, sans doute plus …

    Je m’intéresse, et de plus en plus, au modèle JANUS, et aux raisons pour lesquels Jean-Pierre PETIT est mis de côté depuis si longtemps …

    J’invite chacun ici à visionner ses vidéos, celles sur le modèle JANUS, mais aussi d’autres dans lesquelles il explique la faillite du GEPAN, mais aussi d’ITER ; les vidéos sur la Z machine sont plus qu’intéressantes, ainsi que sur les armes de la Russie (cette dernière vidéo datant d’avril 2018)…

    • Bonjour ami BobbyFR94,
      Je sais que tu es un grand admirateur de Jean-Pierre PETIT car je ne compte plus le nombre de fois où tu expliques que tout ce qui est démontré jusqu’à présent n’est que du vent, car Jean-Pierre PETIT est censé l’expliquer après l’avoir démontré.
      Je t’invite à lire (ou relire) mon post en 3 parties adressé à notre ami « En passant, comme ça » qui s’applique ici aussi.
      Un grand nombre de découvertes de l’Univers l’ont été sans observation au début par différentes méthodes : mathématiques, lentilles gravitationnelles, transits, spectres lumineux, compositions chimiques et bien d’autres. Puis, par la suite, les choses sont devenues observables. C’est classique dans cette partie de la Science.

      • Cachou, comme moi tu sais qu’il existe de type de sciences :
        La recherche théorique & la recherche fondamentale …

        Ceux qui prouvent mathématiquement que telle ou telle chose existe, et ceux qui sont les premiers à observer ce que le modèle mathématiquement parlant, prédisait …
        Hors, rien de ce qui a été émis comme hypothèse, pour le modèle standard, n’a été observé (matière sombre, énergie noire, supercordes, etc…) …

        Jean-Pierre PETIT travaille avec Nathalie DEBERG & Gilles d’AGOSTINI, tous deux mathématiciens ..

        ll a collaboré avec Jean-Marie SOURIAU et Alexandre GROTHENDIECK, tous deux également mathématiciens, aujourd’hui décédés…

        A l’origine, c’est l’allemand Karl SCHWARZCHILD (1916 je crois), qui a prouvé mathématiquement qu’il y a 2 univers, univers gémellaires en fait ; ce dernier a expliqué, et complété, l’équation de champ d’Albert EINSTEIN avec une seconde équation, qui possède simplement un signé négatif …

        C’est le russe André SAKHAROV qui émettra le premier la théorie sur le modèle JANUS (sans lui donner ce nom bien-sûr) …dans les années 60 …

    • J’ai vu la série de video sur Janus et la petite conférence qu’il a donné à paris il y a peu.
      C’est interessant mais mathématiquement je n’ai pas le niveau pour tester la validité de sa théorie.
      Par contre il me semble que la critique de type « logique » des hypothèses acceptées me semble assez convaincante et accessible.
      De plus la manière dont il a été traité par les institutions et les les pontes installés est plutôt rassurante sur la qualité de ses recherches.
      Il le dit dans sa conférence , ses hypothèses doivent être approfondies mais elle sont surement fécondes.

  4. Plus sérieusement, si la théorie du multivers s’avère fondée, et puisque rien ne se perd rien ne se crée, tout se transforme, il est possible que le trou noir corresponde à un trou blanc… ailleurs. Le symbole du tao le montre fort bien.

  5. La France est donc bien un trou noir. Tout le monde y entre, personne n’en sort.

    • Pire qu’un trou noir, Stephen William Hawking a démontré le contraire avec son lien entre la Relativité Générale d’Estien et la mécanique quantique !
      Le trou noir réémet !!!

          • Un grand nombre de découvertes de l’Univers l’ont été sans observation au début par différentes méthodes : mathématiques, lentilles gravitationnelles, transits, spectres lumineux, compositions chimiques et bien d’autres. Puis, par la suite, les choses sont devenues observables. C’est classique dans cette partie de la Science.
            Pour répondre avec précision à ta question, l’observation de l’évaporation des trous noirs n’a, effectivement et à ce jour, jamais été observée. Elle à été cependant maintenant démontrée, à plusieurs reprises, en laboratoire.
            Un trou noir émet un rayonnement thermique puis un second, le « rayonnement de Hawking », tout à fait particulier, qui résulte de l’interaction de la masse du trou noir avec son environnement immédiat dans le cadre de la physique quantique.
            Merci de l’intérêt que tu portes, comme d’habitude, à mes modestes articles, ami.

          • Cachou, peux-tu me donner un ou des liens sur cette observation-là ?

            Tu devrais regarder la vidéo de Jean-Pierre PETIT concernant les trous noirs ; c’est passionnant, et très très instructif d’abord …
            https://www.youtube.com/watch?v=4h3YfZrOkQk

            Au fait, je crois avoir écrit qu’en janvier 2023, le 14, Jean-PETIT a « coincé », ENFIN, le dénommé Thibault DAMOUR ; M PETIT a écrit des choses sur un tableau, devant ce dernier, et, dans la vidéo, à AUCUN moment, tu ne verras M DAMOUR émettre un quelconque argument contredisant les écrits mathématiques de Jean-Pierre PETIT …

    • Si l’on exclu le « Rayonnement de Hawking », tu as parfaitement raison. Quand à « Tout le monde y entre », je dirai plutôt l’Afrique….😀 car les investisseurs se sont barrés depuis longtemps.

    • Manque de pot, ils existent…
      Mieux, Stephen William Hawking a réussi à démontrer la liaison entre la relativité générale d’Einstein et la mécanique quantique, autrement dit le lien entre l’infiniment grand et l’infiniment petit.
      Mieux, il apparaît que le trou noir n’est pas n’est pas l’absorption de toute matière que l’on croit !
      Les astrophysiciens ont encore du pain sur la planche pour tout éclaircir…

      • @Jean-Paul Saint-Marc
        D’ailleurs, la théorie des cordes a le vent en poupe, car c’est la seule actuellement qui peut réunir les deux physiques.

          • Cela me ferait grandement plaisir et comblerait une demande que j’ai fait il y a quelques temps.
            Sinon, toujours aussi passionnant, merci ami Tétenlaire.

        • Gamma, je t’invite à regarder les vidéos sur le sujet, de Jean-Pierre PETIT.

          Voici celle dans laquelle il démonte le mythe du trou noir :
          https://www.youtube.com/watch?v=4h3YfZrOkQk

          Tu pourras bien évidemment regarder les autres vidéos, surtout les dernières, pour mieux comprendre pourquoi M PETIT a été mis « de côté » …

          • BobbyFR94,
            Je suis un aficionado de JP PETIT. Un grand homme. Je regarderai pour me rafraîchir les vidéos que j’ai déjà vues avec ce scientifique que j’apprécie bien. Merci pour le lien.

    • POST 3 SUR 3
      Dans le milieu scientifique, il est fréquent que des chercheurs veulent se faire connaître et inscrire leur nom dans l’Histoire. Cela vaut parfois des théories assez hardies. Certaines se sont révélées vraies par l’avenir, d’autres complètement farfelues. Les exemples ne manquent pas.
      Conclusion : à ta place je n’affirmerais pas, écrit en lettres majuscules, que les trous noirs n’existent pas. Je serai plus modeste dans cette approche. Je signalerai la vidéo dont tu donnes le lien en précisant simplement qu’elle peut apporter de l’eau à notre moulin de réflexions.
      Enfin je terminerai en te conseillant de lire les deux posts de mon ami Jean-Paul Saint-Marc qui te répond, encore mieux que je ne l’aurais fait moi-même.

      • Mon cher Monsieur ou Madame CACHOU,
        je ne vois pas en quoi vous dérange le fait de me voir reprendre bêtement ce que je viens de trouver en capitales sur GOOgle…
        Je ne fais que me promener sur ce site… de plus en plus pédant…
        D’autre part, vous me tutoyez, moi qui n’ai jamais, à ma souvenance gardé les vaches en votre compagnie… ni ayant eu l’honneur de m’assoir près du poêle au fond de la classe de toute ma lamentable scolarité !
        On a encore sa dignité, quoi, face à la faillite des voyous de chez Pfizer et à celle des sachants bardés de leur seule morgue.

        • @En passant, comme ça
          Si vous avez une opinion différente d’un des membres – ce qui est très bien – le site devient pédant? Et pourtant ce site pédant, comme vous dites, valide vos commentaires.

          • POST EN RÉPONSE À « EN PASSANT, COMME ÇA » DU 8 FÉVRIER 2023 À 15H38, PARTIE 2 SUR 2
            Comme le signale notre ami Gamma, je n’ai pas observé le moindre pédantisme (ou la moindre pédanterie, les deux mots étant utilisables) dans ma réponse faite à votre intention en 3 parties. Je n’y ai observé que respect et correction, mais désaccord, avec beaucoup de modération car ne rejetant aucune théorie par définition, comme vous en faites l’inverse avec énergie sur l’existence des trous noirs. Lorsque je réponds à des posts des forums suivant mes articles, dans leurs quasi-totalité, je démontre ce que j’explique que cela aille dans le sens où en contresens de ce qui est expliqué par le forumeur.
            Certains me font des contre démonstrations, passionnantes au plus haut point, car susceptibles de m’apprendre des choses que j’ignorais.
            D’autres, comme vous-même, ne démontre rien et se contente d’invectives, certes pas bien méchantes il est vrai, mais vides de tout argument. Ce type d’attitude est respectable car elle vient d’une personne, mais n’a aucun intérêt scientifique ni d’échange.

        • POST EN RÉPONSE À « EN PASSANT, COMME ÇA » DU 8 FÉVRIER 2023 À 15H38, PARTIE 1 SUR 2
          Cher ami  » En passant, comme ça », j’ai une facilité de tutoiement assez importante car cela me paraît, entre personnes portant un intérêt sur des questions communes, apporter une certaine « confraternité » d’échanges. Mais j’ai toujours promis que ce tutoiement ne doit faire l’objet d’aucune vexation et que, si tel était le cas, je vouvoierai aussi vite. Ce que je fais donc maintenant.
          Je réponds à votre interrogation, je suis un Monsieur, fier de sa sexualité masculine malgré le pseudo de Cachou. Je suis responsable de la rubrique « Astronomie et Sciences » sur RR sous le pseudo de « Professeur Têtenlair ». Je suis très honoré et très fier de cette fonction bénévole que m’a confiée Christine, notre patronne du site. Voilà pour les présentations.

      • Ami Cachou, il faut vraiment que tu regardes la vidéo de Jean-Pierre PETIT ; ainsi, tu pourras nous faire un retour, et, bien évidemment, donner des arguments, des liens qui démontreraient le contraire des propos de ce dernier …

        Personnellement, j’aime beaucoup le débat, surtout sur des sujets importants, car ils ont le mérite, du moins quand ceux qui débattent, sont de bonne foi, d’élever la pensée, et de faire progresser le sujet :-)))

        C’est d’ailleurs, dans les articles que nous lisons sur le présent site, pourquoi, nos ennemis ne veulent surtout pas…DEBATTRE !!

        ll est tellement plus simple d’insulter l’autre, comme nous le savons tous ici …

        Merci, dans tous les cas, pour le temps que tu passes à nous pondre des articles aussi intéressants ; et peu importe nos différents, je sais par avance, que si nous débattons, chacun cherchera d’abord à comprendre pourquoi il se trompe :-))

    • POST 2 SUR 3
      Concernant les trous noirs, comme ni toi ni moi ayons les connaissances et le matériel nécessaire pour y sortir des théories, nous devons « nous contenter » des conclusions des scientifiques.
      Mes articles sur l’astronomie, articles de vulgarisation, ne peuvent se baser que sur les versions officielles de ce qui existe dans l’univers. Les scientifiques contestant ces versions officielles retiennent mon attention, mais ne peuvent pas faire l’objet de tels articles.

    • POST 1 SUR 3
      Cher ami « En passant, comme ça » merci de l’intérêt que tu portes à mon article. Le problème, c’est que tu ne raisonnes par scientifiquement. Le scientifique n’exclut aucune théorie, certe, ni la fait sienne d’ailleurs, tant que celle-ci n’est pas solidement et irréversiblement démontrée.
      En ce qui te concerne, la première vidéo de YouTube que tu vois sur un sujet donné devient une évidence et une vérité. En ce qui me concerne, j’écoute et étudie autant se faire se peux ce qui est proposé, sans en tirer comme tu le fais de grandes conclusions immédiates.

  6. Cher professeur, encore un cours magistral et passionnant. Jusqu’à ce jour, je pensais que les trous noirs étaient composés d’antimatière, qui détruisait tout ce qu’ils attiraient. Merci pour ces éclaircissements !

    • Les connaissances des trous noirs s’affinent progressivement et rapidement. Du jour où l’on a photographié le premier (M87*) et aujourd’hui, beaucoup de connaissances nouvelles se sont ajoutées.
      Et m’adressant à mon ami Argo, je peux lui dire, et je sais qu’il sera d’accord, que si je pouvais mettre une bombe atomique dans le trou noir de Macrocescau, je ne m’en priverai pas, c’est sûr !

Les commentaires sont fermés.