On apprend avec regret par un article déprimant du « Point » que Niort, la capitale du doux département des Deux-Sèvres est devenue une plaque tournante du trafic de cocaïne.
Il y est même question de « mules », ces passeurs au ventre rempli de sachets de drogue.
Nos valeureuses mules du Poitou ont donc été remplacées par une espèce de mules des plus douteuses. Encore un domaine où nous avons perdu au change.
Niort, sa cocaïne, ses mules et ses « baltringues »
C’est la porte du Marais poitevin. Tout indique que la ville voit transiter un trafic de cocaïne démesuré par rapport à sa taille (60 000 habitants, le double avec l’agglomération). Les affaires au tribunal correctionnel se succèdent, avec des saisies d’argent et de drogue en quantité impressionnante. En mai, un passeur a été arrêté à la gare avec dans son estomac 1,3 kg de gélules de cocaïne, soit plus de 85 000 € de valeur marchande au détail (le gramme se négocie localement à 66 € environ).
L’authentique mule des Deux-Sèvres.
Exportées partout pour leurs qualités, les mules des Deux-Sèvres ont contribué à la prospérité de la région
Le mulet (ou la mule) est le produit de l’accouplement du baudet et de la jument, et participe des qualités et des formes de l’un et de l’autre.
ll tient de sa mère la dimension du corps et de la taille , une encolure bien fournie , des côtes arrondies, une croupe pleine et la hanche unie ; mais il a la tète courte et grosse , les oreilles longues , la queue presque nue et les jambes sèches comme son père ; aussi agile que le cheval , il est sobre comme l’âne et supporte la faim , la soif et la fatigue avec une courageuse résignation.
Il vit de peu, aime les climats chauds et n’est jamais malade ; on en use, on en abuse, il a un coeur de fer et travaille toujours.
Robuste et vif, il a dans tout son être une force musculaire incalculable; il porte les fardeaux, laboure, tratne rapidement ou lentement une voiture, gravit ou descend d’un pas ferme une montagne , comme l’onagre du désert d’où il nous vient. Animal malheureux! On lui donne des défauts, on le craint, on l’évite.
La domesticité , il est vrai , ne l’a point vaincu , l’esclavage ne l’a point abâtardi ; il est fier , libre encore et même un peu sauvage; il porte toujours le cachet de son indépendance originelle. Et c’est de là que lui viennent sa force et son courage. Aucun animal ne lui est comparable, il les vaincra tous dans une longue course et dans les durs travaux. Pourtant il sait obéir à son maitre : l’Andaloux attelle six mules à son char et les conduit sans guides ; à sa voix, elles tournent, s’arrêtent ou se précipitent. Une mule de pas fait quarante lieues dans un jour avec une poignée d’orge et recommence le lendemain.
Le prix de la mule (ou mulet) est plus du double de celui du cheval de trait, ou du bœuf.
- Chevaux étalons 700 fr. ;
- Juments poulinières 200 fr. ;
- Chevaux de labour, de selle et de travail, 150 fr. ;
- Baudets de la grande espèce, 2.400 fr. ;
- Anesses de la grande espèce, 200 fr. ;
- Anes et ânesses de la petite espèce, 25 fr. ;
- Mules et mulets de labour, 360 fr. ;
- Bœufs, 160 fr. ;
- Vaches, 60 fr. ;
- Moutons et brebis, 8 fr. ;
- Porc, 24 fr. ;
- Chèvre, 8 fr. ;
- Volaille, 0,40 fr.
Les plus belles mules sont Deux-Sèvriennes…
« C’est dans le département de Deux-Sèvres que se trouve la souche des plus beaux, des plus grands et des meilleurs mulets connus. Ceux que l’on rencontre en Espagne et en Italie en sont originaires. Ceux qui sont employés aux passages les plus difficiles des Pyrénées et des Alpes proviennent de la Vendée et de la Charente. (…) Le mulet se ménage au travail, cependant il le soutient longtemps avec une constance remarquable. Il est très patient, mais il supporte mal les mauvais traitements, il se venge de coups de pieds et de dents. Il garde rancune… (…) Le mulet convient d’autant mieux que le cheval aux pays secs et dénués de fourrages qu’il consomme beaucoup moins. Il faut attendre trois ou quatre ans pour faire travailler le cheval, et le mulet au contraire fait un travail utile avant l’âge d’un an. Le cheval perd de sa valeur en travaillant, tandis que la valeur du mulet et de la mule a quelquefois doublé après trois ou quatre années de travail.
Pas de bon militaire qui ne craigne la disparition de ce bel animal.
Dictionnaire général et complet des persécutions souffertes par l’Église catholique de Paul Belouino, 1853.
Lecture (roman) : La fourche à loup, suivi de La Foire aux mules :
Ces superbes photos ont été prises au Concours national 2009 à Niort et au Concours national 2008 à Dampierre-sur-Boutonne :
https://association-ferme.org/article-n-63-les-mules-poitevines-41599534.html
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Nous connaissons les Mules à quatre pattes maintenant nous sommes confrontés à des mules qui transporte la drogue et notamment la cocaïne vers des pays étrangers pour le compte des trafiquants de drogue de tout poil. Niort devient malheureusement la capitale de la drogue en France avec les Racailles qui la compose .
La drogue partout, l’argent sale, des individus au RSA conduisant des bagnoles de luxe à 50 000 euros, voire plus. Le smicard courageux en vélo. Joli pays! Je préfère les mules à quatre pattes.
La schnouff , la beuh, hach, sont bien plus lucratifs que les mules à quatre pattes! Tant qu’il y aura des drogués le trafic se portera bien, c’est à cause de ces drogués que le trafic existe! La solution ? Emprisonnements et fortes amendes à tous ces consommateurs, quand il n’y aura plus de consommateurs il n’y aura plus de trafic ! mais je crains que c’est pas demain la veille, les lois sont bien trop laxistes et il faudrait des dizaines de milliers d prisons supplémentaires, pas seulement qu’en France mais dans le monde entier ! Nous vivons dans un monde pourri.