En pleine cinquième vague de Covid-19, les Suisses ont largement approuvé, dimanche, la loi qui a permis de créer le passe sanitaire, au terme d’une campagne électorale houleuse.
Au moment où le nouveau variant du SARS-CoV-2, Omicron, provoque l’inquiétude de la communauté internationale, les Suisses ont, eux, largement approuvé par référendum, dimanche 28 novembre, la loi ayant permis de créer un passe sanitaire, lors d’un vote marqué par une participation très élevée au terme d’une campagne électorale houleuse.
Le certificat Covid est réservé aux personnes vaccinées ou guéries, ou ayant fait un test. Il est exigé pour entrer au restaurant ou dans un bar, mais aussi pour voir une exposition, un film ou un événement sportif en intérieur.
Une participation historique
Le « oui » a obtenu 62 % des suffrages lors de ce référendum, selon les résultats définitifs.
Le taux de participation, d’environ 65 %, est le 4e plus élevé depuis l’introduction du suffrage féminin en 1971, dans un pays où la participation moyenne est de 46 % pour ce genre de consultation.
Alors que la police craignait des manifestations, seulement quelques dizaines d’opposants à la loi Covid se sont rassemblés devant le siège du gouvernement et du Parlement à Berne, placé sous haute sécurité et entouré d’une clôture grillagée.
Selon l’un des politologues les plus renommés de Suisse, Claude Longchamp, c’est la première fois que le Palais fédéral est ainsi bouclé un dimanche de votation fédérale.
« Le Conseil fédéral devrait se poser la question s’il n’est pas responsable des éventuels débordements, parce qu’à force de pousser les gens à bout avec des mesures coercitives (…) peut-être que l’on pousse les gens à avoir des réactions un peu trop fortes », a déclaré à l’AFP Michelle Cailler, porte-parole des Amis de la Constitution, un des groupes à l’origine du référendum.
La campagne a été marquée par de nombreuses manifestations, parfois interdites et émaillées de violences, mais toutefois loin de scènes d’émeutes comme celles qui se sont déroulées aux Pays-Bas ou aux Antilles françaises.
Mais la montée des tensions en Suisse, un pays réputé pour sa culture du dialogue et du compromis et où des référendums sont organisés plusieurs fois par an dans un climat apaisé, a eu l’effet d’un électrochoc.
De nombreux politiciens, y compris le ministre de la Santé, Alain Berset, qui depuis deux ans en est venu à incarner la lutte contre le Covid-19 dans le pays alpin, ont été menacés de mort et sont désormais placés sous protection policière.
Cinquième vague
Ce vote intervient alors que la Suisse connaît, comme d’autres pays, une flambée des infections depuis la mi-octobre. Mais le gouvernement a refusé pour l’instant de durcir les mesures de lutte au plan national, faisant valoir que l’occupation des lits de soins intensifs par des patients Covid-19 était relativement faible à ce jour (20 %).
« La situation est pour l’instant maîtrisée », a déclaré, mercredi, Alain Berset, en conférence de presse, tout en appelant les cantons à prendre des mesures et la population à respecter les précautions sanitaires de base.
Alors que le nouveau variant Omicron se répand, le président de la Confédération, Guy Parmelin, a toutefois lancé un nouvel appel à la vaccination dans des journaux dominicaux.
Avec un taux de personnes entièrement vaccinées d’environ 65 %, la Suisse est en retard dans la couverture vaccinale en comparaison avec d’autres pays d’Europe de l’Ouest.
C’est la deuxième fois en moins de six mois que la population était appelée à voter sur la loi Covid-19. En juin, les citoyens l’avaient soutenue à 60 % des voix lors d’un premier référendum.
Mais le texte ayant été modifié afin de donner plus de latitude aux autorités pour combattre la pandémie et permettre l’instauration du certificat Covid-19, les anti-passe avaient lancé un second référendum.
Le passe crée un « apartheid sanitaire », dénoncent les Amis de la Constitution, un des groupes à l’origine du référendum.
L’ensemble des mouvements politiques, à l’exception de la droite populiste UDC, premier parti du pays, avaient appelé à soutenir la loi.
Avec AFP
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Vous croyez vraiment qu’il était possible de laisser la seule démocratie participative au monde voter contre leur plan ? Bien sûr que non, tout et je dis bien tout a été fait pour que la loi passe, le conseil fédéral, la brochure officielle à 75% réservée au oui, même l’intitulé de la votation que ne parle que de crèches, d’indemnités, de soutien, etc. Jamais des pouvoir extraordinaires, du Pass, de la possibilité d’agir directement sur la loi des poursuites et faillites ou de la propriété individuelle, etc. Et les merdias ont bien travaillés pour endormir une majorité de moutons et « bons » citoyens qui on encore confiance en le système. Ne cachez pas sur les Suisses, les dès étaient pipés dès le départ…
Cons de Suisses ! pauvres moutons inconscients au cerveau lavé. J’ai honte, même si j’ai quitté le pays il y a 18 ans. Mon passeport Suisse devient un objet a cacher…
Les Suisses n’ont jamais su ce qu’était la vraie démocratie, demain ils pourraient décider de voter pour anesthésier les vieux de plus de 65 ans et ils ne verraient pas ou est le problème puisque ce serait pour eux démocratique.
les Suisses ont tendance à voter « NON » lors de consultations citoyennes.
Alors qu’on ne vienne pas me raconter que celle-ci n’a pas été truquée!
La RTS (radio télévision suisse) a servi de tremplin ultra-efficace à la propagande gouvernementale. Les merdias écrits (il y en a aussi ici)ont été plus que serviles. Les bulletins de vote ont été gravement entachés d’irrégularités, et ainsi, les arguments prêtaient à confusion.
De plus, quand on sait que Berset est l’un des meilleurs amis de Klaus Schwab, mondialiste reconnu, les 2 millions d’Helvètes se sont fait tailler un somptueux costard pour aller skier devant leur télé!
On m’a toujours dit que les Suisses ne se laissaient pas marcher sur les pieds…
Qu’est-ce qui leur est donc arrivé…?
…Triches? …Tromperies?
Car je n’en serais pas étonnée : j’ai beaucoup de mal à croire que les Suisses – dont on m’a toujours dit du bien (et que je croyais, de fait, patriotes?) – accepteraient une politique sanitaire équivalente à la notre…
…Peur du variant « Omicron », sinon?
Pourtant, d’après le Professeur Jacques FANTINI, nous n’avons pas grand à craindre de CE variant spécifique…
Conclusion de l’analyse moléculaire du variant Omicron : https://www.linkedin.com/posts/jacques-fantini-a88626170_covid-omicron-spike-activity-6870781865503035392-Ct_n
Il y a un extrait d’un écran TV qui montre qu’en 4 minutes le vote a basculé en faveur des pros vax …bref soit vote truqué comme dans certains états US lors de l’élection de Biden..ou malheureusement la plupart des boomers ont encore sévi…Idem pour la France ..votes boomers + diverssitude = aucun président patriote en perspective a moins d’un miracle…
Le vote par correspondance c’est le PIED!
https://1.bp.blogspot.com/-Y7WjxDPk8eg/YaTD8kTN17I/AAAAAAABPAU/hBA0BScdKgkuX-2QhDCJ9r8rVk7sifMTwCLcBGAsYHQ/w399-h843/FFTVH90WYAw-XgA.jpg
Nous sommes en 2021. Qui peut encore croire un seul instant que les scrutins ne sont pas trafiqués ?
C’est une très lourde défaite pour le camp de la liberté et une importante victoire pour la dictature suisse de Davos. Il ne reste plus que l’usage de la violence pour le camp de la liberté pour tenter de reconquérir celle-ci. Violence dont ils seront systématiquement rendus responsables par la dictature. La société est définitivement fracturée en deux camps irréconciliables. Il était impensable pour les psychopathes de Davos de prendre le risque de perdre cette bataille. Mission remplie, hélas. La vaccination obligatoire se profile à l’horizon de façon menaçante.
Désespérant ! Comme quoi, on ne peut pas faire grand chose contre la machine à décerveler que constituent les media !!! L’unanimité médiatique entraîne l’adhésion populaire. Qui tient les media, tient l’opinion ! Les réseaux sociaux sont encore impuissants à fair reculer cette influence. 62% pour la dictature nazitaire : c’est à pleurer…
Les oligarchistes sont très forts. Avec l’argent, on achète toutes les consciences.
Au secours, Guillaume Tell, tes descendants ont perdu la boule!
Je pensai le peuple suisse plus éveiller que le peuple français , et bien non , ils ont cru leurs bonimenteurs gauchiasses , n’est ce pas la gauche qui a fait le forcing pour que les Suisses votent en faveur de ces mesures ? La preuve que dans n’importe quel pays ou il y a des partis gauchiasses les libertés tombent sous les restrictions . Bienvenue en ENFER chers amis suisses !
Il fut un temps… mais il est révolu.
Et non, les Suisses ne sont pas plus réveillés que les français. Gauchos dans tous les cantons francophones.
Ils ont ainsi voté eux-même la prolongation de l’âge de la retraite hommes/femmes jusqu’à 67 ans alors que la Suisse est en plein emploi et les caisses de retraite pleines. Mais on leur avait dit qu’ils risquaient de perdre 1 Franc…
Impensable pour un Suisse.
Vous connaissez leur devise?
« Pas d’sous…pas d’Suisse »
Baba où avez-vous vu que les Suisses on voté la prolongation de la retraite hommes/femmes jusqu’à 67 ans ?????????????????
Je ne fais pas partie de ces 2 millions de Suisses Mougeons. Mais cela n’a pas suffi. Hélas !
le variant « O-Macron » a fait peur aux suisses qui suivent l’actualité française……..a tel point qu’ils ont accepté de perdre leur libertés fondamentales ……je leur souhaite la bienvenue dans le monde des fous meurtriers………