L’ambassadeur polonais en Allemagne : « Ce sont des assaillants, pas des réfugiés ! »
Voici un texte qui clarifie la situation : ne nous laissons pas berner pas la propagande à la manœuvre, sur les migrants de Biélorussie.
Tout est fait pour pousser l’opinion à détester Loukachenko et Poutine.
Le texte rappelle des rapports de force et met en garde sur le danger qu’il y aurait à se tromper d’ennemi.
D’après un article de Peter Haisenko (AfD)
La plupart des gens ont la mémoire courte. La période d’attention moyenne est de trois semaines. Personne ne doit donc s’étonner que personne ne remarque les parallèles entre ce qui se passe actuellement à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie et la vague de migrants de 2015.
Le nom de Kammenos vous dit-il encore quelque chose ? Alors peut-être plutôt Tsipras ou Varoufakis ? En 2015, Kammenos était ministre grec de la Défense dans le gouvernement Tsipras fraîchement élu. C’est lui qui a déclenché la crise migratoire à l’été 2015, avec l’accord de son chef Tsipras. Il s’agissait d’un acte de vengeance, dirigé contre Merkel et Schäuble, qui avaient exercé un chantage impitoyable sur la Grèce. Que s’était-il passé ? Eh bien, quelque chose de très similaire à ce qui se passe actuellement avec la Biélorussie et Loukachenko. En voici le résumé :
En février 2015, la Grèce avait un nouveau gouvernement et était en faillite. Le gouvernement précédent en était responsable, mais celui-ci et son parti étaient dans les bonnes grâces de Merkel et Schäuble. Tsipras et son ministre des Finances Varoufakis voulaient explorer de nouvelles voies pour sortir de la crise par des moyens non conventionnels. Les idées de Monsieur Varoufakis étaient prometteuses, mais en cas de succès, elles auraient exigé de repenser complètement l’ensemble de la politique économique et financière de l’Occident capitaliste.
Merkel et Schäuble ne le souhaitaient pas et ont donc maltraité la Grèce et l’ont fait chanter. Le ministre de la Défense Kammenos était extrêmement furieux de ce traitement dictatorial et il a proféré une terrible menace. Il ouvrirait la frontière avec la Macédoine aux migrants qui se sont accumulés dans son pays. Il les ferait « passer » jusqu’à Berlin. Il y a eu un bref mais violent tollé face à une menace aussi monstrueuse, mais elle est vite tombée dans l’oubli. Lorsqu’à l’été 2015, les relations avec le gouvernement Tsipras sont devenues insupportables et que le chantage a même conduit à un référendum, Kammenos a mis sa menace à exécution. Le flux de migrants s’est déversé vers le nord, Merkel a laissé les frontières allemandes sans protection et a dit que « nous y arriverions ».
Bonne clôture – mauvaise clôture
Vous rappelez-vous comment la Hongrie a été attaquée parce qu’elle avait installé une clôture avec la Serbie ?
Comment le flux de migrants de plus de 10.000 par jour n’a pu être stoppé qu’après que la Macédoine a fermé sa frontière avec la Grèce ? Cela non plus n’a pas reçu les louanges de Merkel. Alors que la Hongrie bricolait sa clôture sans aucune aide extérieure, sous le feu des critiques, une clôture a été discrètement érigée entre la Turquie et la Bulgarie avec l’argent de l’UE, afin de fermer également cette voie. Il y avait donc déjà deux poids deux mesures à l’époque. La clôture de l’UE, c’est bien, Orban, c’est mal, la Macédoine ne fait pas l’objet d’une attention critique.
L’année dernière, Loukachenko a été réélu président de la Biélorussie à une large majorité. C’était mal et c’est ainsi qu’ont commencé les mesures de déstabilisation contre ce pays fondamentalement pacifique.
L’ouverture de la série de sanctions contre la Biélorussie a été « justifiée » par un avion qui aurait été forcé d’atterrir. Le dernier pays qui se trouve entre la Russie et les pays de l’OTAN doit être mis à genoux. Il faut bien comprendre que l’histoire du prétendu atterrissage forcé à Minsk est un conte de propagande perfide [NDLR réf à un article où cette anecdote est développée].
Et parlons maintenant du parallèle avec la Grèce et Kammenos. Après une série d’attaques verbales et de sanctions contre la Biélorussie toujours plus fortes, Loukachenko a lancé un message en direction des candidats à l’immigration du monde entier : Si vous venez dans mon pays, la Biélorussie, je ne vous empêcherai pas de quitter ce pays pour l’Ouest. Vous pouvez repartir comme et où vous voulez. C’est tout ce qu’il a eu à faire, à part peut-être donner des instructions pour que les visas d’entrée en Biélorussie soient généreusement accordés. Quelques petites compagnies aériennes affamées ont déjà flairé l’affaire, les « intermédiaires » pour les visas contre de l’argent aussi, et quelques milliers de migrants se sont mis en route. Bien entendu, leur destination finale est le paradis des migrants allemands et ils dépensent environ 5.000 euros par personne. Je ne sais pas si cette somme comprend déjà les coûteuses vestes d’hiver [NDLR marques de luxe, doudounes à 1000€] que l’on voit sur les photos.
La Pologne a une position claire sur la migration indésirable
Au départ, la destination des migrants était la Lituanie. Mais celle-ci a rapidement réagi, a demandé l’aide de l’UE pour la construction de clôtures et a adopté des lois strictes. En substance, les migrants entrés illégalement sur le territoire sont placés en détention pendant six mois, où leur demande d’asile fait l’objet d’une décision sans possibilité de recours, et ils sont ensuite transférés hors du pays sans pitié et sans exception. La destination Lituanie n’était donc plus attractive pour les migrants et les passages illégaux de la frontière ont cessé en silence.
C’est désormais la Pologne qui est un exemple. Là-bas aussi, on n’est plus qu’à une frontière non contrôlée du pays de rêve pour les migrants. Or la Pologne a une position claire en ce qui concerne l’immigration indésirable. Mais le gouvernement polonais sait aussi qu’il est depuis longtemps sur la liste noire de l’UE, surtout de Merkel, et qu’il ne peut donc pas compter sur un soutien pour faire sortir les migrants indésirables du pays. Ils ont donc décidé de ne pas laisser entrer ces migrants dans le pays. Ils ont fait venir la police et l’armée à leur frontière orientale, équipées de canons à eau. Une clôture avec un méchant fil de fer de l’OTAN a également été érigée en un rien de temps. D’où les images qui nous sont envoyées dans nos salons. De pauvres migrants frigorifiés qui campent dans les bois, avec quelques enfants, pour des images déchirantes.
Il y a pourtant des images qui ne sont pas diffusées dans nos salons et qui montrent ce que l’ambassadeur polonais vient de dire. A savoir que ces migrants tentent de prendre la frontière polonaise d’assaut par la force. Avec des jets de pierre et d’autres moyens violents. Il dit : « Ce ne sont pas des réfugiés de guerre, même pas ceux d’Afghanistan » ! Et : « Mais en réalité, des hordes de jeunes hommes attaquent notre frontière, armés de haches, de cisailles métalliques, de pelles », constate l’ambassadeur : « Ce sont des assaillants, pas des réfugiés ! » N’oublions pas à ce propos que la plupart d’entre eux sont des jeunes hommes qui ont effectué leur service militaire, et qui sont donc formés aux armes. Merci à la Pologne de défendre notre UE contre ces attaques, ce que nos bonnes âmes vertes ne nous permettraient jamais.
La « vague migratoire » passant par la Biélorussie est faible par rapport à 2015.
Loukachenko lui-même a fait savoir à l’Occident à ce sujet qu’il respecterait son simple message aux candidats à l’immigration. Ils peuvent toujours quitter son pays et aller où ils veulent. Y compris par avion pour retourner d’où ils viennent. Il soutient cette démarche en mettant à disposition des bus qui emmènent les gens de la forêt frontalière vers des aéroports d’où ils peuvent partir. La Pologne maintient sa frontière fermée et certains ont déjà envoyé leurs remerciements à Varsovie. On peut donc dire que la vague de migration via la Biélorussie est terminée. Une vague de migration ? Il s’agissait sans doute de moins de 10.000 personnes au total et il faut comparer cela avec l’année 2015, où plus de 10.000 personnes avaient franchi chaque jour la frontière allemande de manière incontrôlée. Et comparez cela aux dizaines de milliers de personnes qui entrent clandestinement en Allemagne chaque mois, la nuit, par des vols charters. Dans ce contexte, les quelques personnes qui se trouvent à la frontière polonaise ne sont en fait qu’une remarque marginale.
Nous voyons donc que ce n’est pas ce qui est fait qui compte, mais qui le fait. Lorsque Kammenos/Tsipras ont ouvert la frontière nord de la Grèce dans le cadre d’une action de vengeance annoncée, cela a été traité comme un événement naturel inéluctable. Et ce, bien qu’il s’agisse en réalité du début et du déclencheur de la crise migratoire qui nous étrangle depuis six bonnes années. Le méchant Orban a été attaqué de la pire des manières lorsqu’il a tenté de sauver son pays et l’Europe avec sa clôture. Les clôtures construites avec l’argent de l’UE à la frontière bulgare avec la Turquie sont ignorées et lorsque la Lituanie et la Pologne érigent des clôtures, il n’y a aucune critique. Il n’y en a pas non plus, même pas de la part des bien-pensants verts notoires, lorsque la Lituanie a adopté des lois contre l’immigration qui contredisent vraiment les principes fondamentaux sacrés du droit d’asile.
Le risque d’une guerre réelle n’est pas à écarter.
Personne n’aborde la question de savoir d’où les migrants et leurs passeurs tirent les innombrables canots pneumatiques avec lesquels ils quittent l’Afrique du Nord et la Turquie pour rejoindre des bateaux de remorquage qui les emmènent ensuite en Europe. Mais si Loukachenko fait ce que l’on est en droit d’attendre de tout pays libéral, alors c’est mal. A savoir permettre aux gens d’entrer et de sortir librement, donc légalement, de son pays. En Allemagne aussi, nous ne savons pas comment et où les gens voyageront une fois qu’ils seront arrivés en Allemagne. De toute façon, pas au sein de l’espace Schengen. Cela vaut pour toute l’Europe, comme le prouvent les étranges parcours du meurtrier Anis Amri [NDLR : auteur tunisien de l »attentat du 19 décembre 2016 à Berlin au camion-bélier qui s’est déroulée au marché de Noël]. Où est-il entré en Europe ? A-t-on grondé quelqu’un, comme aujourd’hui Loukachenko, parce qu’Amri a traversé l’Europe sans contrôle depuis l’Allemagne ?
Le double standard est systématique. Tout ce que fait l' »Occident » n’est pas critiquable. Mais si quelqu’un fait la même chose dans un pays dont le gouvernement est qualifié de « régime » par l’Occident et doit être renversé par tous les moyens déloyaux, les cris d’orfraie des médias résonnent dans tous les canaux. Les Etats-Unis détruisent le Proche-Orient et la Libye, provoquant ainsi la crise des migrants, et personne n’ose accuser les criminels. Si la Russie abat un satellite, un de ses propres satellites, l’ISS est en danger. On est passé outre sans faire de bruit lorsque les Etats-Unis ont fait de même il y a quelques mois. Les exemples sont innombrables.
La politique agressive de l’Occident avec ses objectifs impériaux est mensongère à l’infini. Le deux poids deux mesures est son fondement médiatique. Le « quatrième pouvoir » y prend part. Ne peut-on pas laisser des pays pacifiques comme la Biélorussie tranquilles ? Faut-il vraiment pousser les efforts pour renverser le gouvernement jusqu’à ce qu’il y ait des contre-réactions ? Même vis-à-vis de la Russie ? La Russie doit être provoquée jusqu’à ce que l’on puisse déclarer une guerre réelle au plus grand pays du monde en raison d’une réaction provoquée. La guerre économique lui a déjà été déclarée et nous ne pouvons qu’être reconnaissants à la Russie d’avoir un président aussi réfléchi en la personne de Poutine. Nous ne pouvons qu’espérer que son successeur aura les nerfs aussi solides et nous préservera de la prochaine grande guerre, que l’Occident provoquera par tous les moyens. Peu d’entre nous y survivraient et les migrants seraient alors le cadet de nos soucis.
A propos de l’auteur : Peter Haisenko est écrivain, propriétaire de la maison d’édition Anderwelt et éditeur d’ AnderweltOnline.com
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Cette politique agressive vis à vis de la Russie est une grosse connerie diplomatique.
Nous devrions au contraire en faire des alliés.
Les canots pneumatiques tout neufs avec les gilets de sauvetage également tout neufs, abandonnés sur les plages grecques par centaines, sans aucun scrupule, ces bateaux ONG qui coutent 150 000€ par jour.
Et maintenant ces Africains habillés pour l’hiver de vêtements de prix qu’un smicard ne pourrait pas s’offrir.
De qui se moque-t-on ?
Qui paie tout ça ?
Pourquoi nous cache-t-on l’origine de ce mouvement d’invasion?
Il est évident que certains savent qui organise notre invasion, pendant qu’on essaie de nous faire croire que l’UE fait son possible.
Pour réduire les nombre de pigeons, de mouettes et de choucas dans les villes on interdit formellement de les nourrir et on les empêche de se reproduire. Ça marche pas trop mal. Je pense que ça fonctionnerait aussi avec d’autres animaux…
Un collaborateur du quotidien allemand de gauche « Tagesspiegel » arrêté comme passeur d’êtres humains – Il voulait écrire un article larmoyant sur la situation critique des réfugiés
https://medforth.biz/staff-of-the-left-wing-german-daily-newspaper-tagesspiegel-arrested-as-human-trafficker-he-wanted-to-write-a-sob-story-about-the-plight-of-the-refugees/
Avant une décennie, les Russes seront plus heureux que les Français!!!
Coupons les aides à toutes ces ong et assoces pro-immigrants clandestins et dissolutions immédiates et arrestations des dirigeants de ces assoces et ong pour trafic d’êtres humains , comme le herrou cette saloperie la faudra pas l’oublier et leurs rendent la monnaie de leurs pièces !
Tant que l’on accordera des aides aux migrants, qu’on les hébergera, qu’on les nourrira, cette noria sera sans fin…