A cause de la loi Duflot, je vais quitter ma ville de toujours

J’habite une ville de 8.000 habitants, à 50 kilomètres de Paris. Ce lieu, c’est ma commune de toujours, mes parents et mes grands-parents y ont vécu, ainsi que ceux de mon épouse, avec qui je partage depuis trente-cinq ans une sympathique maison, dans un quartier plutôt tranquille, où nos deux enfants ont grandi.
Plutôt tranquille, certes, mais situé à un kilomètre d’une ville voisine, très fortement marquée par la diversité. Jusque dans les années 1990, tout se passait bien. Puis les problèmes ont commencé. J’ai été victime de deux cambriolages durant mes absences, ma moto a été volée trois fois, j’ai découvert ma voiture incendiée un soir, à la gare, et une autre fois je ne l’ai jamais retrouvée.

Bref, comme tout le monde, j’ai acheté une alarme, ce qui est pourtant le contraire de ma culture, et j’ai pris des précautions quotidiennes qui ne faisaient pas partie de ma culture. Je vis dans une cité pavillonnaire que j’ai vue évoluer, depuis les années 1980 où nous nous sommes installés. La population y est à mon image, plutôt des cadres moyens ou salariés indépendants, âgés en moyenne de quarante à soixante-dix ans, de type européen, français d’origine. Un Africain, entrepreneur, y habite, sans le moindre souci, et il est toujours présent lors de la fête des voisins.

Nous avons la chance, malgré des cambriolages ponctuels, quelques pneus crevés, une voiture de temps en temps incendiée, de vivre dans un quartier privilégié de la région parisienne… si on considère qu’un quartier privilégié est un lieu où on entend ses voisins parler français, où aucun « jeune » ne fait du rodéo la nuit avec motos et quad, où il n’y a pas de mosquée et où on évite les feux de poubelles, les tags et les boîtes à lettres vandalisées, et où dans nos écoles les élèves sont encore majoritairement gaulois d’origine.

Pourtant, je constate que ma ville est en train de changer. De plus en plus de voilées dans le centre. De plus en plus de « jeunes », avec casquettes à l’envers, oisifs, qui occupent le devant des bistrots et la place principale. De plus en plus de canettes de bière qui traînent, le matin, dans les caniveaux, ou sur les bords de Seine. En effet, depuis 2010, ma commune construit de plus en plus de logements sociaux, et je suis obligé de constater qu’ils ne vont pas tous, loin de là, aux salariés modestes et aux retraites pauvres.
Cela change donc complètement la visibilité d’une ville où, par ailleurs, les commerces ferment les uns après les autres, et sont remplacés par des restaurations rapides, souvent d’origine non-française, des agences immobilières et des banques. Mais cela fait tout de même beaucoup de boutiques fermées, qui donnent l’impression d’un centre-ville sinistré.

Depuis quelques semaines, mon quartier, qui comprend environ quarante pavillons dans une petite rue paisible, est l’objet de l’inquiétude de tous mes voisins. Un projet de quarante-sept constructions y est prévu, soit le double des logements actuellement construits. Il y aurait 16 pavillons et 31 « logements aidés », expression qui masque le mot, tant redouté, de « logements sociaux ».

Avec mon épouse, nous sommes donc allés consulter le plan en mairie, et discuter avec le responsable de l’urbanisme. Il nous a, en fonctionnaire, sans entrer dans le débat politique, expliqué la situation. Notre ville ne comptait en 2010 que 7 % de logements sociaux. Elle avait donc entrepris de rattraper son retard, en construisant fortement dans le centre-ville… d’où le changement constaté.

Mais la loi Duflot a tout changé. Rappelons qu’en 2012, la dégénérée qui fut ministre du Logement avait décidé que la loi SRU, qui obligeait déjà les communes de moins de 3500 habitants, en 2010 (bravo Sarkozy !), à installer, sous peine d’amende, 20 % de logements sociaux dans leur ville, allait passer à 25 %, avec des sanctions multipliées par cinq !
Le fonctionnaire nous a expliqué la situation pour notre commune, qui n’a pas d’industrie, et est plutôt composée de classes moyennes vivant en pavillon. Cela représenterait une amende de 600.000 euros par an à payer, un gouffre pour des finances déjà déficitaires.

Mais c’est là que l’Etat intervient, et fait chanter les maires, et indirectement les contribuables.

Cette amende, abyssale, peut être divisée par deux si les élus s’engagent, en trois ans, à signer une convention qui doit comprendre le nombre de logements aidés nécessaires.

Dans notre ville, la municipalité s’est ainsi engagée à construire 195 logements (dont les 31 qui seront près de chez nous) d’ici 2017. Faute de quoi, les contribuables seront frappés de plein fouet par une amende exorbitante.
http://www.partiliberaldemocrate.fr/article/petit-retour-sur-la-loi-sru-par-vincent-benard

Encore mieux, ce salarié municipal nous a expliqué qu’à présent, dans cette ville comme dans toutes celles de plus de trois mille cinq cents habitants qui n’obéissent pas aux critères de mixité sociale de Duflot, les promoteurs immobiliers qui voudraient implanter de nouvelles résidences devraient forcément y inclure 30 % de logements sociaux ! Bref, c’est le vivre ensemble obligatoire… sauf pour les villes très riches, où les maires savent que la population préfère payer que subir ce genre de cohabitation forcée qui sera réservée aux classes moyennes.

Je trouve cette volonté de vouloir que toutes les villes se ressemblent socialement suspecte, et inquiétante. Quand j’étais jeune, les ouvriers n’avaient pas envie de vivre avec les bourgeois, et vice-versa. Et cela ne posait aucun problème. C’est la politique migratoire, en période de chômage de masse, sans assimilation, qui est responsable de cette loi imbécile et criminelle. C’est à cause de la délinquance, majoritairement d’origine étrangère, que des sociologues à deux balles ont expliqué par l’existence de ghettos, qu’on en est réduit à ces remèdes de professeur Nimbus.

A cause de l’immigration et de l’islamisation de la France, sur lesquelles les Français n’ont jamais été consultés, on va pourrir la vie de nos compatriotes qui avaient la chance de bénéficier encore d’un cadre de vie agréable, au lieu de prendre les mesures qu’il faut pour mettre fin à l’ensauvagement de notre pays. Bref avec Duflot, ce sera le « vivre ensemble obligatoire pour tous », sauf naturellement pour sa caste qui restera bien planquée dans les beaux quartiers de Paris.

Dans ce qui s’apparente à des méthodes dictatoriales qui évoquent la logique de Pol Pot envoyant de force les citadins de Pnom Penh dans les campagnes, les maires essaient de négocier au mieux avec l’Etat. Le nôtre se targue d’avoir obtenu la maîtrise, dans ses conventions signées avec l’Etat, de la première affectation de ses cent quatre vingt-quinze nouveaux logements aidés-sociaux. Mais ensuite, quand les personnes s’en iront, il n’aura plus la main !

Quand on voit l’invasion migratoire que subit la France depuis quelques mois, qui ne fait qu’accélérer le Grand Remplacement constaté depuis des années – ce qui paraît combler d’aise Emmanuelle Cosse, nouvelle Duflot des Verts – on ne peut que s’interroger, à notre modeste niveau. Alors qu’avec mon épouse, nous n’avions pas d’autre projet que de rester dans cette paisible ville qui représente plein de souvenirs, nous nous posons la question aujourd’hui la question de vendre, et d’aller vivre dans un modeste village du centre de la France. Nous mesurons les risques de déracinement que cela représente, mais nous n’avons absolument pas envie d’être confrontés à une population nouvelle de style « migrants de Calais » et ne sommes absolument pas certains que nous puissions y échapper si nous restons en région parisienne.

Inutile de vous dire que nous ne dormons pas beaucoup, en ce moment, et que cela gamberge rudement tous les jours. Je trouve insupportable, nous qui avons, durant trente-cinq ans, travaillé à Paris, en choisissant une qualité de vie, dans une banlieue plutôt tranquille, qui nous coûtait trois heures de transport par jour, qu’à l’âge de la retraite, alors que nous avons tout pour profiter des fruits de notre travail, dans notre ville de toujours, nous en soyons réduits à devoir tout remettre en question, et à envisager de quitter un lieu auquel nous sommes charnellement attachés. Et pourtant, je ne suis pas du genre craintif, je pratique un sport de combat, et j’ai ce qu’il faut à la maison…

Nous en arrivons même, ma femme et moi, qui sommes pourtant si viscéralement attachés à la France, à envisager d’aller nous installer dans un autre pays. Mais l’idée d’abandonner le terrain national, après le terrain municipal, nous est insupportable. Pour le moment…

Je souhaite à Cécile Duflot et à tous les socialauds qui ont voté cette loi (j’ai les noms) de ne jamais croiser ma route.

Martin Moisan

http://ripostelaique.com/a-cause-de-loi-duflot-vais-quitter-ville-de-toujours.html

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16 Comments

  1. merci cher Philippe pour votre réponse mais vous savez je n’habite pas un quartier préservé ! vous qui connaissez Strasbourg je suis en frontière avec le Neuhof c’est vous dire! mais entétée comme Asterix et comme un mulet des mes Cévennes natales je veux rester un des derniers ilôts de gaulois!!!c’est pas demain qu’on me délogera!!haha !!
    quel joli prénom que celui de votre dernière fille le plus beau du monde!

  2. moi,je cherche a avoir comme voisins……DES GENS QUI PENSENT COMME MOI…ALORS,C EST UN PLAISIR DE TOUS VOUS LIRE ET DE TOUTES VOUS LIRE…..
    dans la co-proprieté ou j habite….j ai beaucoup d ennemis Français….sur les chantiers par contre,j ai plus de soutien…mais sans plus!!!!!
    mais bon….on s adapte….on fait avec!!!!c est comme ca…..
    tous ces gens contre moi,la ou j habite…..si légalement ils pouvaient me flinguer….je sais qu ils le feraient!!!!
    ouais….c est dingue toute cette actualité quand meme!!!!!
    on dirai que par moment…..je me sens capable de devenir….FOU……
    J AI CETTE CHANCE DE NE PAS HABITER UN QUARTIER ISLAMISER….
    CE QUI N EST PAS LE CAS DE TOUT LE MONDE…..
    JE NE SAIS PLUS QUOI ECRIRE….OU DU MOINS J AI DU MAL A M EXPRIMER PAR L ECRITURE…C EST UN GROS PROBLEME POUR MOI…
    BEAUCOUP D ADHERENTS ET D ADHERENTES ME SURPASSENT DANS BEAUCOUP DE DOMAINE ICI…..IL Y A TROIS ANS DEVENANT ADHERENT,JE PENSAIS ….CASSER DES BRIQUES…..
    BEN NON…..PAS GRAVE…
    JE M APPUIE UN PEU SUR VOUS TOUS ET TOUTES ET J APPREND PAS MAL DE CHOSES….
    JE VOUS DIT MERCI A TOUS ET A TOUTES……VOUS M ENRICHISSEZ….
    BONNE SOIREE….

    • La guerre est une tromperie, maxime du déchet « chef de guerre » du NAZISLAM, faîtes-en vôtre !!!

      Je sens, en lisant votre commentaire, que vous êtes quelqu’un de combatif dans votre manière d’être – ce que je suis aussi, mes opinions passent mal aussi – donc, le plus simple est – pour le moment – de ne plus faire de vagues…

      KRAV MAGA – ou autre discipline de combat – et se préparer psychologiquement…

      De toute façon, au vu de la faillite économique qui se rapproche de plus en plus, vous, comme nous autres, les patriotes, n’allons plus avoir à attendre trop longtemps…

      http://www.quotidien.com – n’hésitez-pas à regarder les vidéo de Pierre JOVANOVIC, en plus de lire les dépêches qu’il fait chaque semaine…

      Bon courage (j’ai 52 ans) mais l’énergie et la vivacité que j’ai sont intactes…

  3. mais Philippe répondez comme ‘tout mou ‘aux journalistes!!il en a bien lui des maisons secondaires et voyez ce qu’il a dit aux journalistes!
    sincérement je suis désolée pour vous mais vous savez comme moi que depuis quelques années on marche sur la tête en Alsace mais surtout à Strasbourg!!
    j’ai souvent eu envie de partir mais où ? j’ai tous mes amis ici et ma famille me reste qu’à résister bises aux filles

    • Vous savez docteur, j’en fais des villes et des villages, et oui, Strasbourg est envahie, on y a encore croisé des voilées intégrales cet été. (la police semble n’embaucher que des aveugles)

      Donc, et ce même si je sais que l’Alsace n’est pas votre région natale -vous l’avez dit ici meme- je vous conseillerais d’y rester si vous êtes dans un coin encore préservé… Car, ils sont partout ces dromadaires !

      Nous, on reviendra peut-être y vivre, quand les filles seront grandes, mais uniquement car on y a cette maison où il impossible de construire autour…
      … Enfin, en Picardie j’ai rénové un vieux moulin, un chemin pour y aller, un îlot de terre ferme et des marais autour, zone protégée, l’avantage est donc le même… C’est embêtant !

      Pour les bisous aux crapules, faudra attendre qu’elles rentrent de l’école, mais à ce moment là je suis écrasé sous les bisous de toutes façons.

      L’entraînement de la Légion c’est de la rigolade à côté d’avoir des filles qui sont aussi folles que leur maman !
      Mais qu’est-ce que je me ferai chier si elles étaient aussi mollassonnes que certaines de leurs copines !

      France ayant dû naître avec un chrono dans la tête, elle va se réveiller bientôt, et là ça va être aussi l’obligataire pause câlins (avant qu’elle ne décide que je suis idéal pour lui faire faire l’avion et autres bêtises)

      Bisous à vous doc.

  4. Ben moi j’en suis à chercher une navette routière !
    [ Comprendre un client qui aurait un dépôt à Amiens, (ou proche) et un autre sur Strasbourg (idem) ]

    Objectif ? Et bien, être sur Strasbourg un jour sur deux, et donc, occuper la maison que je possède là-bas au maximum !
    Sur ce genre de navette il y a toujours en sus, un week-end complet ou l’on n’est loin de chez soi, c’est inévitable mais ça ne me réjouis pas car, j’y serai seul (mieux que dans un camion, mais sans ma femme et mes mômes ! )

    Ma maison n’est pas à Strasbourg, mais il s’en faut de peu et avec le maire qui demande des volontaires…
    … Quand il n’en aura pas assez il passera bien au réquisitions !

    Et, j’ai toutes les raisons de me méfier car le maire du village (en Alsace) m’a téléphoné ! ! !

    On est pas franchement amis, c’est un genre de Don Camillo et Peponne entre lui et moi, mais je dois lui accorder, c’est un gars correct.

    Des immigrés il y en a déjà dans le village (8000 habitants=obligation de bâtir des hlm) Mais, ça va encore, les hlm sont petits, et les bâtiments ne sont PAS regroupés (ce qui ennui beaucoup les « chances pour la France » )

    Mais c’est immigrés sont LEGAUX…
    … Des réfugiés il n’en veut pas monsieur le maire, il sait bien que ce serait la fin du fait qu’il est réélu à chaque fois depuis vingt ans !

    Bref, étonnant venant d’un type avec qui je n’ai guère d’affinités… Mais il m’a conseillé de faire classer la maison !
    Elle a plus de deux siècles c’est faisable.

    D’après lui, et mon conseiller est du même avis (sans certitude car la loi est floue) Monument historique = impossible d’y mettre des clandestins !

    Voilà où on en est arrivé !
    A chercher des solutions pour que ce qui est à nous le reste !

    Et encore j’ai de la chance, cette maison est sous alarme, et c’est relié à la gendarmerie, si des squatters parviennent à y entrer (ce serait étonnant) ils seraient virés directement.

    Mais là encore, j’ai un statut privilégié, Alsace ou Picardie, j’ai bonne réputation et mon passé de « héros de la Légion » m’aide énormément !

    Le citoyen lambda n’a pas toutes ces chances.

    Il y a des moments où je rêve de révolution !

    • Ahurissant et affolant, que tu en sois réduit^à passer ta vie entre Amiens et Strasbourg pour éviter que ta maison ne soit réquisitionnée ou squattée.. Cela n’a plus rien d’humain ni de raisonnable…. Je rêve avec toi

      • Non je pourrai toujours là louer à nouveau, mais comme je te l’ai dit, elle est belle, ancienne… Mais très isolée et en pleine zone inondable (tout à été bâti sur une butte) Donc, je ne peut pas la louer au prix du marché.

        Elle a été louée des années !
        Et mes locataires étaient un rêve pour un propriétaire ! (mais ils ont dû partir)

        Mais le terrain est immense…
        … Un an de loyers, après la taxe foncière il ne restait presque rien… Ça sert à quoi ?

        Résidence secondaire ça me coûte du fric c’est un fait, mais c’est la première maison que j’ai acheté, j’arrive pas à me résoudre à la vendre (j’ignore d’ailleurs s’il y aurait preneur, c’est trop loin de tout)

        Mais je te rassure, si je trouve une navette routière, ça sera humain et raisonnable.
        Tu sais, je passe quand même beaucoup de nuits (ou de journées) à dormir dans un camion, camion qui passera même si c’est inondé autour de la maison (ça monte jamais bien haut) et une maison ça reste plus confortable qu’un Scania.

        Et puis, pense à un truc…
        … Graziella et les crapules adorent la choucroute, les bretzels, et j’ai un frigo dans mon Scania !

        Et puis je pourrai voir mon père adoptif, celle de mes nièces que j’aime bien, me balader dans les champs de mon enfance… (horrible pour toi les champs, je sais)

        Tu connais une situation parfaite toi ?

        Ça n’existe pas donc faut faire au mieux !

        Et autre chose !

        Ne pas voir Graziella un jour sur deux et un week-end sur deux…
        … Ça peut être intéressant, l’absence entretien la flamme à ce qu’on dit ! (bon, nous on reste incendiaires malgré les années… Mais il est toujours possible de faire monter la température ! )

    • Pour ceux qui ont un patrimoine immobilier secondaire, très simple :
       » Louez » à des gens, la famille si cela est possible, à un prix faible, en sachant qu’ainsi, vous pourrez toujours continuer à pouvoir jouir de votre bien…

      Quitte à « partager » les impôts éventuellement augmenté en 2 comme étant un revenu…

  5. Bonjour Martin et merci pour la lettre . Vous l’avez parfaitement dit, c’est le vivre ensemble… obligatoire!. Ce qui tient du paradoxe, de la stupidité, de l’incohérence est appliqué à grand renfort de bons sentiments ET de sanctions. La seule façon de vivre en accord avec ses voisins reste de pouvoir choisir librement de les fréquenter. Seules les affinités et les convergences rassemblent. Aimer l’autre n’est vraiment possible que si j’ai aussi la possibilité de ne pas l’aimer, et les critères qui me poussent à apprécier – ou pas – mon voisin ne regardent que moi. En tout cas, ne regardaient, car aujourd’hui la politique gaucho-bobo s’occupe à l’envi de mon éducation en chargeant sa police morale de me rappeler le bon chemin à suivre, selon elle, des fois que j’aie l’indécence de m’en écarter.
    Apprendre que des résidents de longue date – voir de toujours – en arrivent à déménager pour fuir le voisinage que la bien-pensance leur impose est tout simplement désespérant.
    Quelle serait mon attitude si j’étais dans votre situation? Poussé dans mes retranchements, sans doute le départ resterait la dernière façon de protéger les miens et contester dignement avant d’en arriver à des actions irréversibles.
    Allons-nous devenir des délocalisés économiques dans notre propre pays?
    Bon courage Martin, à vous et tous les vôtres.

  6. C’est ce que j’ai pressenti dans plusieurs écrits : la spoliation des classes moyennes. Les gens travaillent toute leur vie pour s’acheter une maison, prennent un crédit et le gouvernement décide qui seront leurs voisins : des migrants. Résultat : les français essaient de partir quand il est encore temps en vendant leur maison à perte car la loi du marché, quand il y a beaucoup de vendeurs et peu d’acheteurs fait baisser les prix. Le travail de toute une vie profite à celui qui va acheter à bas prix : une chance pour la France. Et celui qui a vendu à perte ne peut plus s’acheter la même chose. Mais quand le marché sera saturé d’offres, il n’y aura plus de possibilités de vendre et les gens partiront quand même de leur maison tout en continuant à payer le crédit et les impôts y afférents alors que leur maison sera considérée comme résidence secondaire et réquisitionnée d’office pour les migrants (quand ceux-ci ne l’auront pas déjà squattée). Il faudra aux familles françaises ainsi dépossédées se reloger (loyer, caution, taxe d’habitation…) alors qu’ils continueront de payer les frais évoqués plus haut ainsi que les impôts fonciers de la maison invendable ! Nos français n’auront plus de quoi vivre et nourrir leur famille.
    Je conseille vivement à tous les français qui souhaitent acheter un logement de différer cet achat car ils vont se mettre dans la « merde « . Je conseille également à ceux qui le peuvent de partir à l’étranger afin d’éviter de perdre le peu qu’ils ont. Que l’on ne croit pas que j’encourage la fuite. Je préconise de prendre le large pour préparer la reconquête de l’étranger car si tous les français restent en France, ils ne pourront pas prendre en étau l’ennemi et, de plus, ce sont eux qui seront dévorés de l’intérieur. De plus, en partant de France, on prive le gouvernement des ressources des impôts que l’on aurait payés en restant. Ceux qui seront restés en France parce que ne pouvant faire autrement vont souffrir et cette souffrance va les « réveiller « . La résistance intérieure pourra alors faire la jonction avec celle préparée à l’extérieur des frontières par ceux qui sont partis. Et nous vaincrons.

    • je ne pense pas que partir à l’étranger soit la solution, car à l’étranger on ne pourra pas aider notre pays et on ne prendra pas les autres en étau, ils sont partout en Europe, vous faites quoi si vous êtes en Chine ou au Canada ?

      • La France en 39 /45 ne pouvait pas s’en sortir seule et la résistance intérieure a été aidée par une aide extérieure : parachutage de matériel, d’armes. Le CEFI (corps expéditionnaire français en Italie) s’est formé en Afrique. Les FFL ont recruté dans l’Empire et aussi parmi les français qui sont partis à Londres rejoindre de Gaulle. Sans les débarquements alliés, la France n’aurait pas été libérée. L’Europe de l’est et la Russie sont à considérer. La Pologne est un petit pays qui a une force de résistance peu commune. Elle a une bonne expérience des invasions… Et il faut de l’argent pour soutenir l’effort : le pouvoir nous prend tout en France. Nous sommes paupérisés. Il faut sauver ce qui peut être sauvé.

        • Bonjour Agnès,

          Vous avez les mêmes idées que moi, dans un commentaire dans un autre article j’avais suggéré de quitter la France afin tuer financièrement la France.

          @Christine , je vois que vous faites une fixation sur la Chine depuis mon commentaire d’expatrié en Chine, vous faites une erreur monumentale, vous ne connaissez pas. Ensuite je vais rajouter, j;ai été fonctionnaire quelques années, j’ai passe un concours, et dans mon administration, on disait un fonctionnaire qui réfléchis c’est un fonctionnaire qui désobéis. Chez nous 2+2 = 5, j’ai démissionne, je ne pouvais pas rester dans cet immobilisme, la réponse habituelle, ça fais 30 ans qu’on fait comme ça, on change pas.

          Vu la pyramide de Ponzi sur les retraites, la mafia politique UMPS, les députés, les sénateurs qui ferons tous pour rester le plus longtemps possible en taxant tout ce qui bouge, j’ai compris que si je voulais fonder une famille et vivre tranquille,fallait que je quitte la France.

          • Je suis désolée Marc je ne vois pas du tout pourquoi vous parlez d’une fixation sur la Chine ! Je n’y pense pas souvent et en parle rarement je ne sais pas pourquoi vous parlez de cela, et en tout cas loin de moi l’idée de vous critiquer !

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