Vitry, 5800 élèves équipés intégralement par la ville : quid de l’allocation de rentrée scolaire ?

« Publiée le 26 juin 2015 – Mise à jour le 21 juillet 2015

Fournitures scolaires offertes à la rentrée, livre spécial CM2 et bonus interactifs sur le web : la rentrée 2015 s’annonce particulièrement opulente pour les enfants !

Au mois de septembre, chaque élève d’élémentaire recevra dans sa classe son sac à dos contenant cahiers, stylos, crayons, gomme, feutres, paire de ciseaux…

Les fournitures scolaires concernent les 5 800 enfants des 21 écoles de la ville. Cette action, décidée par la ville en 1989 pour favoriser l’égalité et la gratuité de l’école, est renouvelée cette année encore malgré les difficultés budgétaires dues à la politique gouvernementale. »

source: http://www.vitry94.fr/

On redécouvre la roue!

Dans les années ’50, les fournitures scolaires étaient fournies par les écoles ainsi que les livres (qui devaient être rendus en bon état à la fin de l’année).
Il est vrai que c’était avant l’indépendance des territoires perdus de la France.

C’était aussi avant l’allocation de rentrée scolaire :

Encore 1,9 milliard d’Euros qui pourrait être économisés.

« L’État vient de verser la fameuse allocation de rentrée scolaire (ARS) aux trois millions de familles qui en bénéficient. Son coût total est de 1,9 milliard d’euros. Mais à quoi sert-elle ?

On peut légitimement se le demander, à l’heure où une élue municipale s’est vue évincée de son mandat pour avoir moqué ces « familles en détresse » qui, dès le versement de la très attendue allocation, se jettent dans les supermarchés pour s’offrir des consoles de jeux, des téléviseurs ou des smartphones.
Le seul tort de cette femme était d’avoir dénoncé, avec une pointe de sarcasme, ce qui est déjà de notoriété publique.

Quels sont les prix réels des fournitures scolaires ?
Pour peu qu’on ne voue pas une adoration fétichiste aux grandes marques, on peut aisément s’en sortir en achetant cartable, crayons, ardoise, feutres, trousse, colle, gomme, taille-crayon, blouse, tenue de sport, cahiers, agenda, règle, équerre, compas, calculatrice, protège-documents, classeurs, scotch, bloc-notes, chemises à documents, pochettes, feuilles à dessin et papier calque à un prix n’excédant pas 120 €.

Il suffit, pour mener cette « étude », de se rendre dans deux ou trois des grandes surfaces les plus connues pour regarder attentivement le prix de ces fournitures.
Et d’en profiter pour faire un tour dans les rayons dévolus aux appareils électroménagers.

Un pays « chrétien » ne peut, certes, mépriser ses pauvres, ni regarder ses enfants – futurs citoyens – se traîner à l’école en loques, avec un matériel défectueux, impropre à leur apporter une scolarité studieuse et insouciante qu’ils ont naturellement vocation à suivre.
On ne peut ignorer l’alarmant bilan de l’UNICEF estimant à un million le nombre d’enfants vivant sous le seuil de pauvreté dans notre pays.
Il est donc tout naturel que l’État aide les familles les plus démunies.

Encore faut-il  que cette aide soit employée à bon escient.
Il y a quelques jours, Le Figaro publiait un article proposant qu’une allocation – réduite – soit versée aux familles sous forme de bons d’achat, pouvant uniquement servir à acheter du matériel scolaire, ou qu’elle soit directement versée aux écoles qui pourvoiraient ainsi leurs élèves en fournitures nécessaires.

Cette proposition aurait pour avantage de doter tous les élèves d’un même matériel, ce qui réduirait considérablement les vols, les moqueries et les tensions sociales qui n’ont pas leur place dans le monde de l’école et ne font que perturber l’esprit encore fragile des enfants.

Idée à creuser »
source:rebelmouse.com

Hoplite

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11 Commentaires

  1. En voilà une bonne question !… Vous vous interrogez « Mais pourquoi donc, alors que nous sommes si nombreux à penser la même chose sur une foule de sujet, rien ne bouge…?? » Hé bien, je vais vous dire pourquoi. Les médias sont subventionnés par l’Etat et sont donc tenus d’ignorer tout ce qui ne va pas dans « le sens du vent ». Cela s’appelle tout simplement la censure. Et pour ceux qui ne s’en seraient pas encore aperçu, je rappelle que nous sommes actuellement en dictature en France… et que si des blogs comme le vôtre peuvent encore s’exprimer, on peut se demander pour combien de temps encore…
    Mais il y a malgré tout de l’espoir, car beaucoup de Français restent attachés à leurs valeurs et traditions. Et ce seront donc ceux-là même que l’on empêche de s’exprimer, qui se rebelleront si le garrot dictatorial les étouffe un peu trop. La question qui demeure, est donc : quand vont-ils s’apercevoir qu’ils ne peuvent plus respirer ?… Les dictateurs qui nous dirigent savent parfaitement ne pas serrer trop vite et trop fort ce garrot afin que, comme la grenouille plongée dans de l’eau qui monte lentement en température, le temps joue pour eux… Il importe donc de réagir avant de bouillir comme la malheureuse grenouille vue plus haut… C’est une question de survie !

  2. Bonjour,

    C’est l’évidence même que ce fric que distribue Hollande à destination des « quartiers populaires » (sic) , comprendre « des banlieues de l’islam » n’atteint que le but qu’Hollande s’est fixé: s’attacher l’électorat musulman.

    Cela fait des années que l’on dit que dans les prétendus « quartiers populaires », cette prime donne lieu à un festival d’achat d’écrans plats.

    Il est urgent de remplacer ce trou sans fond, cette prime démagogique, par des bourses aux fournitures subventionnées, à l’image des bourses aux livres, qui auraient lieu dans chaque collège et chaque lycée.

    Mais pourquoi donc, alors que nous sommes si nombreux à penser la même chose sur une foule de sujet, rien ne bouge et que nous avons toujours, et seulement, droit à l’eau de vaisselle façon Hollande-Valls-Juppé-NKM ??

  3. Oui, mais il est urgent de leur ouvrir les yeux !… Ils n’imaginent pas (ou feignent !) ce qui attend la France (et l’Europe) demain… Sont-ils inconscients, fous, suicidaires, ou manipulés ?
    L’attrait que représente l’Europe (et principalement la France pour les francophones) pour les faux migrants (et vrais envahisseurs) est tel qu’ils sont prêt à TOUT pour rejoindre l’Eldorado… Il suffit d’arrêter les aides sociales distribuées à ces envahisseurs illégaux, et les repousser manu militari s’il le faut, pour diminuer, voire peut-être stopper l’invasion. Sans cela des attaques sanglantes de « migrants » interviendront un peu partout en France et le nombre faisant la force, nous serons incapable d’y faire face…

  4. Pour avoir une vision réelle du problème migratoire, il est nécessaire d’intégrer dans notre raisonnement des coutumes et valeurs qui nous sont totalement étrangères. Nous ne pouvons en effet pas comprendre les motivations de certaines population – sauf à avoir vécu parmi elles – car nous ne savons pas comment elles pensent et réagissent… Et puis, imaginons un instant que l’on puisse, nous Français, aller vivre en Floride ou en Californie avec une « rente » (aides sociales confondues) TROIS fois supérieure à nos revenus locaux, avec en prime le « droit » de ne plus travailler… Qui pourrait résister à un tel programme ? Et je sais de quoi je parle…

    • la question est en effet nos gouvernants qui ouvrent grand nos portes….

  5. Dans les années 2000 à Madagascar (et vraisemblablement dans bien d’autres pays « en développement » où nous avions des consulats), beaucoup de familles « françaises » (entendez doubles-nationales d’origine locale vivant depuis toujours dans et selon les us et coutumes de leur pays) détournaient (peut-être aujourd’hui encore !?) le montant des bourses scolaires pour assurer le quotidien de la famille (loyer, nourriture, etc…). Nous ne pouvions alors refuser ces bourses au motif fallacieux de « mettre en péril » la vie de ces familles… Le montant d’une bourse scolaire représentait (et représente peut-être aujourd’hui encore) un montant conséquent au regard des très faibles ressources des Malgaches (au vu des critères européens, pas malgaches). Ces dérives « tolérées » se sont donc multipliées et ont contaminé d’autres secteurs tels les aides sociales octroyées également à des « Français indigent » qui entraient évidemment dans cette catégorie toujours selon les critères français… Ces anomalies ont évidemment suscité de nombreuses vocations à devenir Français. Beaucoup de Malgaches se sont alors « découvert » des origines françaises afin de demander à réintégrer notre nationalité. Tous les moyens étaient bons pour se revendiquer Français… Les dés étant pipés, la situation ne pouvait que s’aggraver et elle s’aggrava… Ce n’est pourtant pas faute d’avoir tiré la sonnette d’alarme (rapports alarmants à la hiérarchie)… hélas tous « classés verticalement »… Et pleurer aujourd’hui, quinze ans après, me fait un peu sourire… mais jaune.

    • Merci pour ce témoignage, on peut imaginer que nombre de Dom ou Tom vivent cela….

  6. L’assistanat comme moyen d’accéder à la paix sociale désorganisée par les gauchos de service…et prioritairement à l’attention des accueillis insatisfaits permanents et revendicatifs ascendants.
    Pauvre France dépourvue de force et de fierté.

  7. L’autre jour je passais à Auchan et une association de bénévoles me tendait un sac plastique à remplir…d’affaires d’école…autant dire que je l’ai vite rendu en lui faisant remarquer que les allocations de rentrée étaient tombées…ça aurait été pour de la nourriture j’aurai comme d’habitude acheté saucisses lentilles…

  8. Comme vous dites, on réinvente l’eau tiède. Pour les écoles primaires, les mairies allouent (allouaient? voilà 11 ans que je suis en retraite, j’ai peut-être zappé qq chose!) un budget par enfant. Chaque instit faisait ses commandes au printemps pour la rentrée suivante. Les familles n’avaient que le cartable et la trousse à acheter. Parfois des outils destinés à servir plusieurs années, comme le compas. Alors pourquoi une allocation rentrée, surtout de cette importance? Pour se faire bien voir des électeurs.

    Il y a quand même certaines communes, dans certain département qui ne fournit que les livres aux élèves. Dans le Jura, pour ne pas le nommer. Les parents ont (même au CP!) une liste de fournitures longue comme le bras.

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