Nous évoquions les noirs desseins de Bel Kacem, obliger les Français moyens à la mixité sociale…
Elle et son prédécesseur rue de Grenelle l’ont voulue. Ils l’ont. Depuis 3 ans, nos futures élites sont piétinées, humiliées, obligées d’aller dans un lycée où leurs compétences ne seront pas mises en avant ni développées. Les gosses, bosseurs, qui se sont donné les moyens d’avoir des 16 ou 17 de moyenne toute l’année dans toutes les disciplines se voient évincer par des médiocres à 9 ou 10 qui sont boursiers.Depuis trois ans, les boursiers bénéficient en effet d’un coup de pouce lors de leur affectation, puisqu’ils ont automatiquement droit à 300 points de bonus. Ce critère «mis en place pour garantir une meilleure mixité sociale», explique le rectorat, leur permet d’accéder à des lycées dont ils pensaient ne jamais franchir la porte, à condition qu’ils fassent leur demande dans leur district de domiciliation (11e, 12e, 19e, 20e arrondissements pour le district nord-est, par exemple).
Proviseur du lycée Charlemagne dans le Marais, Albert Munoz subit les conséquences de ce bouleversement. Ses 99% de réussite au bac attirent. Impossible d’écarter les murs, idem pour cinq autres établissements sur les vingt-quatre du nord-est, demandés par 80% des parents. À notes égales, les boursiers devancent donc les autres. Charlemagne est passé de 15% de boursiers, il y a trois ans, à 25%. Et le bonus «boursier» est suffisamment important pour que des élèves moyens passent devant d’excellents collégiens : «Des boursiers avec 9-10 de moyenne prennent la place d’élèves qui tournent autour de 16-17 », affirme le proviseur.
C’est à pleurer. Ou à faire sauter le système informatique permettant l’affectation des lycéens.
La discrimination comme outil d’affectation, il fallait y penser.
La discrimination pour obliger les élèves brillants à mettre la pédale douce, à s’ennuyer en cours pour attendre les glandus ou tout simplement ceux qui n’ont pas les mêmes capacités intellectuelles, il fallait y penser…
Alors bien sûr, ça râle.
Parce qu’il est légitime de chercher pour son enfant l’établissement à même de répondre à ses besoins et objectifs.
Parce qu’il est inacceptable de voir niveler le niveau de tous les lycées de France et de Navarre par égalitarisme forcené et imbécile.
Et la réponse du Ministère est criante d’hypocrisie :
Au rectorat, on dit qu’il ne «faut pas exagérer». Selon Claude Michellet, directeur de l’académie de Paris, 92% des élèves de seconde ont été affectés fin juin, dont 91% sur l’un de leurs trois premiers vœux.
Les familles ne peuvent courir le risque de ne pas voir leur enfant affecté. Elles font donc plusieurs voeux, jusqu’à 6… Il faut oser prétendre que les parents sont satisfaits parce que leur enfant est placé sur leur deuxième ou troisième voeu, qui est, forcément, un voeu par défaut, qui va les conduire dans un lycée où le niveau sera moins bon…
On s’arrêtera sur l’autre raisonnement spécieux du Ministère
«Le critère boursier assure une plus grande mixité dans les établissements mais les mauvais élèves n’accèdent pas aux établissements les plus demandés», affirme-t-on. Au reste, la mixité sociale reste toute relative à Paris. Dans cette académie à la population plutôt favorisée, 15% des élèves sont boursiers.
Rappel de la procédure d’affectation :
Pour s’inscrire au lycée, il faut obligatoirement passer par Affelnet depuis trois ans, une procédure informatisée nationale qui laisse chaque académie fixer ses propres barèmes. À Paris, ville où la «réputation» de l’établissement influe bien davantage les choix qu’ailleurs, les parents peuvent formuler six voeux. Les enfants sont affectés par critères pondérés sur un total de 1550 points : la proximité géographique compte pour 600 points tout comme les résultats scolaires, le fait d’être boursier pour 300 points, celui d’avoir un frère ou une soeur dans le lycée, 50 points. C’est ensuite le logiciel qui mouline et livre son verdict.
600 points pour les résultats scolaires :
– Or, les notes prises en compte sont celles obtenues au contrôle continu du brevet dans 11 disciplines… Cela signifie que comptent autant que les notes de maths ou de français celles d’arts plastique, de musique, de technologie ou d’éducation sportive… Cela signifie qu’il y a peu de notes vraiment désespérantes, vraiment calamiteuses du genre 4 ou 5, censées désespérer Billancourt. Plus d’un enseignant pourra témoigner des pressions de son chef d’établissement, de son inspecteur et des parents… Après tout un élève qui rend copie blanche a quand même eu la courtoisie de mettre son nom, ça mérite bien quelques points, non ?
– « Pour ce qui est des résultats scolaires, l’académie de Paris collecte les notes de chaque élève dans 11 matières du contrôle continu qui comptent pour le brevet. Ensuite, en fonction des résultats à l’examen de chaque collège l’année précédente, l’académie va appliquer une formule pour lisser ces notes. Ce qui permet de ne pas défavoriser les collégiens inscrits dans un établissement qui « note sec« . » Ça c’est la cerise sur le gâteau… Les plus mauvais dossiers, venant de collèges où les notes sont plus basses que la moyenne sont artificiellement remontés et les notes augmentées…
– Bref, à l’arrivée, il n’y a pas une énorme différence entre le glandu et l’élève brillant, forcément. Sur 600 points réservés aux résultats scolaires on peut raisonnablement penser que l’avantage de celui qui a 16 ou 17 par rapport à celui qui a 8 est de l’ordre au final de 250 points au maximum. Résultat : le glandu boursier qui a 300 points de plus passe devant le premier…
Et que l’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit. On peut être boursier et brillant. On peut être boursier et glandu. Le problème c’est que la bourse c’est une aide en argent pour aider les familles à faibles revenus. Pas un sésame pour aller là où on n’a pas les moyens d’aller. J’ai fait toutes mes études en étant boursière, mais j’ai passé mes examens, concours… comme les autres. J’aurais été humiliée que l’on me donne un avantage pour les études à cause du niveau de ressources de mes parents.
Ce qui se passe dans la France de 2015, dans tous les domaines, donne le tournis.
Mais l’important c’est la canicule et la plage, paraît-il…
Christine Tasin
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L’apologie de la médiocrité à l’ordre du jour du gouvernement et ce,à visée électoraliste.
Les apathiques politiques,les dotés de la nationalité redevables et bénéficiant Fès subsides sociaux les quasi plus d’avantageux d’Europe,ne vont aucunement hésité au moment de voter.ils plébisciteront leurs bienfaiteurs socialo de pouvoir en place et légitimement élus.
Et finalement pourquoi ce dessein?
Pour le motif prédominant : permettre aux minorités agissantes(pour qu’elles deviennent majorité) d’être pleinement intégrées et insérées afin qu’elles soient en capacité de transformer notre société… ?
La ségrégation est mise en oeuvre au détriment de la méritocratie.
En d’autres termes des élèves de zones sensibles sont admis prioritairement au seul et unique motif qu’ils proviennent des territoirespauvres pourtant les plus assistes par les contribuables,et ce,même s’ils n’ont pas le niveau requis et équivalent à d’autres élèves évincés pourtant
Pour moi les études ne doivent dépendre que des capacités des personnes de réussir, que se soi de la diversité ou pas, la couleur de peau ou l’appartenance d’origine ethnique ou religion n’ont rien à voir avec l’intelligence.
Ce système est une vraie discrimination total pour les vrais étudiants qui ont du mérite, mais aussi une tromperie, comme tout le reste d’ailleurs, pour l’avenir.
Je ne sais pas si cela se passe aussi en médecine, vous imaginez les dégâts en chirurgie avec de tels étudiants. Ce centre pour l’égalité des chances ne tient qu’à des caprices d’imbéciles d’enfants gâtés pourri, qui ne fait que l’égalité des malheurs pour tout le monde.
Il est grand temps de rayer de la carte ce centre de crétins et placer une meilleur organisation pour les meilleurs, qui ont toujours poussé vers le haut nos sociétés et surtout notre civilisation Occidental.
Nous avons à faire à des gens aux pouvoirs qui veulent rester au dessus des peuples serviles et surtout avec un intellect limité et bien obéissant, qui ne pose pas de questions, comme curieusement les musulmans avec l’Islam, sans tomber dans les sacrilèges bien pratiques pour les interdits, et pour ceux qui ont trop de capacités intellects et bien éveillés représentent des menaces pour les pouvoirs.
Pour en arriver là c’est que ces pouvoirs ont beaucoup, beaucoup à cacher aux peuples, ces pouvoirs sont vraiment obscures et une belle saloperie.
Il faudra bien protéger nos intellectuels Madame Tasin, comme il faudra se protéger de tout, voir même des écoles en parallèle de ceux existantes.
Je n’ai pas confiance non plus aux vaccins, comme bien d’autres choses comme le gender, je crains l’eugénisme par les dirigeants dans tous les domaines.
Effectivement Xtemps ce système qui se généralise va conduire à donner le passage en deuxième année de médecine aux boursiers ou aux habitants des zones sensibles et le reste à l’avenant…. On retrouve la haine des intellectuels d’un Mao ou des Khmers rouges..
En effet chère Christine, envie de vomir ou de ruer dans les brancards, de « déconnecter » souvent quand on voit tous les jours ces folies ou ces horreurs, qu’on n’aurait même pas imaginées il y a quelques dizaines d’année !
Mais il faut bien continuer à vivre dans son époque, ici et maintenant, et essayer de lutter, réagir avec prudence quand même, résister.
Au passage merci pour avoir changé mon avatar, ma photo en pied n’était sans doute pas conseillée.
Cette protection me permettra de vous envoyer des articles sur le pays rochefortais ( 17 ), dès que l’occasion se présentera.
Amitiés patriotiques.
Pierre ( pseudo : Deniaud).
Avec plaisir, cher Pierre, pas de souci !