François nous expliquait, il y a peu, que les musulmans pakistanais se déchaînaient contre la France:
Ce sont des musulmans membres du Labbaik.
Cette situation a le mérite de mettre à bas l’imposture du soufisme, version, soi-disant, mystique de l’islam.
On savait déjà que les pires fanatiques de la sphère arabo-musulmane étaient, historiquement, des soufis d’origine.
Comme Ibn-Hanbal (VIIIème siècle) ou Ibn Tamiyya (XIVème siècle).
Or, les fanatiques du Labbaik sont aussi des… soufis.
L’excellent article qui suit de « Libération » l’explique.
Tout est bon dans le cochon…
Tout est à jeter dans l’islam : il n’y a rien à sauver.
C’est un lieu de pèlerinage particulièrement apprécié aux rayons du couchant, quand la touffeur décline sur les collines bombées du nord d’Islamabad et sur ce mausolée érigé à la gloire d’un assassin.
Le policier Mumtaz Qadri, exécuté pour avoir abattu en 2011 le gouverneur de la puissante province du Pendjab, Salman Taseer, y repose.
Celui qui était alors son garde du corps l’accusait d’avoir «blasphémé», après que le politicien avait accordé son soutien à une jeune chrétienne pakistanaise également accusée de blasphème, Asia Bibi.
Quatre minarets effilés dominent aujourd’hui le sanctuaire coiffé d’un dôme carrelé vert sale.
De curieuses formes géométriques dessinent des créneaux alignés au sommet du cube de marbre : elles reproduisent la tache qui se serait formée sur le front du prophète Mahomet au fil des années, à force de prières, explique-t-on.
En contrebas, des affiches politiques recouvrent tous les murs.
Elles célèbrent Tehreek-e-Labaik, une secte soufie devenue parti politique fin 2015. «Labbaik», comme on l’appelle simplement au Pakistan, émane de l’école théologique Barelvi, qui regroupe les adeptes d’un «islam dévotionnel» d’inspiration soufie.
Une sensibilité axée sur le culte des saints et du prophète Mahomet, dont se réclament la majorité des musulmans au Pakistan.
«L’honneur du prophète»
Le parti a beaucoup donné pour l’embellissement du tombeau.
Tous les gardiens du mausolée sont des adhérents, à commencer par le frère du tueur, Ahmad, qui tient la billetterie.
Palmiers en plastique recouverts de roses rouges, guirlandes de drapeaux à la gloire du Pakistan et murs incrustés de petits miroirs fuchsia donnent le ton.
Une famille se recueille sur la tombe. Pour la photo, on dépose un bébé habillé d’une robe de princesse sur la stèle, tandis que son père, médecin, partage dans un anglais impeccable son «émotion face à celui qui a su, par amour, défendre l’honneur du prophète et celui du Pakistan».
Par assimilation, il compte voter pour la secte soufie dans deux mois aux élections législatives, car «voter pour eux, c’est voter pour l’honneur du prophète».
Très vite, la famille bourgeoise laisse la place.
En ce dimanche, la cour extérieure grouille de monde. «Ils sont entre 3 000 et 5 000 tous les week-ends, assure Ahmad Qadri, dont de nombreux parlementaires du PML-N», la Ligue musulmane pakistanaise, le parti au pouvoir.
Rien d’étonnant, car plusieurs proches de l’ex-Premier ministre et fondateur du PML-N, Nawaz Sharif, ont publiquement confié leur attachement au «martyr Qadri», l’une des figures les plus clivantes aujourd’hui au Pakistan.
Qu’importe que Labbaik, désormais ingérable, soit le pur produit de ce culte.
La secte soufie ultraradicale était quasi inconnue avant la pendaison de Qadri.
Près de la sortie, un gigantesque tableau honore dix Pakistanais qui ont «couronné l’islam de gloire».
Tous ont tué au nom de la lutte antiblasphème.
Leurs victimes ? «Un hindou qui avait appelé son âne Mahomet», «un libraire qui vendait des œuvres blasphématoires»…
Deux photos des figures tutélaires de Labbaik apparaissent également à l’affiche.
Les cinq derniers mois ont considérablement popularisé leurs traits : son leader, Khadim Hussain Rizvi, longue barbe blanche et nez aquilin, «le diable» aux yeux de la frange libérale pakistanaise.
Puis son numéro 2, le volubile religieux Afzal Qadri, dont les apparitions publiques font les choux gras des réseaux sociaux.
Il aime rappeler combien la dévotion suprême consistait, au temps du prophète, à se nourrir des selles de Mahomet, à s’enduire le corps de sa morve, du pus de ses plaies. Son public suit ses prêches dans une forme de transe, qui va parfois jusqu’à la danse en pleine rue – un élément qui découle de la quête de l’extase soufie.
Mais gare à ceux qui les prendraient pour «des danseurs qui prônent le « peace and love »», prévient Khadim Hussain Rizvi.
Lui appelle à un sursaut de radicalisation des siens, qu’il invite «à sortir des sanctuaires pour combattre pour l’honneur du prophète».
Historiquement, les sanctuaires soufis ont toujours été les places fortes des Barelvis.
Des hauts lieux de pouvoir spirituel, économique et politique, où l’on se rend pour entrer en communication avec les saints et leur adresser des prières.
Une hérésie païenne aux yeux des musulmans de l’école d’en face, les Déobandis, à laquelle appartiennent les talibans.
Ce qui a valu de nombreuses destructions de mausolées soufis dans la période 2000-2015. durant les années noires du Pakistan, les quinze premières du millénaire.
NDLR :Quand les musulmans n’ont pas de kouffars sous la main à persécuter, pour les avoir tous exterminés, ils s’entretuent …
Sauf qu’avec des groupes comme «Labbaik», la perception du soufisme comme antidote à l’islamisme radical n’a plus lieu d’être. «
Il ne faut pas réduire le soufisme à une quête de l’extase ou à une spiritualité tolérante et pacifique, […] parmi les guerriers religieux les plus populaires du sous-continent indien, certains se trouvaient être des membres de fraternités soufies»,
rappelle Paul Rollier, anthropologue spécialiste des mouvements sectaires au Pakistan.
«La coïncidence entre activisme politique voire militantisme armé et dévotion mystique n’est pas si surprenante», remarque-t-il.
Depuis cinq mois, les scandales liés à la secte s’égrènent ainsi à un rythme affolant. D’abord en novembre, lorsque la «petite bande à Labbaik» réussit avec un sit-in d’à peine 200 hommes – qui deviendront 2 000 en fin de mouvement – à bloquer la circulation trois semaines d’affilée dans la capitale, Islamabad, pour dénoncer un amendement qui visait à la marge la dénomination du prophète dans les textes officiels.
S’en sont suivies trois attaques de ministres ou ex-ministres du PML-N lors de meetings politiques, toujours par des individus se réclamant de Labbaik, et invoquant le motif du blasphème.
Si les deux premières étaient davantage symboliques (jet de chaussure, d’encre), le ministre de l’Intérieur a été blessé par balle il y a quelques semaines dans sa propre circonscription du Penjab.
Susceptibilité
A la police, son agresseur expliquera que des saints soufis lui ont conseillé ce meurtre dans ses rêves, «pour punir ceux qui ont tué Mumtaz Qadri», et «rendre fière» la secte Labbaik.
Depuis, le chaos perdure.
Fin mai, à Sialkot (100 km au nord de Lahore), en plein ramadan, des supporteurs ont mis à sac un antique lieu de culte ahmadi (une branche de l’islam non reconnue au Pakistan) pendant de longues heures sans qu’aucune force de police n’intervienne.
NDLR2: Un des seuls Nobel que compte l’Islam était ahmadiste d’origine. Il a dû se tirer du Pakistan pour sauver sa peau. Ainsi va le développement intellectuel en Islam. Après les musulmans accusent les kouffars (athées, chrétiens, hindous, juifs) d’être responsables de leur nullité.
Le gouvernement du Penjab a de nouveau joué la modération, alors que plusieurs décisions de justice d’un tribunal antiterroriste – non respectées – demandent l’arrestation de Rizvi depuis mars.
Désormais, à chaque manifestation, Labbaik anticipe : «Si la police arrête certains de nos membres, on bloque tout.»
Un chantage payant, qui se traduit par un immobilisme confondant de la part des autorités.
Et même si la secte pèse peu politiquement, elle a tout de même réalisé de belles percées aux dernières élections locales, finissant à la troisième place dans des circonscriptions comme Lahore, Rawalpindi et Peshawar – trois des plus grandes villes du pays.
D’après Azeema Cheema, analyste politique pakistanaise, l’ascension fulgurante de Labbaik s’explique par un message politique restreint :
«Les autres partis religieux ont toujours insisté sur la nécessité d’introduire la charia dans le quotidien des Pakistanais ; une mesure beaucoup moins populaire que la défense du prophète. La question du blasphème fédère toutes les tendances musulmanes ici au Pakistan.»
Nasir Minas a ainsi remporté en janvier dernier plus de 12% des voix dans sa circonscription du district de Rawalpindi, ville garnison accolée à Islamabad. Costume sobre et tout sourire, la barbe rasée, il n’a pas le look Labbaik.
L’avocat spécialisé en criminologie, anciennement encarté au PML-N, officie dans le quartier des avocats d’Islamabad, un dédale de ruelles bruyant et terreux, accolé à une cour de justice où se mêlent des hommes menottés, des avocats en robe et des centaines d’échoppes à photocopies.
Dans son travail comme dans son engagement politique, la traque du délit de blasphème est une monomanie.
Face aux Ahmadis, aux Indiens, aux Juifs…
«Notre slogan, c’est le prophète»,reconnaît Nasir Minas.
Qu’importe que sur les 1 296 cas de blasphème officiellement reportés en 2016, 1 195 aient été rapportés par des musulmans contre d’autres musulmans et que seuls 8 %, donc, concernent des minorités.
Quelques jours plus tard, dans le bastion de Labbaik à Lahore, Khadim Hussain Rizvi galvanise une foule d’une dizaine de milliers de supporteurs.
«Vous les ennemis du prophète, nous vous brûlerons, nous vous couperons en morceaux», hurle-t-il les yeux ronds.
Théâtraliser sa susceptibilité envers le prophète est devenu sa signature.
Quand un journaliste d’une télévision locale l’interroge sur un énième blocage début avril à Lahore, qui a causé tant d’embouteillages que des patients sont morts dans des ambulances, faute d’avoir pu atteindre un hôpital, Rizvi réplique, en lissant sa moustache : «Veux-tu dire que cela est plus important que le prophète ?»
Le journaliste insiste, timidement. Rizvi l’évacue d’un mouvement de poignet las, à l’adresse de ses supporteurs : «Sortez-le de ma vue, et châtiez-le pour ce qu’il vient de dire.»
Le journaliste s’en tirera finalement sans coups, mais jurant, devant Dieu, de ne pas recommencer.
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La violence de cette religion a un effet d’attraction par la sidération-admiration qu’elle provoque sur les esprits les plus faibles.
C’est une religion des violents faite pour les esprits faibles et impressionnables.
Mention spéciale pour l’hindou qui avait appelé son âne Mahomée, de l’humour sans doute -mais j’aime tellement ces intelligents équidés que j’y perçois une insulte…pour eux de se voir affublé d’un tel prénom dégueulasse….
Appeler un âne Mahomet, c’est un signe d’infamie pour ce magnifique animal. J’ai croisé des ânes à quatre pattes lors de mes randonnées, ce sont des êtres intelligent et affectueux. Pourquoi ne pas surnommer Erdogan, Mahomet, ou Allah, je pense que ça lui irait comme un gant! Vu le type que c’est, il n’y aurait pas insulte mais adéquation!
Merci pour cet excellent article.
En effet, jusqu’à Zemmour, l’autre jour sur Cnews, à ma grande surprise, pour vanter l’esprit poétique et pacifiste des soufis …
Toutes ces « branches » de l’islam ont une finalité commune : imposer la charia au monde entier !
Gravissime : ces crétins, cancres, abrutis, ectoplasmes, moules à gaufre etc… possèdent l’arme nucléaire!!!…
Alors plutôt que des voitures piégées purificatrices, pourquoi pas une bombe atomique pour apprendre aux kouffars à respecter leur pédophile ???!!!!!……
Pour le p’tit makron, une forme évoluée du progresssissssmmmme !
De toute façon, qu’attendre de ce pays de merde, le PORCkistan ?
Et de leur sousFifres ?
Inutile de chercher les nombreuses branches de l’islam pour en faire une sélection, ils se font tous la guerre mais dès qu’il s’agit d’Occidentaux ils se rabibochent très facilement pour agir contre nous.
Et cette informations viendrait de » l’abération » ?
C’est là que tu vois combien les journalistes français, en plus d’être des propagandistes, ne sont cependant mêmes pas foutus de faire le parallèle avec le devenir du peuple natif français, blancs majoritairement, ainsi que leur sort propre, si le NAZISLAM réussit à prendre le pouvoir chez nous, avec ce qui se passe dans ce pays de merde, un des trop nombreux pays où tout le monde, ou presque, voudrait se barrer, tant ça schlingue !!
Et c’est nous qui récupérons les déchets, Chrétiens mis à part bien-sûr !!!
Comme je voudrais qu’il y ait, soudainement, une « hécatombe » de journaputes « enrichis » façon TAPIE, tout comme pour ces encxxxs du gouverneMENT actuel, mais aussi passés !!!
Il faut éradiquer cette racaille qui insulte Dieu ! Des images, ou dessins, les indisposent mais les tortures et meurtres non ? Ce sont vraiment des dégénérés inutiles !
Et en plus d ‘ être irrationnalite sans bornes.
L’islam recherche et élève le pire de l’humain. Dans la société et la famille c’est la terreur.
Preuve que les soufis, aussi, n’incarnent pas une religion d’amour et de paix, mais s’intègrent dans l’idéologie totalitaire suprématiste rétrograde de l’Islam, à l’évidence, incompatible ou opposée à l’idéal suggéré par le Christ ayant donné naissance aux lumières de la France et aux principes de notre République…
qui déconne ? les grandes zoreilles ?
et au Tchad on navigue en plein merdier
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il vient d’etre sorti et débaptiser du caca pour un blaze moins puant
comment prendre au sérieux ce continent qui s’ est tenu pendant toute la colonisation…..
ET ENCORE HEUREUX QUE L ESCLAVAGE A ETE ABOLI
SINON ON ASISTERAIT A NOUVEAU A CES SCENES D ENLEVEMENTS DE PILLAGES DE VIOL
comme d’ hab dans ce continent ou on parle 6 langues-dialecte dans le même pays
comme disait il y a 50 ans l’ homme au pull rouge
l’ afrique noire est mal partie
et j’ ajouterais elle n’ est toutours arrivée nulle part sauf a faire rigoler d’ autres continents
Mais alors ce n’est pas la secte de paix de tolérance et d’amour, putain les gauchos vont en faire une jaunisse.
Depuis le temps qu’on le dit nous sur RR que les adeptes de cette secte sont complètement tarés.