GASTRONOMIE GALLINACÉE…
Dans la grande foire à l’écologie citadine, je pensais naïvement qu’il existait des îlots de résistance.
La revue « Rustica » que je croyais être un des piliers de la ruralité prodiguant des conseils aux jardiniers a chaviré du mauvais côté.
Désormais, à longueur de pages, elle vante les mérites de la culture bio, de la « permaculture » et donne toutes sortes de « trucs et astuces » permettant de se passer de tout traitement autre que « biologique ».
Trucs et astuces qui bien évidemment sont inapplicables.
Mais elle a franchi un pas supplémentaire en publiant la pépite que je m’empresse de vous rapporter :
On croirait Bocuse au poulailler!
C’est presque parfait. Dommage tout de même que Rustica ait omis de préciser qu’il fallait des pommes bio, des lentilles bio, des épinards bio, des carottes bio et du thon estampillé MSC pour préparer la pâtée!
Certes, on pourrait en rire.
Les générations de mes aïeux qui n’ont nourri leurs volailles qu’avec du grain et des restes de table complémentant les insectes et la verdure qu’elles picoraient dans la prairie doivent se tordre dans leur tombe.
Bien évidemment, si le couvert est trois étoiles, le gîte doit être à la hauteur.
On trouve une foule de sites proposant un logis adapté, à des prix en rapport :
Personnellement, je suis affligé.
Les poules sont promues désormais au rang d’animaux de compagnie que l’on chouchoute. Il devient évidemment impensable qu’une volaille ainsi choyée finisse en poule au pot.
Ceci vient renforcer la pensée de la mouvance antispéciste.
Il est clair que les lecteurs ruraux de Rustica sont désormais minoritaires, puisque plus de 80% des Français sont devenus citadins.
Alors la rédaction de Rustica a entrepris sa mutation en les trahissant pour cibler les écolos-bobos. Question de survie probablement.
Je ne vois plus guère que « Le Chasseur Français » comme ultime revue véhiculant la pensée de la ruralité.
Pour combien de temps encore ? Vont-ils eux aussi devenir collabos pour continuer à vivre ? Leur faudra-t-il également passer sous les fourches caudines de la nouvelle pensée et ne promouvoir que le safari-photo ?
La vague de la religion écolo, avec ses croyances, ses tabous, ses rites et ses interdits est bien en passe de tout balayer.
Au secours !
711 total views, 2 views today
La professeur des écoles de mon petit voisin , lui a affirmé que les poules étaient végétariennes, ha ha ! mais qu’est-ce qu’ils sont instruits dans la nouvelle EN !!
Le THON, c’est pour les rendre dans le même état que les vaches. N’oublions pas qu’on leur donnait des farines animales…
Et pourquoi ne pas avoir les poules sous la table de la ferme? Mais, bon, la ferme, c’est probablement trop de travail…il vaut mieux rester le cul dans le fauteuil moelleux à cogiter comment faire chier le monde.
Est ce de la Résistance de dénigrer les personnes soucieuses de bien être animal alors qu’il y a tant d’élevages industriels où les animaux ne disposent même pas d’espace vital ? Perdre son temps avec des dénonciations minables de cet ordre !!!…. A titre perso, plus je fréquente les humains et plus j’aime les animaux Et ce n’est pas la pensée du chasseur sur son mirador en train de guetter le sanglier qu’il aura attiré par un agrainage à heure fixe qui me fera préférer cette rusticité là à ce défaut que vous décriez chez des écolos bobos qui soignent et aiment leurs animaux
J’ai 2 poules depuis un an qui pondent correctement et se contentent de grain et de picorer. J’ai dû les couvrir d’un filet réglementaire contre le virus migrateur. C’est contre le Grand Remplacement que les citadins éleveurs de poules préparent leur migration vers la campagne où la rusticité les attend. Merci à Hidalgo et à tous ses semblables !
Personne n’a mentionné que les poules ont besoin d’un coq pour être équilibrées et heureuses. Un seul coq si l’espace est limité car s’il y en a deux, le plus fort massacre l’autre, il faut de l’espace pour que le faible puisse se sauver.
Les poules ont besoin aussi de couver leurs œufs de temps à autre … .
Excellente remarque, Armand !
j’ai quatre poules. Je les nourris avec les restes de table. Elles mangent tout, même le périmé et le moisi. Je leur donne les tontes de gazon pour la verdure.
Tout ce que j’achète c’est de la paille pour garnir les nids et du complément alimentaire spécial poule pondeuse à 3,5€ les 5 kgs.
Mes poules pondent d’Avril à Novembre à raison de 21 œufs par semaine environs pour quatre poules.
Après trois ans la production baisse, il vaut mieux dans ce cas là toutes les tuer et en racheter d’autres surtout qu’après trois ans la viande devient coriace.
Surtout ne jamais acheter des poules en animalerie : c’est vendu bien trop cher. Le meilleur plan est de les acheter dans une oeuverie industrielle qui vend des poules d’élevage intensif d’un an pour quelques euros, sinon sur les marchés à des grossistes en volaille en demandant des poulettes de 2 mois et surtout pas des poussins car c’est très compliqué à élever.
L’autre jour, j’ai vu des bobos parisiens se lancer dans la culture des champignons de Paris et endives dans…d’anciens parkings souterrains ! Le tout est livré, comme il se doit, à vélo. Ils appellent cela « l’agriculture citadine ». En fait, il s’agit de culture hydroponique dans d’anciens lieux pollués par des années de gaz d’échappement. Vraiment très appétissant et une insulte aux vrais paysans.
On dirait que les habitants des métropoles méprisent les métiers ruraux au point de se penser capables de les pratiquer. De plus, au lieu de protéger nos campagnes en refusant la mondialisation, ces mêmes bobos sont de fervents partisans de l’ouverture des frontières à des productions qui ne respectent aucune norme social et sanitaire.
Bonsoir Celtillos , exactement , les pseudos écolos sont des escrolos , nous sommes plus écologiques que ces enfoirés de bouffons verdâtres, le temps approche où nous allons leur caresser l’échine à coups de bois vert à tous ces salopards .
les soit disant « écolos » ne sont en aucun cas des écolos, ce sont juste des idéologues a deux balles,
j’ais connu de vrais écologistes, mes grands et arrières grands parents qui eux étaient soucieux de leur environnement, ils ne jetaient rien, tout était recyclé, les épluchures aux poules et aux cochons, pas d’emballage plastique mais du papier qui après servait d’allume feu, les journaux servaient de PQ, les vêtements ravaudés, recousus, rapiécés, et une fois usé a la corde servaient a faire des pièces pour rapiécer les autres, c’est ca l’écologie, la vraie!
Personnellement si je devais avoir des poules, 2 ou 3 pour les oeufs, elles mourront de leur belle mort. Pour le moment je n’en ai pas mais qui dit que dans l’avenir je me laisserai tenter car la compagnie des poules est apaisante avec leur caquettement rassurant.
Qui sait? Peut être que des poules nourries comme ça auront un super goût invitées à table farcies et rôties…
Une boîte de thon pour les poules ! Tout est dit.
J’ai acheté 23 poussins de 3 semaines au marché de Louhans pour moins de €50, fabriquer un poulailler avec mon père en une journée (ça aide d’avoir une machine combinée pour travailler le bois). Aussi un enclos grillagé avec mes enfants, ancré dans une petite tranchée de béton. Beaucoup du matériel est de récupération, tel un morceau de vieille bâche de camion pour les garder au sec, du grillage, du bois, car tout est chère. Elles ont 10 semaines maintenant, en bonne forme et mange un mélange de graines à €0.46/kg. Espérons qu’elles pondent pour le 1er février car je n’aime pas trop leur couper la tête.