Pour le moment, il ne s’agit que de conseiller, de convaincre… la phase suivante, soyons-en sûrs, sera l’obligation pour tous les professionnels de santé de se faire tester sans cesse. En attendant le test obligatoire sur les lieux de travail, pour pouvoir prendre train et métro (mais pour l’avion pas de souci, seuls les passagers venant de 16 pays non européens sont testés… Faudrait pas entraver la libre circulation des biens et des personnes ! )
Voici donc le courriel reçu par médecins, infirmiers, kinés etc.
De: dgs-urgent@dgs-urgent.sante.
Envoyé le: Je, 20 Aoû 2020 14:47
Sujet: [DGS-URGENT] 2020-INF-43 RECOMMANDATION D’UN TEST RT PCR SARS COV2 CHEZ LES PROFESSIONNELS DE SANTE
Mesdames, Messieurs,La situation épidémiologique liée à la COVID-19 sur le territoire national est d’évolution rapide avec une augmentation de nombreux indicateurs. Le nombre de personnes atteintes de COVID-19 de retour d’un séjour à l’étranger est également significatif. Or, près d’un quart des infections par le SARS-CoV-2 reste asymptomatique et environ 50 % des transmissions surviennent durant la phase pré-symptomatique du cas index.
Durant la période estivale, vous avez donc peut-être été en contact avec le virus et développé la maladie sans le savoir.
Dans ce contexte, un dépistage de SARS-CoV-2 par RT-PCR, est recommandé pour tout professionnel de santé :
– avec des symptômes évocateurs de COVID-19*
– identifié comme personne contact d’un cas de COVID-19
– ayant participé à un rassemblement de nombreuses personnes (repas de famille, mariages, festivals, concerts, funérailles, etc.)
– au retour d’une zone à risque : séjour à l’étranger ou à Mayotte ou en Guyane ou dans un autre lieu, y compris en métropole, dans lequel la circulation du virus est élevée (foyer épidémique (cluster) ou incidence anormalement élevée)
– revenant de congés quelle que soit la zone de villégiature, s’il prend en charge des patients fragilisés : immunodéprimés, insuffisants respiratoires, sujets âgés.
Modalités de réalisation du test RT PCR SARS COV 2
Le dépistage peut être réalisé dans un laboratoire de biologie médicale habilité, ou dans le laboratoire d’un établissement de santé habilité. La liste de ces laboratoires est disponible sur https://sante.fr/recherche/
*HCSP 20/04/2020 : Avis relatif aux signes cliniques d’orientation diagnostique du COVID 19
Cordialement,
La direction de l’offre de soins
La direction générale de la santé
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Ce n’est pas comme si l’épidémie n’était pas finie… Ils persistent à nous prendre pour des cons mais apparemment ça marche bien.
Quant aux tests… pfff ! Pas du tout fiables, des négatifs qui seraient positifs et inversement, des tests qui, refaits quelques jours après ne présentent plus les mêmes résultats…
Les fameux tests avec le coton-tige de 15 cm enfoncé dans votre narine… disent juste si vous êtes « contaminé « au moment du test. Donc à refaire tous les 4 matins !
Par contre, le test sérologique, avec analyse de sang, signale si on a été en contact avec le virus un jour… il y a 6 mois ou 8 jours ! Donc impossible de savoir si on est contagieux au jour dit. Et on ne sait toujours pas si ceux qui ont été contaminés sont immunisés.
Extraits ci-dessous de 2 articles de Santé magazine...
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Plusieurs sortes de tests relatifs au SARS-CoV-2 sont désormais disponibles en France : tests virologiques RT-PCR, tests sérologiques ELISA, TDR, TROD, ou autotests. Quelle différence entre ces tests ? Où se faire dépister ? À quel prix ? Avec ou sans ordonnance ? Remboursé ou pas ? On fait le point.
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Le dépistage repose sur la réalisation de tests virologiques RT-PCR (permettant de savoir si on souffre de l’infection au moment du prélèvement). Depuis le 25 juillet, il n’y a plus besoin d’ordonnance pour se faire dépister et il n’est pas non plus obligatoire de présenter des symptômes.
Il existe également quatre types de tests sérologiques permettant de détecter des anticorps propres au coronavirus, dans le sang. L’utilisation grand public de tests salivaires est toujours à l’étude. En quoi consistent les différents types de tests ? Où peut-on se faire dépister ? Faut-il prendre rendez-vous ? À quel prix ? On fait le point.
Qu’est-ce qu’un test virologique RT-PCR de dépistage du Covid-19 ?
Le test RT-PCR est une technique non invasive qui permet de réaliser une PCR (réaction en chaîne par polymérase) à partir d’un échantillon d’ARN. « Il nécessite un prélèvement naso-pharyngé par écouvillonage : des cellules nasales profondes sont prélevées à l’aide d’un écouvillon (une sorte de long coton-tige) que l’on insère dans les narines, jusqu’à 15 cm environ », précise le Dr François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes.
L’opération ne prend que quelques secondes et peut être plus ou moins douloureuse. Il s’agit ensuite d’extraire l’ARN (acide rubonucléique) appartenant au coronavirus SARS-CoV-2 contenu dans le prélèvement, puis de le transformer en ADN. Ce fragment d’ADN sera dupliqué jusqu’à en obtenir une quantité suffisante pour que le coronavirus soit détecté de façon certaine. Si, à la fin de ce processus, aucun ADN de SARS-CoV-2 n’est détecté, le résultat du test est négatif. Ces tests sont proposés en centre hospitalier universitaire (CHU) et en laboratoires de ville.
En milieu hospitalier, un prélèvement de liquide broncho- alvéolaire (L.B.A) peut être réalisé. « Sa sensibilité est meilleure, mais c’est un geste invasif », prévient le Dr Pierre Zachary, pharmacien biologiste. Étant donné que le virus migre progressivement vers les voies respiratoires. Au bout de quelques jours, la charge virale dans le nez d’un patient pourtant symptomatique pourrait donc être nulle.
Quelle différence entre un test de dépistage virologique et un test sérologique ?
Les tests sérologiques permettent, grâce à un prélèvement sanguin, de détecter la présence d’anticorps de classes IgM et IgG, spécifiques au SARS-CoV-2. Ainsi, on peut connaître le statut immunitaire d’une personne, en clair savoir si elle a été infectéepar le virus dans le passé. Mais ces tests ne permettent pas de poser formellement un diagnostic.
Par ailleurs, les scientifiques ne savent toujours pas si le fait d’avoir été infecté confère une immunité protectrice. Selon le Conseil scientifique, l’expérience tirée des autres coronavirus laisse penser que l’immunité pourrait durer au mois quelques mois. En France, aucun cas de ré-infection n’a été recensé pour le moment.
« Cela ne sert à rien d’effectuer un test sérologique si vous présentez des symptômes depuis deux ou trois jours. Le risque de faux négatif est très important au début de la maladie, car les anticorps ne se forment pas immédiatement. On estime qu’aux alentours du 15e jour, les tests sont fiables à 80-90 %. Ce seuil atteint 95 à 100 % au bout de trois semaines », précise le biologiste
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