Depuis l’attaque de la préfecture de police de Paris le 3 octobre, des mesures ont été prises pour la police et les services de renseignement visant à protéger les fonctionnaires de leur collègue.
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L’État impuissant face à la radicalisation de ses agents
Alors que la commission parlementaire sur l’attentat de la Préfecture de police prépare son point d’étape, les solutions pour lutter contre l’islamisme dans la fonction publique tardent.
Par Jean Chichizola
Publié le 3 février 2020 à 18:51, mis à jour le 4 février 2020 à 08:33
Depuis l’attaque de la préfecture de police de Paris le 3 octobre, des mesures ont été prises pour la police et les services de renseignement visant à protéger les fonctionnaires de leur collègue.
Six mois après le rapport parlementaire tirant la sonnette d’alarme sur la radicalisation dans les services publics, quatre mois après l’assassinat de quatre policiers par Mickaël Harpon, les choses ont-elles changé sur le front de la lutte contre l’islam radical? À l’initiative des Républicains, deux commissions d’enquête sont à l’œuvre. L’une, de l’Assemblée, sur l’affaire Harpon, qui fait un point d’étape ce mercredi. Et l’autre du Sénat «sur la radicalisation islamiste et les moyens de la combattre». Emmanuel Macron a récemment dénoncé un «séparatisme» («qui réclame une séparation d’ordre politique» selon la définition du dictionnaire), le ministre de l’Intérieur a diffusé une circulaire aux préfets sur la «lutte contre l’islamisme et les atteintes aux principes républicains» et le premier ministre vient d’annoncer des mesures pour «renforcer la sécurité interne des services de renseignement».
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Mais l’un des principaux problèmes demeure: comment, après leur détection, évincer réellement des services publics au sens large des islamistes identifiés comme tels, hostiles aux valeurs de la République mais sachant parfaitement s’abriter derrière ses lois (droit du travail et administratif notamment)? Une question qui se pose depuis de très longues années sans réponse satisfaisante.
En juin 2019, la mission d’information de l’Assemblée, et ses rapporteurs, Éric Diard et Éric Poulliat, insistait déjà sur ce point. Une plus grande vigilance et un meilleur «criblage» des professions à risque étaient notamment recommandés. Le 11 décembre 2018, la mission entendait des représentants de la préfecture de police de Paris dont le préfet d’alors Michel Delpuech. Avec un constat franc et accablant: la Préfecture «est juridiquement désarmée» en matière de radicalisation, elle doit, faute «d’outils juridiques», «utiliser des motifs connexes, comme la faute professionnelle, car la radicalisation en elle-même ne permet pas [l’éviction des radicalisés]».
Le 3 octobre 2019, les assassinats perpétrés par Mickaël Harpon sonnaient comme une nouvelle alarme
Le préfet évoquait le cas d’un radicalisé d’une police municipale représentant «une menace sérieuse d’emprise idéologique» sur les jeunes et révoqué avant d’être réintégré sur décision de justice… Le 3 octobre 2019, les assassinats perpétrés par Mickaël Harpon sonnaient comme une nouvelle alarme. L’homme s’était réjoui en 2015 de l’attentat contre Charlie. On explique aujourd’hui qu’il se serait «excusé» le lendemain… En 2015, la France était pourtant visée par le terrorisme islamiste depuis plus de vingt ans et le moindre élève refusant de respecter la minute de silence après Charlie était morigéné… Employé d’un service de renseignement, Mickaël Harpon est resté à son poste et a conservé son habilitation au secret de la défense nationale.
Depuis le 3 octobre, des mesures ont été prises pour la police et les services de renseignement: devant la commission d’enquête sur l’affaire Harpon, le préfet de police, Didier Lallement, a dit avoir «encouragé» la remontée des «signalements de manière à lever les doutes. (…) [Ils] visent à protéger les fonctionnaires de leur collègue ayant fait l’objet d’un signalement mais aussi le fonctionnaire concerné, qui bénéficie de la protection de l’administration». Il a ajouté avoir «mis en place un groupe ad hoc» chargé d’examiner ces signalements.
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Alors que l’Etat Islamique a été défait en Syrie, plus de deux cent djihadistes français s’apprêtent à sortir de prison d’ici 2022. Figaro Live revient sur les projets et les stratégies de ces islamistes pour imposer leur idéologie en France.
Une centaine de signalements
Selon France Inter, 74 signalements auraient été effectués à la «PP» depuis octobre, dont 27 dossiers clôturés sans suite. On atteindrait la centaine de signalements pour l’ensemble de la police nationale. Pour les services de renseignement, Matignon indique que, depuis 2014, seize personnes ont été «écartées» des services de renseignement « pour leur potentielle radicalisation ou celle de leur entourage» mais aucun depuis le 3 octobre. Suivant les recommandations de l’Inspection des services de renseignement qu’il avait saisie, Edouard Philippe a souligné le «caractère primordial de la sécurité interne» au sein de ces services et précisé que le cas Harpon avait «rappelé que ces services ne sont pas à l’abri de la violence radicale, jusqu’en leur propre sein».
Radicalisation: 16 personnes écartées des services de renseignement français depuis 2014
Une série de mesures ont été annoncées: modernisation, sous la supervision du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, de la procédure d’habilitation, avec un traitement renforcé et prioritaire pour les services de renseignement ; regroupement des services en charge des enquêtes d’habilitation du ministère de l’Intérieur à la DGSI. En matière de recrutement, «le principe d’habilitation préalable deviendra la règle» et en matière de détection, «les cas de radicalisation au sein des forces de sécurité intérieure et des services de renseignement [feront] l’objet d’un suivi centralisé» alors que «la formation initiale puis continue sur les signaux faibles de radicalisation sera systématisée au sein des services et dans le cadre de l’académie du renseignement». Mais qu’en est-il des nombreux autres agents publics ou parapublics dans des secteurs supposés moins exposés (sports, transports publics…) mais jugés très sensibles par le rapport Diard-Poulliat? On retrouve là les mêmes problèmes depuis des années: comment évincer des individus sans qu’ils soient réintégrés par les tribunaux administratifs ou «blanchis» par les prud’hommes? Comment défendre ces dossiers alors que les services de renseignement veillent à préserver le secret, vital, de leurs sources? Comment viser l’islamisme sans se voir reprocher une violation de l’égalité devant la loi?
Des propositions sont faites pour sortir d’un piège fatal, entre accusation fantasmagorique d’une « chasse aux musulmans » et laxisme faisant le jeu des « séparatistes » islamistes
Des propositions sont faites pour sortir d’un piège fatal, entre accusation fantasmagorique d’une «chasse aux musulmans» et laxisme faisant le jeu des «séparatistes» islamistes. Le 11 décembre 2018, le préfet Michel Delpuech s’interrogeait: «Pourquoi ne pas inscrire dans la Constitution qu’il est nécessaire d’adhérer aux valeurs de la République afin de travailler dans la fonction publique?» À l’initiative du député Les Républicains Éric Diard, coauteur du rapport parlementaire de juin 2019 sur la radicalisation dans les services publics, une proposition de loi constitutionnelle reprenant cette idée va être déposée à l’Assemblée nationale. Président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau proposait par ailleurs il y a quelques jours dans Le Figaro «que l’on inscrive dans la Constitution que nul ne peut se prévaloir de sa religion pour se soustraire à la règle commune.» Une proposition de loi constitutionnelle en ce sens a été déposée lundi au Sénat. Le débat est lancé, le temps presse.
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» Nous vous vaincrons avec vos lois et nous vous dominerons avec les nôtres. » Tant qu’on ne voudra pas l’entendre, le comprendre et en tenir compte nous continuerons à aller à notre perte. On ne guérit pas le cancer avec des tisanes.
Je vous ai adresse un chèque pour votre organisme à Paris à ce jour vous ne l avez encaisse pour quoi ?
Bonjour René, je vous remercie pour votre soutien, nous mettons un peu de temps à encaisser les chèques qui font presque le tour de France avant d’arriver au trésorier pour des questions de sécurité notamment, merci pour votre patience.
La réalité va bientot dépasser la fiction !La Charia infiltre tous nos services et pour cela ils ont tout le temps car ils profitent de nos lois laxistes et se régalent ,car chez eux ce n’est pas un avertissement mais la peine de mort !! Alors messieurs les élus revoyez vite votre copie ,car l’avenir s’annonce des plus sombres pour nos enfants et petits enfants qui se feront massacrer !!
Vous ne pourrez pas dire que vous n’avez pas été prévenus!!
Cela participe très certainement d’un même projet politique,l’insécurité provoquée par l’importante présence d’étrangers en France ne date pas d’aujourd’hui
Souvenons nous de l’attentat de la rue de Rennes à Paris au milieu des années 80,des attentats des années 90 dans le métro parisien,des poubelles piégées,des cités en feu au début des années 2000 et de l’attentat contre AZF à Toulouse.
L’insécurité est orchestrée de longue date par les régimes en place,désormais nous avons franchi un pas supplémentaire.
L’enfer est pavé de bonnes intentions surtout lorsque Antichrist fait rentrer en France des troupes fraiches de muzz, 700.000 par ans depuis au moins 30 ans!
Vivement l’ouverture des statistiques ethnics pour ouvrir les yeux des bobos et aveugles lobotomisés par les relais de la Pravda étatique!
Partir en patrouille avec un collègue musulman ça doit valoir son pesant d’adrénaline vu que l’équilibre peut être rompu à chaque instant. On touche là au au plus près, au coeur même des délices du vivre ensemble. Nos vaillants policiers français de souche ont tout intérêt à ouvrir l’oeil et le bon…mais pas dans la direction que l’on pense ! Bonjour l’ambiance !