
POUR : JACQUES MARTINEZ
Face à la décrépitude de notre jeunesse à cause des réseaux « sociopathes » laissés entre leurs mains, depuis des années, je me pose la question : de qui se moquent nos dirigeants politiques alors que l’Australie prouve qu’il est possible de contrôler ces réseaux même si les grands réseaux vont tout faire pour saboter cette initiative courageuse et surtout bénéfique pour la vie future de milliards d’actuels gamins !

Chapeau bas aux Australiens ! Leur pays est le premier à prouver qu’il existe la possibilité de réguler ces réseaux sociaux. Une décision en vigueur depuis hier, 10 décembre, alors que depuis des années nos gamins sont libres de s’intoxiquer aux meilleurs mais aussi aux pires ignominies de ces réseaux sociaux !
Que font les chefs d’État qui gouvernent les pays occidentaux ? Prennent-ils exemple sur l’Australie ?
J’exclus de la liste notre président d’une république de moins en moins française puisque certains spécialistes -dont Donald Trump ! Mais pas que…- n’accordent plus que quelques décennies avant de voir NOTRE FRANCE sombrer dans l’islamisme qui, donc, remplacera notre culture judéo-chrétienne !
Nous pouvons même nous poser la question : quand notre capitale sera-t-elle, comme Londres, « honorée » d’être dirigée par un maireayant une autre culture que le judéo-christianisme ?
Revenons à nos gamins dont une majorité sont devenus accros à cette épidémie les poussant à consommer, telle une drogue, de plus en plus d’images en les faisant défiler sur leurs petits écrans sans que rien, ni personne… -hormis des parents responsables, une denrée qui se fait de plus en plus rare-n’y fasse… écran !
Enfin, ce n’est pas trop tôt ! Un pays, l’Australie, prend le taureau par les cornes et les réseaux sociaux par les bornes émettrices !
Explication du journaliste Thomas Graindorge dans Le Point d’hier :
« C’est une première mondiale. Mercredi 10 décembre entrera en vigueur, en Australie, une loi visant à mieux protéger les mineurs des dérives des réseaux sociaux, comme le cyberharcèlement. TikTok, Instagram, Snapchat, Facebook, Threads, TikTok, X, Reddit, YouTube ou encore Kick et Twitch seront désormais interdits aux moins de 16 ans. Le gouvernement devra s’assurer qu’ils ne peuvent pas créer de compte ou, le cas échéant, que les comptes existants sont désactivés ou supprimés. »
Sauf que les techniques pour vérifier l’âge d’un enfant sont loin d’être fiables car facilement contournables d’autant que…« Les moyens sont nombreux et les parents ne risquent pas d’être d’une grande aide pour contrer les tentatives d’interdiction : un sondage réalisé pour le gouvernement en mai a indiqué qu’un tiers des parents avaient l’intention d’aider leurs enfants à les contourner. »
Encore des parents irresponsables… (1) Un sur trois !!!
Mais ce ne sont pas les parents qui seront sanctionnés mais les serveurs que les millions voire les milliards -de toutes espèces de monnaies !- qu’ils ont engrangés, mettent à l’abri même d’amendes, pour nous, gigantesques :
«Parents et enfants ne seront pas sanctionnés en cas de non-respect de l’interdiction : l’Australie veut mettre la pression en premier lieu sur les plateformes, qui pourront subir jusqu’à 28 millions d’euros d’amende. »
Et comme le précise Thomas Graindorge quelque peu ironique à propos de ces 28 petits millions :
« Autant dire une paille pour ces mastodontes. Facebook, selon Stephen Scheeler, son ancien dirigeant en Australie et en Nouvelle-Zélande entre 2013 et 2017, engrange cette somme à l’échelle mondiale en l’espace de deux heures.» !!!
Et…« Pour Mark Zuckerberg, l’amende n’est pas plus menaçante qu’une petite contravention. »
Voilà ce qu’engrangent ces mastodontes des télécoms grâce, en grande partie, aux… pouces des gamins du monde entier ! Et cela… -mais s’en préoccupent-ils ces dirigeants du net ?- au détriment du développement des cerveaux de nos gamins ! Car, eux, ont su protéger leur descendance des dangers de leur « petit gagne-pain » !
D’ailleurs, si l’on en croit Le Point, les milliards de parents… qui mettront tous leurs espoirs de protéger leurs enfants en cette merveilleuse initiative australienne risquent de voir une telle décision combattue par les géants du net qui feront tout pour que celle-ci échoue et ne fasse pas de… petits !!! Car…« Le rapport de force est loin d’être anodin : le monde entier scrute l’exemple de l’Australie et les propriétaires des réseaux sociaux ont tout intérêt à saper cette politique australienne, pour éviter que d’autres pays ne suivent leur exemple. »
Il en est déjà qui contrattaquent tel…« Alphabet, propriétaire de YouTube et Google (qui) pourrait porter l’affaire devant la justice, arguant de problèmes de constitutionnalité. »
En outre…
…« face à cette interdiction, vers où se dirigeront les mineurs ? « Vous ne faites pas disparaître le problème, vous ne faites que le déplacer sur d’autres plateformes », explique Tim Levy, directeur de la société de sécurité en ligne Qoria.(…) « Dire aux parents australiens inquiets que tout va bien maintenant est un message très dangereux. »
D’autant que…
…« Les enfants peuvent de surcroît continuer à naviguer sur plusieurs applications (TikTok, YouTube), sans compte, ce qui présente un risque de contenus non filtrés. »
Qu’en sera-t-il pour la France ?
« Le sujet, épineux, sera scruté en France. Pour l’heure, il est impossible d’instaurer une telle interdiction car la législation européenne, qui ne permet pas de créer une majorité numérique (malgré une résolution adoptée en novembre pour fixer à 16 ans l’âge minimal d’accès aux plateformes) l’emporte sur le droit français. Selon une étude de e-Enfance, 67 % des 6-10 ans sont présents sur au moins un réseau social. » -en (1), article du Point-.
Et ce n’est pas avec ceux (dont celle !) qui dirigent la Communauté Européenne que nos petits Européens seront privés de ces réseaux ! Alors que ceux-ci nous les transforment plus en de futurs « sociaux-pathes » qu’en d’excellents et nécessaires sociobiologistes, socioéconomistes, sociolinguistes, sociologues ou encore sociothérapeutes !
Jacques MARTINEZ, journaliste,
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
-(1) : Article du Point titré :
« L’Australie bannit les ados des réseaux sociaux : une mission impossible ? »
CONTRE : Christine Tasin
Certes, je ne suis pas ravie de voir des gosses, de 8 ou de 14 ans passer leur temps libre sur tik-tok et compagnie, au risque de perdre son temps, de regarder des émissions qui ne sont pas de son âge, mais….
Mais ce n’est pas aux pays, aux politiques, de venir gérer l’éducation et le temps de. nos enfants. Tout simplement. Sauf à accepter qu’ils viennent se mêler de l’éducation que vous leur donnez, des livres que vous leur achetez, des activités et sports qu’ils pratiquent, des amis qu’ils doivent voir ou ne pas voir, bientôt les obliger à fréquenter des enfants venus d’ailleurs ? Pourquoi pas !
Si on accepte de ne plus avoir ces prérogatives dèjà bien entamées à l’heure où l’on voit des gosses de 10 ans aller porter plainte contre leurs parents qui leur ont donné la baffe méritée, on court vers le régime totalitaire déjà bien engagé. On tisse la corde pour se faire pendre, tout simplement.
Je sais bien qu’il n’est pas facile, actuellement de refuser à des ados et même à des gosses de maternelle leurs séries, leurs émissions YouTube et compagnie mais personne ne peut empêcher un parent de prendre la tablette et de la ranger dans un placard, personne ne peut empêcher un parent de débrancher la télé ou de l’interdire que je sache !
Qu’est-ce que c’est que ces parents qui accepteraient ou demanderaient que le gouvernement par ailleurs incapable d’empêcher nos jeunes de se droguer dans la rue s’occupe de leur éducation, et cela à l’heure du wokisme, des cours mensongers sur l’écologie ou la Russie, à l’heure où partout dans le monde occidental de très jeunes ados traînent leurs parents au tribunal car ils veulent changer de sexe avant leur majorité.
Je ne suis pas étonnée de voir cette idée totalitaire venir d’Australie, rappelez-vous ce dont ces nazis ont été capables pendant le Covid…
Ne vous laissez pas faire ! Ils commencent par l’Australie qui impose le crédit social à la Chinois
Vous voulez ça pour nos gosses, pour nous ? Moi, NON ! A aucun prix !
Et quand vous voyez notre grand couillon salopard appeler lui aussi à l’interdiction des réseaux sociaux. C’est qu’il y a effectivement anguille sous roche. N’oubliez pas que les réseaux sociaux, malgré leur nocivité permettent aussi de mobiliser très vite des millions de personnes… ça pourrait servir un jour, même à des patriotes !
Pour lire l’article de CNews ci-dessus avec Macron c’est ici.
Christine Tasin
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