Fabius, Moscovici : « Il faut défendre le droit et ceux qui sont chargés de défendre le droit ! »

 

Les éditions Francis Lefebvre, bien connues des experts-comptables, avocats en droit des affaires et autres notaires publient un podcast : « [LE PODCAST DE LA SEMAINE] « Il faut défendre le droit et ceux qui sont chargés de défendre le droit ! » paroles de L. Fabius, P. Ghaleh-Marzban et P. Moscovici »

« Quand l’institution est attaquée… la crise de confiance ne peut que se renforcer », dénonce Peimane Ghaleh-Marzban. Le président du tribunal judiciaire de Paris, l’ancien président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, et Pierre Moscovici convergent vers le même constat alarmant, celui de la banalisation des coups portés à l’État de droit. Un constat qui fait pleinement écho aux dernières attaques dirigées contre les magistrats au lendemain de la condamnation, le 25 septembre, de Nicolas Sarkozy. Sur quels piliers repose cette notion de plus en plus dévoyée de l’État de droit ? Pourquoi et comment le défendre contre les attaques dont il est aujourd’hui la cible ? Dans ce quatrième épisode inédit du podcast La Nuit du Droit – La parole est à la défense du droit, Laurent Fabius, Pierre Moscovici, et Peimane Ghaleh-Marzban donnent l’alerte et appellent les citoyens à venir à la rencontre du droit, au micro de Lefebvre Dalloz, partenaire de l’édition 2025 de La Nuit du Droit. Source

Le droit a longtemps été ma grande passion et il le demeure, j’ai formé des avocats, notaires, juristes...

Mais entendre Fabius et Moscovici venir prétendre prendre la défense du droit me fait réaliser qu’eux et moi n’avons pas du tout la même conception des choses.

M. Fabius, ancien président du Conseil constitutionnel, dont les 9 membres issus de la sphère politique sont désignés discrétionnairement par le président de la République, celui du Sénat ou de l’Assemblée nationale va-t-il nous convaincre que ces 9 personnes peuvent légitimement imposer, par exemple, à un propriétaire d’indemniser celui qui a squatté sa maison ?

C’est pourtant bien ce qui s’est passé sous son règne, puisque le droit n’est pour cette instance qu’une façon de dénaturer les moeurs populaires, imposer une violence qui ne parvient donc pas à obtenir une légitimité au corps populaire

https://resistancerepublicaine.com/?s=constitutionnel

Des jeunes femmes comme Philippine sont victimes des décisions du Conseil constitutionnel, comme parvient à peine à le dire entre deux sanglots sa maman.

Des tortionnaires, des assassins, des violeurs bénéficient de « droits de la défense » alors qu’en des temps plus sains, ils auraient été fusillés à l’issue d’une procédure expéditive.

Les clandestins ont droit à l’aide juridictionnelle gratuite sur notre sol, qui leur était interdit :

Si demain le Conseil constitutionnel décidait que l’on devrait marcher sur la tête, faudrait-il encore obéir au motif qu’il faut respecter le droit et ceux qui le protègent ?

Si demain les patriotes procèdent à une épuration des instances politico-juridiques et décident de confisquer à M. Fabius ses oeuvres d’art exonérées d’ISF (qui n’existe certes plus depuis Macron), M. Fabius tiendra-t-il le même discours ?

Ce droit-là n’est que le produit d’une démocratie où la majorité est dépourvue de réelle conscience politique. Il écrase le bon sens coutumier qui faisait loi sous l’ancien régime, où les esprits étaient plus sains !

Quant à l’européiste Moscovici, il n’est pas surprenant qu’il se joigne à cette tribune. Les Français réalisent que l’Union européenne est devenue un monstre qui leur échappe complètement.

Là encore, la majorité avachie devant sa télé a voté sur la foi d’un progrès annoncé, d’espérances trompeuses, de discours bien rodés et maintenant que le virus européen est entré dans la Constitution, il est devenu très compliqué de s’en débarrasser.

Si on nous avait dit qu’on serait envahis de migrants extraeuropéens grâce à l’UE, peut-être qu’on n’aurait pas voté pour en 1992 ?

Maintenant que les métastases du droit européen sont partout, celui-ci ayant pris ses aises en s’installant dans tous les recoins de nos lois et décrets, le retour en arrière est devenu bien difficile.

Des fonctionnaires européens jouissant de carrières et statuts exceptionnellement avantageux se gavent et passent leur vie à réformer, réécrire tout ce qui bouge sans qu’il soit apparu de réelle demande populaire à l’initiative de ce zèle qui produit un magma juridique bureaucratique.

 

Quant au troisième individu qui a participé à ce podcast, il aura du mal à nous convaincre qu’il n’est pas légitime que le peuple s’indigne souvent de décisions prises par des juges qui n’encourent aucune responsabilité et qui sont finalement des agents publics sans être fonctionnaires ni élus.

Ce statut relève d’un corps unique dans l’Etat et là encore c’est bien parce que la majorité des citoyens sont avachis dans leur absence de conscience politique que cette situation perdure. Le pouvoir des juges devrait aller de pair avec un autre statut.

 

 

Le juge pourrait très bien, dans ce statut, avoir des prérogatives et une reconnaissance sociale et salariale plus importantes, dès lors du moins qu’il aurait une plus grande légitimité populaire.

Messieurs, il n’y a plus lieu de poursuivre vos simagrées.

Vous savez aussi bien que moi que ce qui ressurgit, c’est le Droit naturel de Saint Thomas d’Aquin, Aristote, Socrate, Platon… !

Derrière ce vernis étouffant qu’est devenu un droit déconnecté de la nature humaine profonde, souffre et crie encore le droit naturel, celui qui découle de la nature de l’Homme que cet appareil juridique où trouvent à s’épanouir, entre autres juristes sincères, certes, aussi des carriéristes, des opportunistes, des affairistes et des militants ne fait que dénaturer.

Le seul point où je vous donne raison, c’est que ces derniers font leur nid dans l’avachissement de la conscience populaire. Le peuple est plus coupable que les juges, les carriéristes européens et les opportunistes politiques.

Finalement, vous et moi sommes peut-être d’accord : vous avez raison d’en profiter, puisque la majorité se laisse faire !

Mais que faites-vous donc des droits de la minorité oppressée, celle des citoyens éclairés disposant encore d’un certain bon sens ? 

Ayez au moins la courtoisie de la laisser s’exprimer, au lieu de vous indigner des attaques que subit ce vernis étouffant, cette violence infligée aux moeurs populaires que vous appelez « Droit ».

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9 Commentaires

  1. Leur seule préoccupation est de défendre les « droits » des envahisseurs. Ce sont les nouveaux co-allahborateurs, le tout aux frais des français…Un comble!!!…

  2. Le socialisme est une maladie incurable mais pas rare, en revanche elle est extrêmement contagieuse et entraîne la dégénérescence lente et irréversible, en 1981 la France fut touchée par ce fléau, son agonie est aujourd’hui en phase terminale, le professeur Macron tente l’impossible pour abréger ses souffrances, il est tout près du but et devrait administrer l’injection fatale d’ici au printemps 2027.

  3. Si les institutions n »étaient pas un nid douillet occupé par un ramassis de salopards qui à force de tirer sur la ficelle fond monter (lentement) la révolte populaire, elles seraient respectées.
    Ces messieurs ‘respectables’, héritiers d’un hold-up par le sang royal, entendant le grondement des ‘gueux’ s’imaginent qu’ils vont se protéger en invoquant le droit et les fonctions qu’ils ont salis.