La « Chanson de la francophobie » circule, l’entends-tu ?

Ami, entends-tu cette chanson qui circule ?...

Des lecteurs qui suivent l’actualité la trouveront  trop gentille ou trop optimiste à leur goût : les paroles n’incriminent que  “quelques -uns” pour avoir défiguré la France et  l’auteur croit (ou feint de croire, censure oblige ?) que les étrangers ennemis de la laïcité française actifs sur notre sol ne sont pas de “vrais musulmans”… Ce chant n’a pas  la brusquerie du Coq gaulois qui fait sursauter le dormeur.  Il est roboratif, cependant, d’entendre une voix française bien timbrée nous chanter, en douceur, que l’heure du réveil sonne.

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12 Commentaires

  1. Bonjour Agathe complètement « nunuche » cette complainte! Il n’existe pas plus de bons musulmans que de mauvais ! On est musulmans où pas et comme dans toutes religions, ceux qui le sont appliquent les dogmes et obéissent aveuglément aux préceptes de Momo. Bonne journée.

        • Heuhhh, rébellion = action de se rebeller
          Arrêtez de faire les fines bouches ou alors, allez-y !
          Je trouve intéressant que cette chanson circule en ce moment.
          Bonne journée.

      • Oui Agathe, mais cette phrase se perd dans le style simpliste, c’est loin d’être un chant révolutionnaire ! Le fait d’interpréter cela sur une musique de Ferrat! Si il avait encore été vivant, il aurait porté plainte ! Eh oui malgré son talent,c’était un coco qui aimait les sousous! D’ailleurs je n’aime pas beaucoup que l’on « recalque » des paroles en ayant pillé la musique à autrui, c’est déjà de la délinquance en soi, il faut respecter les oeuvres et leurs auteurs. Bonne journée.

        • eh bien le Chti. Que Ferrat ait été communiste n’ arien à voir avec la choucroute. Rappelons au passage, bien que ce soit hors-sujet, puisque vos allez vous -même sur ce terrain, que la famille de Jean , Jean Tenenbaum, a été déportée.son père fut déporté de Drancy par le convoi n°39 en septembre 1942 et mourut à Auschwitz le mois suivant. Jean avait alors 11 ans et sera, comme tant d’autres, « adopté » par la Nation. Il n’oubliera jamais qu’il devait sa survie aux résistants communistes. Pour avoir visité la maison qui lui est consacrée, à Antraigues,(non par bête pèlerinage coco, mais par curiosité) je me souviens d’y avoir vu affichée une lettre au Président de la République prenant parti contre le voile imposé aux femmes. Certes, il a cru aux « lendemains qui chantent », mais n’en faites pas un traître à la France, ni un lâche pour autant.https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://www.youtube.com/watch%3Fv%3DXAbbzXe8NwM&ved=2ahUKEwigudDSsY-QAxXGaqQEHSsDOuEQ78AJegQIHRAB&usg=AOvVaw02ySDJhojC8mjfEDGapnn2

          • Quant à la parodie sur une musique connue de tous, rappelons, pour les amateurs de notre culture, qu’elle a toujours eu cours. Notamment lorsque les baladins de la Foire Saint-Germain, puis du Boulevard du crime se trouvaient interdits de parler dans leurs spectacles, afin de ne pas concurrencer les Comédiens français et de ne pas écornifler le pouvoir, non plus. C’est alors qu’il ont contourné l’interdit en chantant leur texte sur des airs connus. Comme la censure ne s’en est pas trouvée satisfaite, ils imaginèrent alors d’écrire les paroles sur un panneau, avec la mention de l’air connu et… Oh, merveilleuse trouvaille ! c’étaient la foule des spectateurs qui chantait à leur place. ET les comédiens qu mimaient sans rien dire ne pouvaient être emmenés par la police, qui ne pouvait pas embarquer tout le monde. Comme quoi, ce que font les parodieurs de chansons connues du public d’aujourd’hui en y plaçant des paroles qui s’adressent aux Français à travers le net, sont les continuateurs des chansonniers depuis au mois le XVIIIe siècle… Belle tradition française qui refleurit en temps de censure. Moi, je dis « Bravo »!

          • Heu Agathe je n’ai jamais prétendu que Ferrat était un traître, bien loin de là, vous extrapolez! Je faisais allusion au fait que Ferrat étant communiste et faisant donc propagande du partage, lui ne partageait pas! Il ne permettait même pas que l’on partage des tablatures guitare pour les étudiants et les faisait retirer et portait plainte, il a réenregistrer tout ses titres en 1980 pour éviter qu’ ils ne tombent dans le domaine public! Maintenant concernant l’habitude d’utiliser une musique existante genre »sur l’air du « qu’en dira t’on » deja cela se pratiquait à la renaissance par les compositeurs eux même, comme Certon, mais a la différence que les droits d’auteur n’existaient pas et les procès pour plagiat n’aboutissait à rien, pour exemple le procès de Paisiello contre Rossini pour le « Barbier de Séville »

          • Intéressant, Chti , je suis surprise pour le résultat du procès intenté à Rossini (donc au XIXE), il s’agissait sans doute du droit italien (?). En effet, Beaumarchais, auteur du texte du Barbier, avait été le fondateur , un siècle plus tôt, de la Société des auteurs car il en avait assez des plagiaires.Ou alors ne protégeait-on que les auteurs et pas encore les compositeurs.

          • Difficile a dire où le procès a eu lieu entre Rossini et Paisiello car à l’époque Rossini résidait très souvent en France. La protections des compositeurs de variétés ou classiques date d’un peu avant la naissance de l’enregistrement avec la création de la SACEM en 1851 qui précède de peu l’invention du phonographe en 1957.