Les accord d’Abraham ou l’antichambre d’un Etat palestinien

CHLOÉ POIZAT

 

L’Arabie Saoudite un Daesh qui a réussi

Jeudi après-midi, la télévision informait les Israéliens du retrait de Netanyahu du dossier concernant l’annexion de la Judée et Samarie (L’antre de l’Autorité Palestinienne) à Israël.

Un retrait surprenant suite aux promesses émises par la majorité des membres du gouvernement avec Netanyahu à leur tête.

L’arrivée du secrétaire d’État américain Marco Rubio en Israël ne présageait rien de bon, et les sens déjà extrêmement exacerbés par les menaces du président français Emmanuel Macron de reconnaître un État palestinien, et le besoin de mettre les points sur le I aux Occidentaux concernant leur initiative, octroient un ton mélodramatique aux événements. Les Israéliens sont trop fébriles et trop malmenés par cet étrange antisémitisme qui couve dans le monde entier.

Il faut aussi croire que le président américain Donald Trump cherchait à s’assurer que les plans de Netanyahu et de son gouvernement ne ruinent pas ses projets en herbe… Projets assez ambigus pour tout Israélien surtout lorsqu’une entité arabo- musulmane est sous-entendue ou concernée…

Or, c’est bien de cela qu’il s’agit :

L’Arabie saoudite travaille d’arrache-pied pour l’instauration d’un État palestinien qu’elle mène tambour battant aidée par Emmanuel Macron, le président de France, mais aussi à travers la prétendue réhabilitation de la Bande de Gaza qui permettra aux États arabes de s’incruster dans ce projet.

Il semble alors qu’Israël aura fait une guerre coûteuse en vies et en armes pour remettre sa victoire entre les mains d’autres entités arabo-musulmanes…

Ce n’est pas du ridicule, c’est un rentre-dedans violent et criminel. Et Trump n’est guère ignorant ou étranger au déroulement de sa politique et de ses répercussions qui se traduisent par la promesse faite à Israël d’une présence américaine sur une étendue d’une dizaine d’années dans la Bande de Gaza.

Qu’adviendra-t-il une fois les dix ans écoulées ? L’Arabie saoudite aura son pied-à-terre à Gaza, les émirats aussi, le Qatar sans doute, et c’est la recréation/reproduction d’une entité arabo-palestinienne qui verra le jour. Le tout se fera en douceur, calmement, tandis que l’armée israélienne se fera éjecter et sera remplacée par des ressortissants arabo-palestiniens, puisqu’ils pourront, comme le précise Netanyahu, opter pour demeurer sur place.

Qu’en est-il de de l’émigration planifiée par Donald Trump… au petit bonheur la chance ?

Non, merci. Israël ne veut plus de répétition du 7 octobre 2023. La bande de Gaza doit être Israélienne et annexée à Israël. Point barre.

L’Arabie saoudite et les émirats avec leurs carottes n’intéressent sûrement pas les Israéliens qui craignent l’appât de la normalisation avec des États arabes comme on craint la peste. Qu’est-ce une normalisation lorsque l’Arabie saoudite mène sur un autre tableau, le projet de la création d’un État palestinien à l’ONU  – et que toute initiative israélienne envers les territoires « destinés » à devenir palestiniens est illico une « Ligne Rouge » qui menace la normalisation ?

N’oublions pas qu’en Syrie, l’Arabie saoudite s’est chargée d’offrir un trône à un criminel du Daesh, avec la bénédiction de Donald  Trump et d’Emmanuel Macron…

En fait, Israël ne peut plus se permettre des erreurs de cette taille. S’il se croit être une puissance, il doit d’abord assurer son arrière-train, avant d’ouvrir ses portes.

Assez… c’est toujours le même piège, la même stratégie, le même refrain. L’Arabie saoudite ne sera jamais l’amie ou l’allié d’Israël et la normalisation qu’elle propose a tous les éléments d’une trappe.

L’Arabie saoudite a plus besoin de nous que nous d’ELLE.

 Thérèse Zrihen-Dvir

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2 Commentaires

    • Bonjour,

      Nous n’en avons pas, non plus, en France :=)

      Malgré les efforts du traître Macron pour nous persuader du contraire !

      19 en force !