Bilan consternant : l’islam politique transforme ainsi notre paysage urbain

L’islam politique transforme ainsi notre paysage urbain…

Femmes en foulard, slogans contre les juifs et les « croisés » ainsi que manifestations de haine et style de vie salafiste – dans les rues d’Autriche. Le journal « Kronen Zeitung » a connaissance du bilan bouleversant du Service documentaire Dokumentationsstelle Politischer Islam (DPI).

Alors que les politiciens de tous bords nous occupent depuis des années avec des discussions sur l’interdiction du foulard, les cours d’allemand et de valeurs pour les migrants, la foi musulmane politisée avance à grands pas dans notre pays. Slogans islamistes et femmes encagoulées marquent le paysage urbain dans de plus en plus de quartiers de nos villes. Et il ne s’agit nullement dans ce cas de touristes de l’espace arabe.Pour beaucoup, le foulard tient lieu de symbole de la foi musulmane politisée..

Conflit au Proche-Orient comme facteur moteur
Le Service documentaire Dokumentationsstelle Politischer Islam (DPI) a analysé à présent quelles étaient les conséquences de l’islamisation croissante sur l’espace public : le conflit au Proche-Orient encourage encore davantage cette évolution. Les univers en ligne et hors ligne fusionnent.
C’est ainsi qu’un fonctionnaire de la communauté de mosquées Fédération islamique de Pottendorf, qui est à rattacher à la communauté islamique Milli Görüs (cette organisation ayant son siège à Cologne est surveillée par le service de renseignements allemand, l’office Bundesverfassungsschutz, les fédérations islamiques en sont la représentation en Autriche), utilise son profil Facebook pour répandre des théories de complot ou bien porter le deuil de la mort du chef du Hamas, Ismail Haniyya ou même le glorifier comme martyr.

Triangle rouge comme marquage de l’ennemi
Les graffitis sur des façades et des panneaux collés en douce comportent un message commun : « Palestine libre, victoire du Hamas ! », à voir par exemple sur le mur d’une maison à Vienne-Mariahilf.

Un triangle rouge sert dans la scène propalestinienne de marquage de l’ennemi pour des soi-disant collaborateurs sionistes. C’est ainsi que la population universitaire juive a sonné l’alarme quand elle a découvert ce symbole à côté de l’entrée de l’Université principale de Vienne. Depuis des mois, des milliers de détracteurs d’Israël circulent à travers Vienne, en brandissant le drapeau palestinien.
Manifestants soi-disant propalestiniens devant la Stephansdom
Tant au niveau national qu’international, les musulmans sont relégués au rôle de victimes. Toute critique des manifestations de l’islam politique est vouée aux gémonies comme étant « islamophobe ». Des qualificatifs tels que « sionistes » ou « croisés » attendent des groupements musulmans non fondamentalistes.
Images efficaces avec l’intelligence artificielle
Selon le rapport, cette manière de procéder ressemble structurellement aux méthodes des extrémistes de droite. Des images efficaces dans les réseaux sociaux, souvent avec l’IA, renforcent cette charge émotionnelle.
Par comparaison, la scène salafiste se manifeste au contraire plutôt discrètement. On se fait reconnaître mutuellement par des produits de mode et de style de vie. Dans les magasins spécialisés, on peut faire l’acquisition, outre de burkas et de pantalons décontractés pour hommes, de t-shirts avec des messages sans équivoque. Est particulièrement apprécié un vêtement avec un code islamiste tel que le doigt « tauhid ».
« Loups gris »
Les partisans des ultranationalistes « loups gris » d’origine turque se manifestent eux aussi dans l’espace public. Le mot Kurdistan par exemple est tagué sur les murs des maisons en écriture runique turcique.

Source 

Traduction par Jean Schoving pour Résistance républicaine

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