Islam : On a beaucoup glosé sur les 3 lettres SLM qui, seules, composent ce mot dans les premiers Corans, où ne figurent pas les voyelles. On a prétendu y voir la signification de « paix » ; or le mot « paix » est « al-salam » et non pas « el-islam ». De même racine, le verbe « salima » signifie « être sain et sauf » après avoir échappé à un danger[1]. Le « muslim » est, à l’origine, le bédouin qui recherche protection auprès d’un seigneur auquel il se soumet… et l’islam signifie cette « soumission » dans l’espoir d’une protection à toute épreuve, en l’occurrence, celle de Dieu.
Islam/islamisme Jusqu’à la révolution iranienne menée par l’ayatollah Khomeyni en 1979, en français, les mots islam et islamisme étaient synonymes. Islamisme, plus ancien, étant simplement formé à l’aide d’un suffixe –isme (comme catholicisme, judaïsme, protestantisme…) pour désigner la religion des disciples de Mahomet. Mais l’islam s’étant soudain révélé à l’opinion mondiale dans sa manifestation politique la plus totalitaire, l’usage a prévalu de désigner par islamisme, ce qui serait l’islam dans sa forme la plus radicale et la plus repoussante. On en vint donc, dans le discours dominant, à distinguer l’islam de l’islamisme qui serait sa déviance condamnable[2] L’islam s’en trouva innocenté. Même si certains osèrent écrire : « L’islam est à l’islamisme ce que l’alcool est à l’alcoolisme. »[3] Ou bien encore : « L’islam, c’est l’islamisme au repos, et l’islamisme, c’est l’islam en mouvement. »[4]
L’islam par lui-même Le mot islam apparaît seulement une dizaine de fois dans le Coran, même si on le voit ajouté souvent dans les versets par les traducteurs. De même, le mot musulman ( « mouçliman » : « celui qui se soumet») n’a qu’une quinzaine d’occurrences. Dans tous les cas, cette soumission à Dieu ne se présente pas comme une nouvelle religion dont ce serait le nom mais comme un nom commun désignant une attitude : l’abandon à Dieu. Le terme qui désigne la religion est le plus souvent le mot « dîn« (sous toutes ses formes dérivées) qui apparaît 94 fois dans le Coran. Son sens étymologique est « redevabilité » : ce que l’on doit à un créancier. Dans les traductions en vigueur, un verset semble affirmer l’annonce d’une nouvelle religion qui s’appellerait l’islam : « Certes, la religion acceptée d’Allah, c’est l’Islam. » (3, 19) Or, ce verset se traduit littéralement ainsi : « Certes, ce dont on est débiteur ( « aldiyna » : redevabilité, fait d’être débiteur) envers Dieu, c’est de la soumission (« al’îçlamou » : soumission).»
Une lente fabrication
Aporie des textes fondateurs Nulle part, dans les textes sacrés de l’islam, le dogme n’est exposé clairement. Ni dans le Coran, ni dans les « hadiths », censés éclairer le Coran par les paroles et le comportement du Prophète. Même le récit fondateur d’une Révélation descendue vers Mahomet entre 610 et 632, ne s’y trouve pas. Ce récit serait apparu dans la biographie tardive du Prophète, celle d’ibn Isḥāq (vers 767, texte disparu), puis celle d’ ibn Hishām (vers 833, censée rapporter la précédente, 200 ans après la mort supposée de Mahomet, en 632). Toute la rédaction et la publication de ce qui sert de fondement à la tradition musulmane, dogme et histoire officielle, date de la période abbasside, 200 ans après les «faits» : avant, on n’a aucun Coran complet, pas le moindre recueil de « hadiths »… Vers 850, deux siècles et demi après Mahomet, le calife Al Muqtadir a imposé, au prix de condamnations à mort, la doctrine du Coran incréé, parole fixée par Dieu de toute éternité dans son paradis, avant d’être révélée oralement par Mahomet et conservée intacte dans le Coran officiel.
L’exégèse au secours d’un Coran incohérent L’agilité intellectuelle devint indispensable pour apporter un semblant de cohérence à un corpus des plus déconcertants (ni chronologie, ni logique, ni langue homogène), ce fut un métier que d’être « savant de l’islam ». Il fallut :
- des spécialistes du droit islamique (« fiqh»), pour déduire les règles de la « charia » à partir du Coran, de la Sunna, du consensus (« ijmāʿ »), et du raisonnement analogique (« qiyās »)
- des spécialistes des «hadiths» ( Bukhârī, Muslim…)
- des spécialistes de l’interprétation officielle du Coran (« tafsir ») (Ṭabari, al-Rāzi, Ibn Kathir…)
- des défenseurs de la foi par la théologie (al-Ashʿarī, al-Māturīdī, al-Ghazālī, Ibn Taymiyya…)
On leur doit de remarquables acrobaties théologiques : l’invention, en 980, des 2 périodes du Coran, qui expliquerait les contradictions entre aspects pacifiques pour les sourates « mecquoises » et aspects belliqueux pour les sourates « médinoises », distinction encore reprise aujourd’hui, sans aucun fondement de preuve ! Mais ce n’est pas tout, ils ajoutèrent l’invention de l’abrogation par Allah des versets des sourates précédentes (« médinoises ») par les versets des suivantes (« mecquoises »). La preuve ? Allah vint s’en expliquer lui-même, dans un verset bienvenu (mais venu d’où et quand ?) : » Nous n’abrogeons un verset, ni ne le faisons oublier, sans en apporter un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas qu’Allah est Omnipotent ? (2, 106). Pour tout arranger, les versets « abrogés » (« ayah mansoukha ») sont maintenus dans le Coran, en compagnie des « abrogeants » ( » ayah nāsikhah « ), prétendûment par respect pour la parole D’Allah (!).
Pour en finir définitivement avec toute velléité de réflexion critique sur l’islam, les califes imposèrent en 1029 la fermeture des portes de l’« ijtihad » : la fin de « l’effort d’interprétation », qui rend jusqu’à ce jour l’islam irréformable.
L’intelligence nuit gravement à l’islam
– Le simple bon sens suffit : si le Coran est la parole de Dieu, incréée du premier au dernier mot, comment Allah peut-il se raviser en abrogeant ses propres versets ?
Si c’est là une œuvre divine un seul soupçon de fabrication humaine devrait l’entacher en totalité. Or, dès la première sourate, la « Fatiha », récitée 17 fois par jour, ce ne peut être Allah qui parle, mais les fidèles qui s’adressent à Lui, comme dans le « Notre Père » des chrétiens :
« Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Louange à Allah, Seigneur de l’univers.
Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Maître du Jour de la rétribution.
C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons le secours.
Guide-nous dans le droit chemin,
le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs,
non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés. »
En effet, en maintes occasions, le rédacteur du Coran a oublié que c’est Allah qui parle, par exemple : « Les Juifs disent : ‘Uzayr est fils de Dieu’, et les Chrétiens disent : ‘Le Messie est fils de Dieu’. Telles sont leurs paroles proférées de leur bouche. Ils imitent les paroles des mécréants avant eux. Qu’Allah les anéantisse ! Comment s’écartent-ils (de la vérité) ? » (9, 30) Ni souhaiter qu’Allah intervienne, ni s’étonner de l’égarement des juifs et chrétiens ne s’explique de la part d’Allah, « le Tout-puissant», « l’Omniscient ». Il y a 535 versets de cette sorte, qui ne peuvent être logiquement prononcés par Allah. Pour contourner la difficulté, on a fait ajouter l’impératif « Dis » à l’ouverture de certains passages qui deviendraient ainsi, non la parole d’Allah mais la parole qu’Allah veut qu’on lui adresse… mais il reste 135 versets où ce subterfuge n’a pas été ajouté, trahissant à l’évidence une parole humaine ! Dont la « Fatiha ». Et que dire de centaines d’incongruités, comme ce récit où Allah rapporte la vente de Joseph, du temps d’Abraham, « pour quelques dirhams[5] » (12, 20) ?
– Quand la recherche scientifique s’en mêle, c’est sans appel.
Les études scientifiques – aujourd’hui très nombreuses- ont fait se croiser les disciplines (histoire, géographie, philologie, archéologie, épigraphie, théologie comparée et même mathématiques…). Cette recherche a conclu que l’islam n’est pas issu d’une révélation, mais le résultat d’un agrégat, sur une longue durée, d’emprunts à d’autres cultes (principalement à des textes juifs et chrétiens reconnus comme œuvres humaines comme le Talmud ou les évangiles apocryphes), à des légendes grecques, hébraïques, chrétiennes, zoroastriennes ainsi qu’à des usages préislamiques qui l’ont précédé[6]. Mais ce matériau composite a lui-même subi des destructions, des interpolations, des ajouts. « Pendant plus de trois siècles jusqu’au début du 4e siècle de l’Hégire (donc 10e de l’ère chrétienne), il y avait plusieurs corans qui circulaient sur les terres d’islam à côté de la version officielle. » [7] L’application au Coran de la théorie mathématique des codes dégage environ 50 rédacteurs différents, si ce n’est davantage, dont les contributions ont été émiettées et dispersées dans l’ensemble[8]. La discontinuité du Coran « livre complètement fragmentaire et déstructuré »[9], semble même une règle de composition, l’effet d’une mise en désordre volontaire.
L’existence historique d’un « prophète Mahomet », au VIIe siècle, est remise en question, les rares mentions de ce mot dans le Coran ne suffisant plus à l’attester, car il s’agit d’un titre, non d’un prénom, et les interpolations ne sont plus à exclure.[10] La sunna ne serait destinée qu’à donner vie au personnage.
Il en va de même de La Mecque, qui ne semble jamais avoir été ni « la mère des cités », ni même une ville commerçante ou caravanière viable[11].
« Le récit traditionnel musulman, un prophète ayant reçu de Dieu des textes à La Mecque et Médine entre 610 et 632, ne correspond pas aux traces matérielles ou documentaires que ce culte et ses implications nous ont laissées : tant l’archéologie que des textes de cette époque sont incompatibles avec un tel récit. Il y a donc un « trou noir » de l’histoire, ce qui est unique pour l’Histoire moderne de l’humanité : le récit officiel est faux, mais il n’y a aucune alternative avérée ».[12]
L’islam est-il une religion ?
Le mot religion On se heurte ici à la nécessité de définir ce qu’on entend par ce mot dans notre langue. Contrairement à une fausse étymologie, extrêmement répandue[13], parce qu’elle correspond à la mentalité christianisée de l’Occident, le mot « religio » ne peut pas signifier « ce qui relie l’homme à Dieu et les hommes entre eux »[14]. En effet, le verbe « relier » en latin est « religare », qui donne le nom « religatio » : « action de relier » (des vignes à leur support, par exemple). Le verbe qui donne le nom « religio » est « relego, relegi, relegere » : « recueillir, lire et relire, respecter à la lettre »[15]. Le nom « religio » en vient à signifier : « attention scrupuleuse, vénération, culte, respect ». Ce qui correspond bien à une forme de dévotion superstitieuse chez les anciens Romains… et à l’orthopraxie littéraliste qu’affiche aujourd’hui l’islam.
Un dogme politique Si l’on admet l’hypothèse d’une fiction religieuse composée par des scribes sous l’égide des califes, pour régenter leur vaste empire, l’islam, tel que nous le livre la tradition, aurait une origine purement politique. L’islam ne serait donc, greffée sur les restes de monothéismes antérieurs… qu’une propagande dictatoriale : « Les croyants étaient ceux qui reconnaissaient la qualité de prophète du calife, ʿAbd Al-Malik initialement, de ses successeurs marwanides sous les Omeyyades, et dès lors les croyants étaient ceux qui reconnaissent comme divins les ajouts des califes au texte coranique. Le Prophète, l’envoyé, ce serait le calife qui parle et menace ses opposants au nom d’Allah : « Ce n’est là que le Satan qui fait craindre ses alliés. Ne les craignez pas, mais craignez-moi, si vous êtes croyants ! » (3, 175). Ou bien encore : « Quiconque est en dissension avec l’envoyé après que la direction s’est manifestée à lui, et suit une voie autre que celle des croyants, nous lui tournerons le dos comme il a tourné le dos, et le rôtirons dans la géhenne. Quelle mauvaise destination ! » (4, 115). [16]
Aujourd’hui encore l’islam revendique sa dimension politique. Par exemple, en 2011, dans la bouche de Dalil Boubakeur alors Recteur de la Mosquée de Paris : « L’islam est un fait politique majeur... »
Dans les pays non-musulmans (« Dār al-Ḥarb »: « Terre de la guerre »), l’islam applique une stratégie de conquête dont les Frères musulmans sont les acteurs les mieux organisés : « réislamiser les musulmans, tout en fracturant la société. Entrisme dans les entreprises, les administrations, les associations de défense des droits de l’Homme, et les syndicats mais aussi provocations, victimisation et manipulation des élites sont les outils caractéristiques de leur projet. »[17]
Une religion d’amour ? Même si le mot « amour » est absent du Coran, on ne peut nier que l’on puisse trouver dans les textes de l’islam des survivances de ce qui fut le porte-greffe judéo-chrétien. A la définition cultuelle de l’islam donnée par le Prophète dans un hadith ( Bukhâri n°8 et Muslim, n°1-)[18], s’ajoutent des actes de bonté dictés par la foi intérieure de l’individu (« iman »), par exemple : « donner à manger (aux affamés), et donner le salut de paix (« salam ») à ceux que l’on connaît comme à ceux que l’on ne connaît pas. » (Bukhâri, livre II, 5). Mais ceux qui se sont avancés le plus loin dans cette direction spirituelle quasi christique, comme le soufi Ibn Arabi ( mort en 1240 ), furent l’objet de violentes attaques de la part de théologiens comme Ibn Taymiyyah (mort en 1328), et, encore de nos jours, du wahhabisme saoudien. Ils accusent Ibn Arabi de commettre un sacrilège en utilisant le vocabulaire de l’amour pour parler du rapport à Dieu.[19]
Certes, il peut exister des musulmans sincèrement à la recherche d’une mystique et d’une société harmonieuse, aspirant à vivre en toute tranquillité, regrettant les débordements et les exactions de leurs coreligionnaires qu’ils qualifient d’atteintes à « leur » religion. Pour cela, ils se gardent généralement de la connaître vraiment.
Schizophrénie de l’islam
La fracture est née dans le Coran, un texte judéo-chrétien, sur lequel on a greffé un manuel de guerre. Adossé aux « hadiths», il constitue un corpus hétéroclite dans lequel on puise tout et son contraire. Cela est d’une grande commodité lorsqu’il s’agit de répondre aux critiques par la « taqîya »[20], de simuler un paisible dialogue interreligieux avec ceux que le Coran ordonne d’anéantir (9, 30), ou tantôt d’anesthésier, tantôt d’exciter les foules, suivant les circonstances de l’Histoire.
« Certains musulmans se focalisent sur un « islam des interdits » (l’islam des textes), sans considération de contexte d’application, alors qu’au contraire d’autres musulmans parlent d’un « islam des Lumières », qui pourrait parfaitement se détacher des textes.(…) Cette psychose conduit certains musulmans à refuser de voir la réalité et à s’enfermer dans les textes religieux, totalement coupés du monde moderne… ou, à l’inverse, la nature psychotique de l’islam incite d’autres musulmans, plus attachés à la modernité, à refuser de « regarder » les textes et à inventer un autre islam largement détaché des textes fondateurs ».[21]
Pour « inventer un autre islam », certains veulent aujourd’hui opposer l’islam, une religion forgée par la tradition, qui aurait perverti la Révélation originelle… et le Coran, au-dessus de tout soupçon mais malheureusement mal compris et mal appliqué, parce que mal traduit (depuis 14 siècles !). Cela donne parfois des travaux dont la virtuosité linguistique [22] force le respect mais qui font fi de l’islam tel qu’il s’est incarné et s’incarne encore de nos jours. Allah n’a-t-il donc pas promis de s’adresser à ses fidèles dans une « langue claire » (16, 103 ; 26, 195) ? Le but de sa Révélation à Mahomet n’était-il pas de rendre impossible toute nouvelle falsification de la seule vraie religion (après celles perpétrées par les juifs et les chrétiens) (15, 9) ? Et le « Tout-puissant » aurait laissé à nouveau dévoyer Son message ?
L’invention de l’islamophobie
Cette arme idéologique devenue récurrente pour faire taire les opposants à l’islamisation des pays occidentaux n’est même pas l’invention des musulmans, comme on le croit parfois. Le mot aurait été forgé par un fonctionnaire colonial en 1910[23]. Dès le départ, il a un caractère polémique, puisque la phobie désigne une peur maladive sans justification rationnelle. En 1997, un rapport publié par le Runnymede Trust (Royaume-Uni) intitulé « Islamophobia: A Challenge for Us All », a donné l’élan à ce terme dans le débat public.
Ce fut une aubaine pour les ayatollahs iraniens qui ont fait, dans les années 2000, de l’accusation d’islamophobie le bouclier défensif de l’islam, en même temps qu’elle devenait une arme offensive afin de faire tomber le droit au blasphème dans les pays où cette liberté est inscrite dans la loi.[24]
L’islam n’est compatible qu’avec lui-même ?
Et encore, ce n’est pas certain… tant il est divisé en courants internes qui sont en conflit ouvert ou larvé depuis sa création :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/79/ArboIslam.svg/1280px-ArboIslam.svg.png
Par Mogador — Angelpeream File:ArboIslam.svg, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=19252472
Taillé pour la lutte armée, répliquant aux oppositions internes par la guerre civile depuis sa fondation, glorifiant le « djihad »[25]sur le modèle des massacres attribués à son Prophète[26], convertissant les peuples conquis « à l’ombre des épées »[27], l’islam ne peut engendrer que la guerre. Il se referme comme un piège sur ceux qui y sont entrés et dont il leur interdit de s’évader, sous peine de mort.[28]
« Et combattez-les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus de sédition (« fitna »), et que la religion soit entièrement à Allah. Puis, s’ils cessent ; Allah observe bien ce qu’ils oeuvrent. » (8,39).
«En vérité, Dieu a acheté aux croyants leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis, en vue de défendre Sa Cause : tuer et se faire tuer. » (9, 11)
En conclusion, on peut hésiter, après examen, à considérer l’islam comme un dogme religieux comparable à d’autres, tant il se démarque par son incitation à tuer et à mourir par le « djihad« . De plus, il a su se rendre difficile à cerner. La confusion du Coran, puis la profusion tardive des textes de la sunna, la fermeture des « portes de l’interprétation », la terreur de s’écarter du droit chemin de la « charia » sous peine de châtiments cruels sur terre et dans l’au-delà, n’ont guère incité les fidèles à évaluer sereinement son contenu. Quant aux autres, rebutés par la lecture d’un tel corpus, ils se sont longtemps contentés de leur tranquille ignorance ou de s’en remettre au discours de la tradition musulmane. Si bien qu’on peut dire que l’islam a pu perdurer en raison même des défauts qui auraient dû le discréditer. Au XXIe siècle, malgré les apparences, l’islam est plus fragilisé sur le plan conceptuel que jamais, c’est pourquoi il se grise d’arrogance et redouble d’agressivité.
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[1] Jacqueline CHABBI, « Muslim », Les mots du Coran, 12/11/2025 https://youtu.be/HDQLQ1BbP7I
[2] Avec ses variantes « fondamentalisme islamique », « intégrisme islamique », « radicalisation islamique »…
[3] Hamed Abdel SAMAQ, le Fascisme islamique, une analyse, Grasset, Paris, 2017.
[4] Ferhat MEHENI, homme politique, écrivain, chanteur, musicien, auteur-compositeur-interprète kabyle.
[5] Les dirhams, monnaie d’argent islamique, furent frappés en 696-697 (année 77 de l’Hégire), sous le règne du calife abd al-Malik ibn Marwan, de la dynastie omeyyade.
[6] Angelika NEUWIRTH, The Qur’an and Late Antiquity, Oxford University Press, 2019.
[7] Mohammad Ali AMIR-MOEZZI, « Etudier le Coran peut-il ébranler la foi ? », minute 12 : 50, publié le 19/12.2022 https://youtu.be/kL_5NUuNkRQ
[8] Jean-Jacques WALTER, « Coran, plus de 50 auteurs », 5 mai 2021. https://youtu.be/uPLUh7I9phk
[9]Mohammad Ali AMIR-MOEZZI, « Comment l’islam a-t-il évolué depuis ses origines ? », Conférence de Cordoba, minute 12: 58, 6 février 2020.
[10] Agathe RABIER, « M.H.M.D. : y a-t-il quelqu’un derrière les 4 lettres de… Mahomet ? », in Résistance républicaine, publié le 16/ 03/2024 https://resistancerepublicaine.com/2024/03/16/m-h-m-d-y-a-t-il-quelquun-derriere-ces-4-lettres/
[11] Agathe RABIER, « La Mecque : un mirage hors d’atteinte de l’Histoire ? », in Résistance républicaine, publié le 05/98/2024. https://resistancerepublicaine.com/2024/08/05/la-mecque-un-mirage-hors-datteinte-de-lhistoire/
[12] Pierre BOUVARD, « Islamologie, quand la recherche s’interdit de découvrir », Comprendre le Coran, 2019. https://www.academia.edu/41365342/Islamologie_quand_la_recherche_sinterdit_de_d%C3%A9couvrir_
[13] Exemple : Michel ONFRAY, Traité d’athéologie : Physique de la métaphysique, Grasset, Paris, 2005.
[14] Etymologie répandue par Saint Augustin.
[15] D’après Cicéron, De natura deorum (De la nature des dieux), Livre II, paragraphe 28 et Félix GAFFIOT, Dictionnaire latin-français, Félix Gaffiot, Paris, 1934, p. 1335.
[16] Pierre BOUVARD, « Islamologie, quand la recherche s’interdit de découvrir », Comprendre le Coran , op. cit.
[17] Alexandre DEL VALLE et Emmanuel RAZAVI, Le Projet, L’Artilleur, Paris, 2019.
[18] Le Prophète, à la question : « Qu’est-ce que l’islam ? » répond : «L’attestation qu’il n’y a de divinité qu’Allah et que Muhammad est le Messager d’Allah, l’accomplissement de la prière (« salat »), le paiement de la « zakat », le jeûne du mois de Ramadan, et le pèlerinage à la Maison sacrée pour celui qui en a les moyens. »
[19] Claude ADDAS, « Expérience et doctrine de l’amour chez Ibn Arabî », conférence au Symposium of Muhyiddin Ibn Arabi Society, Oxford, 4-6 Mai 2002.
[20] Agathe RABIER, « Taqîya» : connaissez-vous l’islam confit dans la douceur ? », in Résistance républicaine, publié le 15/10/2025. https://resistancerepublicaine.com/2024/10/15/taqiya-connaissez-vous-lislam-confit-dans-la-douceur/
[21] Anne-Marie DELCAMBRE, La shizophrénie de l’islam, Desclée de Brouwer, Paris, 2006, pp. 15-16. Sa métaphore de la schizophrénie est largement reprise par des intellectuels critiques issus de la culture musulmane comme Boualem SANSAL ou Kamel DAOUD, déclarant, dans une conférence à Béjaïa , en août 2017 : « Nous sommes dans une schizophrénie profonde […] nous sommes les plus grands consommateurs de films pornographiques et nous assistons en parallèle à une affirmation de la religiosité la plus bigote. »
[22] Comme ceux d’Al AJAMI dans sa rubrique « Que dit vraiment le Coran ? » https://www.alajami.fr/
[23] Alain QUEILLEN, La Politique musulmane dans l’Afrique occidentale française, Paris, Émile Larose, 1910, p. 133. Ce fonctionnaire de l’administration coloniale française (en Afrique-Occidentale française , dans l’actuel Mali) écrivait : « L’islamophobie : il y a toujours eu, et il y a encore, un préjugé contre l’Islam répandu chez les peuples de civilisation occidentale et chrétienne. Pour d’aucuns, le musulman est l’ennemi naturel et irréconciliable du chrétien et de l’Européen, l’islamisme est la négation de la civilisation, et la barbarie, la mauvaise foi et la cruauté sont tout ce qu’on peut attendre de mieux des mahométans. »
[24] Pays où le blasphème n’est pas un délit: France, États-Unis, Canada, Allemagne (sauf si cela trouble l’ordre public), Royaume-Uni (en 2008), Pays-Bas, Norvège, Danemark (en 2017), Suède, Australie (variable selon les États), Nouvelle-Zélande, Irlande (en 2020), Islande Italie, Espagne Belgique, Suisse (mais des lois sur l’atteinte à la paix religieuse existent).
Les pays où l’islamophobie n’est, en principe , pas un délit : France, Etats-Unis, Allemagne, Grande-Bretagne.
[25] Agathe RABIER, «Djihad : la guerre sans fin ? », in Résistance républicaine , publié le 23/10/2023. https://resistancerepublicaine.com/2023/10/23/djihad-la-guerre-sans-fin/
[26] Agathe RABIER, « M.H.M.D. : y a-t-il quelqu’un derrière les 4 lettres de… Mahomet ? », op.cit.
[27] « Le Paradis est à l’ombre des épées. » (Bukhâri, «hadith» authentique n° 3023 et aussi dans Muslim).
[28] Agathe RABIER,« Allah sait-il que, parmi ses créatures, il en est d’indomptables ? Les apostats ! », in Résistance républicaine, publié le 25/10/2024 https://resistancerepublicaine.com/tag/apostasie/
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Regardez cette vidéo , 30 mn.
L’islam est faux,
https://www.youtube.com/watch?v=q4Fq34LS7PA
elle est géniale !
Soumette par peur prend l’ascenseur, la liberté tranquile prend l’escalier.
Bonjour ,
Agathe, ton article est magnifique, comme toujours …
En plus, tu me rassures dès le début.
J’ai lu le Coran deux fois.
J’ai cherché, totalement en vain, cette « évidence », chantée par les plus grands spécialistes, de la distinction à faire entre versets mecquois et médinois ….
Je me disais : suis-je totalement bourré ?
Grâce à toi, j’ai repris un peu confiance en moi :=)
Merci Antiislam, Tu n ‘es jamais « bourré ». Ceux qui aiment vraiment la vie n’ont pas besoin de se « bourrer », ils dégustent.Allez, un bon petit apéritif bien frais à ta santé !
« Elle séduisait déjà Aristote pour ses nombreuses vertus il y a plus de 2000 ans, l’Agate s’utilise encore aujourd’hui pour ses bienfaits apaisants. Pierre protectrice, l’Agate possède une magnifique couleur. Découvrez son histoire et tous ses pouvoirs tout au long de cet article. »
Bonjour,
:=)
Quand 2 passages du coran semblent se contredire, comme au sujet de l’alcool, ça peut pourtant illustrer une « règle » d’abrogation ?
Oui, Peplum, des tas de passages se contredisent, notamment sur le vin, en effet. Et interdiction du porc mais autorisation de manger « la nourriture des Gens du Livre » (5, 5) donc pas halal du tout !… J’ai traité ces contradictions dans des articles thématiques (vin, porc…)… On n’en finirait pas ! Ici, j’ai volontairement élagué les détails dans cet article synthétique. Pour ce qui est de QUOI abroge QUOI, c’est aussi confus, puisque personne ne CONNAIT l’ordre chronologique originel des versets…
Bref, la secte à momo n’a rien à foutre chez nous. Point barre. Dehors l’islam. Faudra virer aussi toutes la vermine gauchistes lécheur de babouches. On verra si ils s’éclateront dans un pays musulmans comme ils s’éclatent chez nous. J’en doute fortement.
Agathe, article d’une très grande qualité & utilité, merci pour ce dernier, comme d’ailleurs pour tous les autres 🙂
J’ai enregistré cet article, et aussi le tableau des « courants divers » (je croyais qu’il n’y avait que le coran continu ou alternatif, m’aurait-on menti ? Mort de rires ! )
Et c’est aussi ma pensée, ce tas de merde a été volontairement mélangé, fini à la pisse, à la crotte, à toutes les saloperies possible afin de tromper tous ceux qui lisent ce tas de merde-là !!
Mais c’était la seule « option » que les mondialistes avaient, afin de pouvoir détruire les peuples des pays occidentaux …
Rappel :
https://resistancerepublicaine.com/2019/11/04/pourquoi-ont-ils-choisi-lislam-pour-nous-exterminer/
Le NAZISLAM finira comme il a commencé, dans le sang … C’est pourquoi « tout » s’accélère, parce que cette secte est en train de s’effondrer, malheureusement nous ne voyons que les pires déchets nous envahir …
La complicité de nos ordures de politiques, le dernier « présiflan » étant le liquidateur du pays, ne peut plus « souffrir » le moindre doute !!
Etonnant non ?
https://www.youtube.com/watch?v=psEyfNq_hkU
« En même temps », islamogauchisme est un oxymore : « la religion, c’est l’opium du peuple », « ni dieu ni maître », « la seule église qui illumine est celle qui brûle ».
Que je sache, ni Marx, ni Durruti n’ont dit que cela ne concernait pas une religion particulièrement archaïque et barbare.
Bonjour,
Les Républicains espagnols n’aimaient guère (immense euphémisme !!) les musulmans : c’étaient d’atroces supplétifs de Franco, très heureux d’égorger des kouffars, athées qui plus est …
La Gauche française de 2025 n’aime pas du tout qu’on lui rappelle cet épisode …
-« L’islam, jusqu’à quand ? »-
J’espère qu , pas jusqu’au dernier d’entre nous !
Ce qui me fait rire c’est que l’on glose sur ce qui est attribué à l’invention humaine ou divine, alors qu’il est évident que toutes les religions ne sont que des fumisteries et on a jamais entendu « dieu » s’adressant directement à ses prétendues créatures.
Le chti Si, aux mystiques
Répondre par ce genre de propos après le texte d’Agathe ,un texte fouillé, didactique,complet ,sourcé, instructif ,relève plus de la bêtise que de l’ignorance!
Continuez donc à ne rien lire!!!!!!
Florius ce n’est pas à Agathe que je réponds, c’est une constatation généraliste. Inutile donc de me critiquer sur la reconnaissance du travail de madame Rabier car vous ne devez pas être un lecteur assidu de RR, sinon vous auriez remarqué que je ne fais que l’éloge de son travail precis et exhaustif sur des questions religieuses et cela, en toute impartialité.