« Au cœur de l’Océan » (2015) : le film relate les faits qui ont inspiré le roman « Moby Dick »

Au cœur de l’Océan de Ron Howard avec Chris Hemsworth et Cillian Murphy

  • Date de sortie : 9 décembre 2015
  • Durée : 2 heures 
  • Réalisé par : Ron Howard
  • Avec : Chris Hemsworth, Benjamin Walker, Cillian Murphy, Ben Whishaw, Tom Holland, Brendan Gleeson, Michelle Fairley
  • Genre: Aventure, Fantastique

Moby Dick

SYNOPSIS – Au Cœur de l’Océan

Hiver 1820. Le baleinier Essex quitte la Nouvelle-Angleterre et met le cap sur le Pacifique. Il est alors attaqué par une baleine gigantesque qui provoque le naufrage de l’embarcation. À bord, le capitaine George Pollard, inexpérimenté, et son second plus aguerri, Owen Chase, tentent de maîtriser la situation.

Visionnage en ligne : lien ici

Tout le monde connait la légende de Moby Dick, cette gigantesque baleine blanche pourchassée par le capitaine Achab jusqu’aux confins du monde. Mais, finalement,  combien de personne connaissent réellement l’histoire  qui a inspiré le roman ?

Le film Au Cœur de l’Océan nous propose de  découvrir la véritable histoire cachée derrière la légende.

Au Cœur de l’Océan  se base  sur l’ouvrage “La véritable histoire de Moby Dick : Le naufrage de l’Essex qui a inspiré Melville” (republié sous le titre “Au Cœur de l’Océan”) de Nathaniel Philibrick, qui s’appuyait lui-même sur les témoignages des survivants de l’Essex .

 Le film comporte quelques changements par rapport au livre, notamment certaines interactions entre les personnages. Le spectateur est  confronté à ce qu’était la vie et la pensée des habitants de Nantucket au début du XIXème siècle.

Il n’est pas ici question uniquement d’une chasse à la baleine, le film nous présente ce à quoi ces hommes ont été confronté durant leur voyage, à ce qu’ils ont dû faire et jusqu’où ils sont allés  pour survivre et rentrer chez eux.

La bande originale, réalisée par le très talentueux Roque Baños, est très réussie.

Une critique : 

Le film tire ainsi formidablement parti d’une photographie somptueuse, qui emprunte autant aux peintres Flamands qu’à William Turner, alterne entre ampleur et frénésie, au gré d’un montage organique qui fait la part belle aux élans de la caméra et aux gros plans. 

Le Hemsworth qui prend la mer

Dans l’actualité…

The Daily Sceptic,  28 Octobre 2024

Augmentation choquante des échouages de baleines et de dauphins à cause des parcs éoliens au large des côtes britanniques

A retenir : cela n’a aucun sens d’augmenter le bruit de la mer à des niveaux « littéralement insupportables pour les mammifères marins » ».

  Baleines échouées

Au cours des dix dernières années, alors que de plus en plus de parcs éoliens offshore ont été construits au Royaume-Uni, le nombre de baleines, dauphins et marsouins échoués sur les côtes a augmenté de manière inquiétante.

Légende : wind capacity = éoliennes/ Strandings = échouages

Depuis le début du siècle, le nombre d’échouages a plus que doublé et dépasse désormais les 1.000 animaux par an.

Le massacre est largement ignoré par les médias grand public, qui s’en tiennent à la présentation courante selon laquelle l’énergie éolienne offshore est respectueuse de l’environnement et constitue la clé pour atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050.

En réalité, les éoliennes, qu’elles soient installées sur ou au large des côtes, constituent une menace évidente pour de nombreuses espèces en danger, et l’inquiétude grandit quant à leur impact généralisé et néfaste sur la nature.

Il y a des années, le sauvetage des baleines était la principale préoccupation des défenseurs de l’environnement, mais cette inquiétude semble s’être atténuée ces derniers temps, tandis que le massacre de millions de chauves-souris sur terre et la destruction de nombreuses espèces de grands rapaces sont tout simplement ignorés.

  

Ces deux chiffres ont fortement augmenté ces dernières années. Y a-t-il un lien de cause à effet ? Peut-être pas un qui inquiéterait les fanatiques de Net Zero, mais Montford affirme que l’hypothèse d’un lien de cause à effet est « toujours très forte ».

Le Daily Sceptic a fait état par le passé du nombre croissant de baleines échouées sur la côte nord-est des États-Unis, en raison de la construction massive de parcs éoliens offshore.

Environ 300 décès ont été enregistrés au cours des cinq dernières années, et nombreux sont ceux qui pensent que les recherches approfondies au sonar, le battage des pieux et le trafic maritime intense affectent l’alimentation, la reproduction et la migration des baleines le long de la côte.

Les derniers chiffres concernant les baleines échouées en Grande-Bretagne ont été communiqués à Ascobans, une organisation de protection de l’environnement des Nations unies pour les baleines de l’Atlantique Nord-Est. Le journaliste environnemental et activiste Jason Endfield a commenté ces chiffres « choquants » comme un « rappel à l’ordre pour ceux qui prévoient d’industrialiser davantage nos mers au nom des énergies renouvelables et notamment des parcs éoliens offshore ». Selon lui, cela n’a aucun sens d’augmenter le bruit de la mer à des niveaux « littéralement insupportables pour les mammifères marins ».

La dissimulation de cette catastrophe environnementale se poursuit avec la construction d’immenses parcs industriels sur les côtes de nombreux pays. En Grande-Bretagne, le nouveau gouvernement travailliste s’est engagé à une extension massive, Ed  Miliband, le fanatique « Secrétaire d’État à la Sécurité énergétique et à la Neutralité carbone » venant d’ajouter des milliards supplémentaires.

 

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4 Commentaires

  1. Une hécatombe de baleines et de dauphins, qu’en disent les escrolos ?
    Et on n’a pas fini de découvrir les nuisances de ces tonnes de béton électrifié.

  2. Merci Jules pour ce très bel article. J’ai vu à sa sortie Orca, film sorti en 1977. Un peu dans la même veine.

  3. J’ai vu ce film plusieurs fois, il est très fort. Il affiche plusieurs combats très rudes, entre les hommes et la nature, entre les intérêts de l’argent et ceux du bon sens, également pour la survie en mer et la force morale d’avoir à manger ses copains pour ne pas mourir et risqué d’être mangé par les plus résistants…
    C’est un grand film de cinéma, qui fini bien, pour rassurer ceux qui voudraient le voir.

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