Elle est belle, la France de Macron !
Un article du Parisien décrit l’impensable en France, en 2024. Un enfant de 10 ans sur 3 en échec en lecture !!! Du jamais vu. Et tout cela à l’heure des pédagogistes enculant des mouches politiques au lieu de se soucier d’apprentissage, des stages, des remises à niveau, des dédoublements macroniens en CP et CE1 des zones dites « Education prioritaire » qui visent, chacun l’a compris, davantage les territoires perdus de la République que les petits villages de la France profonde où, pourtant, les gosses sont levés dès potron-minet pour faire les longues heures de bus nécessaires pour rejoindre à des kilomètres les rares écoles existantes.
On me dira que la forte immigration n’aide pas. C’est vrai. Il est vrai qu’apprendre à parler et lire le français dans des familles où l’on persiste à parler un arabe dialectal en famille ça n’aide pas. Et qu’abaisser le niveau de Paul pour qu’Ahmed n’ait pas de sales notes, ça n’aide pas non plus.
Et réécrire l’histoire, notamment celle de Poitiers avec Charles Martel, comme le fait ouvertement Macron et comme l’ont fait les faussaires du mémorial de Poitiers, ça n’aide pas non plus. Quant aux programmes de dhimmis...
Je vous invite à relire mes 9 articles consacrés au scandaleux mémorial de Poitiers, emblématique d’une réécriture maoïste de l’histoire de la France.
https://resistancerepublicaine.com/?s=mémorial+de+poitiers
Où est le temps des émigrés italiens ou espagnols qui, comme le père italien de François Cavanna (co- fondateur de Charlie Hebdo, photo ci-contre) interdisaient à leurs gosses de parler une autre langue que le français chez eux ? Encore faut-il la volonté de vivre à la française quand on vit en France, ce qui n’est pas le cas dans trop de familles musulmanes, les polémiques récurrentes sur le port du voile ou de l’abaya et la liberté d’expression en témoignent. Sans parler de Samuel Paty…
Alors, forcément, apprendre le français, apprendre à l’écrire, quand on déteste la France et qu’on élève ses enfants dans la haine du pays qui vous accueille, ça n’aide pas. Mais l’explication est insuffisamte.
Ma mère, qui était née en 1930, qui avait quitté l’école à 10 ans pour s’occuper de ses 5 frères et soeurs écrivait un français parfait sans faute, comme toute sa fratrie. Je signale en passant qu’elle avait un frère aîné, d’un an plus âgé mais que c’est à la fille que l’on a fait quitter l’école pour changer les couches des bébés suivants, pas au garçon. Soit dit à ceux qui croient que « c’était mieux avant »… Elle rêvait d’être institutrice, elle a fait des ménages toute sa vie… Pas le pied, mais l’école d’il y a un siècle, oui, c’était mieux avant. On apprenait à lire et à écrire, l’histoire et la géographie… dans des classes de 50 où ça ne mouftait pas. Je n’oublie pas que les instits, à l’époque, avaient le droit de frapper les gosses et que certains ne s’en privaient pas, mais globalement on a eu des générations de Français sachant parler et écrire. Sans fautes.
C’est que, fors le problème de l’immigration intensive de gens ne désirant pas tous s’intégrer, les « avancées » politico-éducatives » des « chercheurs » en sciences de l’éducation ont tout fichu en l’air. Mes pires ennemis à l’école, inlassablement dénoncés, sont les Meirieu , les Dubet, les inventeurs du pédagogisme… qui a tué nos gosses.
Oui, le pédagogisme a d’autant mieux tué nos gosses que, de gauche, il a été utilisé largement par les fossoyeurs de l’école, que ce soit Haby, Peillon, Belkacem… et toute le peloton macronien, Blanquer, Ndiaye, Belloubête… Quant à tous ces prétendus enseignants qui détruisent notre histoire, nos valeurs, notre exigeante formation intellectuelle à la française… Le gauchisme nous a tués.
Je vous renvoie également à 3 articles que j’avais écrits pour Riposte laïque en 2007-2008. Bientôt 20 ans et tout a empiré… C’est qu’il n’y a pas qu’un problème franco-français, l’OCDE a joué un rôle non négligeable dans la dérive de notre instruction nationale… Quant à l’UE, tout est à jeter.
J’expliquais, notamment dans la deuxième partie, le but affiché du pédagogisme :
[…] Pour les Meirieu et consorts, l’enseignant doit à la fois instruire et éduquer, et utiliser sa pédagogie pour convaincre l’élève, être libre et particulier, que ce qu’on lui propose est intéressant et bon pour lui. A lui de s’adapter à l’hétérogénéité des classes et de mettre en œuvre une pédagogie différenciée et des « groupes de besoin ». L’Enfer est pavé de bonnes intentions. Quel parent ne serait pas séduit par l’idée que son enfant va être pris en compte tout particulièrement, avec son niveau, ses difficultés et sa personnalité ? Tout cela est intéressant si … vous enseignez dans des classes à faible effectif et à des élèves acceptant leur sort d’élève.
Dans notre enseignement de masse, avec des classes de trente élèves dont un tiers en difficulté intellectuelle, sociale et/ou comportementale … c’est l’Utopie.[…]
1ère partie https://ripostelaique.com/ecole-francaise-deux-poids-deux.html
2ème partie : https://ripostelaique.com/ecole-francaise-deux-poids-deux-252.html
3 ème partie : https://ripostelaique.com/ecole-francaise-deux-poids-deux-274.html
On s’arrêtera là, il y a tant à dire et à écrire… Il y a tant à pleurer…
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Un élève de CP qui ne sait pas lire ne doit pas passer en CE1.
Un élève de CP qui ne sait pas lire ne doit pas passer en CE1.
Un élève de CP qui ne sait pas lire ne doit pas passer en CE1.
……
A mon époque la maternelle n’était pas obligatoire. Ma mère avait cessé de travailler pour m’élever. Elle m’apprenait tellement de choses. Je suis entré au CP à 5 ans 1/2 (octobre 54) en sachant lire, écrire et compter.
Mon père travaillait pour nous.
Ma mère n’a repris un travail que lorsque j’étais suffisamment éduqué.
Une autre époque…
Merci Christine pour ce rappel sur Cavanna que j’ai toujours respecté.
Cavanna, Les Ritals, Les Ruskoffs, etc. Un style qui rappellerait Céline, bien qu’ils soient complètement opposés par leurs opinions politiques.
J’ai su lire très tôt. Et le goût de la lecture ne m’a jamais quitté. À neuf ans j’ai lu Guerre et Paix. J’ai découvert ainsi l’Histoire, le monde. Le livre est un ami qui vous doit vous faire voyager, rêver. Les écrivains actuels ne me font plus rêver. C’est plat, insipide, parfois nul. Souvent. Toujours. Sans envergure.
Moi aussi le goût de la lecture m’est venu au début des années 60 lorsque j’accompagnais ma mère à la bibliothèque de ma ville. Je me souviens avoir lu les contes et légendes de tous les pays et j’étais fascinée de voir qu’ailleurs la vie était différente. Depuis cette époque, les livres sont toujours ma priorité quand j’ai le temps de m’y consacrer.