Nos pensées et nos choix de plus en plus manipulés par la manipulation de notre langage

Comme Orwell l’avait si bien écrit et démontré, la manipulation de la pensée passe en premier par la manipulation du langage.

Ces manipulations actuelles et passées avec la manie des manipulateurs de nous faire avaler leurs préjugés, manipulations conduites par nos élus, nos médias, nos traducteurs, nos pacifistes de tout bord… font partie de la stratégie pour discréditer l’histoire passée, que ce soit la deuxième guerre  mondiale ou récemment Covid-19, les horribles vaxxins à ARN messager, le conflit en Ukraine, la violente et sauvage guerre déclarée par les Palestiniens à Israël, pour nous influencer, nous manipuler et nous soumettre dans notre futur. 

Voyez les quelques exemples suivants, des études de l’ingénieur espagnol David Rozado, actuellement professeur à l’Otago Polytechnic en Nouvelle Zélande, qui prouvent que nous sommes tous soumis à une manipulation quotidienne par le langage.

Figure 1. Fréquence des termes désignant des préjugés dans 175 millions de résumés universitaires (Frequency of terms denoting prejudice in 175 millions scholarly abstracts). Sur les petits graphiques tout en bas de cette première figure, l’axe des X montre les années, de 1970 à 2020.

L’auteur de cette première figure tirée de Themes in Academic Literature: Prejudice and Social Justice, le Professeur Rozado, a utilisé les résumés des articles du corpus Semantic Scholar Open Research (SSORC) contenant, en 2020, plus de 175 millions d’articles universitaires publiés dans le monde entier. Il a ainsi, dans cette première figure, quantifié  la prévalence des mots dénotant l’éthnicité, le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, le sentiment religieux minoritaire l’âge, le poids corporel, l’handicap… dans les résumés du SSORC pendant la période allant de 1970 à 2020. Ses analyses factorielles sur les fréquences d’utilisation dans la littérature académique de termes dénotant des préjugés, que ce soient des partis pris, des opinions préconçues, des a priori, des idées toute faites, et le narratif en vigueur sur la justice sociale ont révélé que la prévalence de termes dénotant des préjugés et de termes associés au narratif sur la justice sociale n’a cessé de croître dans la littérature académique depuis les années 1980. Personnellement je ne paie pas des impôts pour payer des universitaires doctrinaires qui s’adonnent à de telles manipulations.

Il existe une hétérogénéité considérable dans la proéminence chronologique de certains types de préjugés dans la littérature académique étudiée. Pour certains, comme l’identité de genre, l’orientation sexuelle,  l’islam, l’âge ou des capacités corporelles, la littérature académique semble avoir été la première à utiliser ces termes de types de préjugés, après quoi les médias de masse  ont incorporé ces termes dans leur lexique au cours des années suivantes. Les termes désignant de nouveaux types de préjugés de la société semblent émerger, ce qui est attristant, d’abord dans le contenu académique, puis dans les médias de masse. A observer nos sociétés, ils se répandent ensuite dans les institutions sociales, les ONG,  les médias d’information, l’industrie du divertissement, les partis politiques… et même l’école primaire. Préjugés et intérêts s’entremêlent alors en une phalange serrée et tentent d’empêcher, par tous les moyens, la victoire de toute idée qui leur est désagréable ou leur paraît menaçante, alors que le devoir de tout citoyen dans une démocratie vraie et défendant la liberté d’expression, est de restituer à la communauté nationale, par son zèle et son honnêteté, ce qu’il a reçu d’elle et donc ne ne pas se laisser manipuler.

Dans un autre article publié en 2023,  Prevalence of Prejudice-Denoting Words in News Media Discourse: A Chronological Analysis, Rozado analyse la prévalence des mots dénotant des préjugés dans 27 millions d’articles de presse et d’opinion écrits entre 1970 et 2019 et publiés dans 47 des médias de masse les plus populaires aux États-Unis. Ses résultats montrent que la fréquence des mots qui dénotent des types de préjugés spécifiques liés à l’éthnicité, au genre, à l’orientation sexuelle et religieuse…, a nettement augmenté au cours de la décennie 2010-2019 dans la plupart des médias d’information. Ce phénomène a commencé avant 2015, mais semble s’accélérer après cette date.

On trouve nombre de graphiques de ce Professeur Rozado, dont certains en couleur et haute définition, sous les liens suivants:

https://x.com/DavidRozado

https://davidrozado.substack.com/

https://davidrozado.substack.com/p/ppdwnmd

Dans la deuxième courbe on voit les résultats pour les deux principaux journaux américains de gauche: le New York Time et le Washington Post lequel est un petit peu moins à gauche que le NYT. Cette figure illustre la multiplication des préjugés dans ces deux journaux trop  influents aux États-Unis et copiés le lendemain dans les journaux de gauche en Europe: le New York Times (en bleu) et le Washington Post (en rouge). Une tendance claire à l’augmentation de la prévalence des termes liés aux préjugés est apparente, avec des mots tels que raciste ou sexiste dont l’utilisation a augmenté entre 2010 et 2019 de 638 % et 403 % dans le New York Times et de 514 % et 141 %, respectivement, dans le Washington Post.

Dans la troisième  figure, l’agrégation des comptes de fréquence annuels des 47 médias d’information analysés montre que la tendance de la deuxième figure  précédente n’est pas limitée au New York Times et au Washington Post, mais qu’il s’agit de la tendance générale dans la plupart des médias de masse. Le modèle manipulateur mis en évidence dans  cette dernière figure n’est pas exclusif à l’ensemble spécifique de mots illustrés dans la figure. Une tendance très subtile, mise en évidence par la barre verticale en pointillés gris, est que la prévalence d’un ensemble réduit de mots dénotant des préjugés, tels que racisme, sexisme ou bigoterie, a également connu un pic d’utilisation plus modéré dans les années 1990.

La quatrième figure ci-après montre la prévalence des mots liés aux préjugés dans les médias de masse agrégés par tendance idéologique, à l’aide d’annotations humaines de la partialité politique des médias tirées des classements 2019 AllSides Media Bias, (on aurait grand besoin d’un tel classement en couleur en UE et en Suisse). Cette figure montre que l’utilisation croissante de mots liés aux préjugés dans les articles de presse a été constante dans tous les organes d’information, quelle que soit leur orientation idéologique, mais dans l’ensemble, les mots liés aux préjugés semblent être moins fréquents dans les organes d’information centristes, comme le montrent les lignes de tendance vertes (représentant les organes d’information centristes) qui sont constamment inférieures aux lignes de tendance bleues (organes d’information de gauche) et rouges (organes d’information de droite).

Dans les années 20, le travail destructeur des marxistes et le poison de la propagande avaient privé les journalistes allemands de toute raison, ce qui avait ouvert le peuple allemand au parti socialiste-national des travailleurs allemands, le NSDAP (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei). Les Etats Unis et l’Europe sont depuis quelques années dans une situation extrême de manipulation assez semblable et de médias de masse et d’élus dévoyés. A l’époque völklich n’était pas encore simplement et péjorativement toujours traduit en français par le terme raciste  mais avait la connotation suivante: le peuple, notre peuple pour notre nation, les gens comme toi et moi, les nôtres, pas simplement populiste ou nationaliste, nationaliste étant trop lié à la nation donc l’Etat; tout comme à l’époque les termes extrême droite ou ultra droite et extrême gauche ou ultra gauche n’étaient pas encore à la mode dans les médias. Personnellement je trouve que les traductions anglaises de l’allemand sont souvent plus exactes que les françaises, probablement parce que l’anglais est aussi une langue anglo-saxonne, les mots y étant plus facilement équivalents.

Ces observations de David Rozado illustrent le problème de la dénaturation de nos langages. Prenons pour conclure juste l’exemple du terme raciste: le mot raciste essentiellement veut dire faire la différence entre les races, voir, se rendre compte et admettre que ces différences existent. Ce qui n’est pas essentiellement mauvais ou négatif, mais simplement un fait scientifique avéré. Dans ce contexte, l’idée d’un état raciste n’est pas mauvaise, cela veut juste dire que l’Etat tient compte des différentes races. Par exemple le fait que les noirs sont 13% de la population aux USA mais commettent 58% des crimes et le fait que les prisons en Suisse sont remplies en très grande majorité d’immigrants et de leurs rejetons, devraient être considérés pour l’allocation des resources, les impôts, la police, etc… Autre exemple similaire, le fait que les enfants pakistanais ont une probabilité 10 fois plus importante que les autres races d’avoir des problèmes génétiques (vu la consanguinité importante, le mariage entre cousins n’étant pas tabou en islam et y étant très courant), une telle étude scientifique publiée à ce sujet dans un journal de pédiatrie devrait aussi influencer la politique d’asile des états européens concernés. 

En réalité, pour les scientifiques, c’est encore plus clair: du point de vue génétique, de toutes les races humaines, les africains sub-sahariens sont les plus proches, génétiquement, des chimpanzés. Ils n’ont pas  évolué comme les Blancs, eux beaucoup plus soumis à l’évolution par leur milieu de vie au cours des millénaires passés. Un généticien ne se posera-t-il pas de questions sur le résultat des tentatives d’intégration de ces peuples africains simplement parce qu’il ne ferait pas le choix d’essayer d’intégrer des chimpanzés dans la population européenne ? Dans un degré moindre, à part de rares exceptions, les Africains sub-sahariens, vu leurs caractéristiques génétiques ne vont généralement pas s’intégrer en Europe et y devenir de bons citoyens assimilés et productifs. Du reste il n’y a qu’à voir ce qui s’est passé en Afrique dès que les Blancs partent ou sont chassés des pays africains.

Dans ce contexte et avec la signification originelle du mot, un état raciste n’est pas seulement désiré mais aussi nécessaire pour avoir une politique optimale en faveur des citoyens de cette nation. Le gouvernement français qui refuse de faire des statistiques concernant les caractéristiques, le manque d’assimilation et la délinquance des diverses races et nationalités en présence en France prouve  non seulement qu’il est illogique et stupide mais aussi qu’il méprise profondément les Français blancs autochtones. Mais la gauche internationale et mondialiste et les pacifistes de tout bord  ayant en main la littérature, les divertissements et les médias de masse, ont réussi à faire changer la signification du terme raciste en quelque chose d’horrible et péjoratif. Il en de même pour des termes comme discrimination, ségrégation, etc. qui veulent juste dire faire la différence, séparer selon certains critères. Cela fait partie de la campagne de désinformation infligée au monde entier par des publications d’universitaire, les médias de masse et des élus dévoyés. 

Dominique Schwander

octobre 2024

1984 de George Orwell : la novlangue comme arme idéologique

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7 Commentaires

  1. Il y a bien longtemps, Robert Beauvais a écrit un livre savoureux intitulé « L’Hexagonal tel qu’on le parle ».
    Depuis ces lointaines années, le mal s’est accru et désormais tous les médias, toutes les pubs, tous les journaux télévisé, tous les films nous intoxiquent sans qu’on s’en rende compte.
    Relisez ce livre, il déclenche une sorte de vaccination contre ce mal funeste.

  2. « En réalité, pour les scientifiques, c’est encore plus clair: du point de vue génétique, de toutes les races humaines, les africains sub-sahariens sont les plus proches, génétiquement, des chimpanzés. »

    😀
    Espérons que SOS Racistes ou quelqu’un de LFI ou un racisé hystérique loin de son continent tombe sur ça où il va y avoir des crises cardiaques.

  3. Votre article m’interroge, savoir si une submersion migratoire par des chimpanzés ne serait pas moins létale que la submersion migratoire actuelle pour le Peuple Premier Blanc de France.

    • Ne vous en faites pas: vu les terrifiants processus de métissage de masse et de dégénérescence physique et intellectuelle des populations européennes d’aujourd’hui…nous en viendrons très bientôt à jalouser les Chimpanzés eux-mêmes!… Alexis Carrel avait averti en son temps des dangers de tels processus dégénératifs au sein de nos populations actuelles, provoquées par un excès de confort et de mollesse de la vie « moderne ».

  4. Le Collège de France a des conférences au sujet du G.I.E.C., mettant la puce à l’oreille sur le mélange discours scientifique/juridico-diplomatique qui s’impose à tous par osmose.
    La science sous l’arbre à palabres.

    • G.I.E.C.= Un sinistre ramassis de pseudo-scientifiques et de désinformateurs professionnels, vendus corps et âmes à Klaus Schwab, « Pustula », et toute l’abominable Oligarchie Mondialiste régnant aujourd’hui sur toute notre pauvre Planète!…

  5. J’ai aussi plein de préjugés. Je pense que les écolos sont des crasseux, que LFI est le pire des partis avec à sa tête un Che Guevarra de contrebande dangereux, que les LR sont des blaireaux, que Macron a détruit et ruiné la France, etc. Ah on me dit dans l’oreillette que ce ne sont pas des préjugés mais la stricte vérité. Mea culma.

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