Pour compléter mon article du 1er Octobre concernant la possible candidature de Alice Weidel à la chancellerie : https://resistancerepublicaine.com/2024/10/01/accord-avec-chrupalla-alice-weidel-doit-devenir-la-candidate-de-lafd-a-la-chancellerie/
Alice Weidel (AfD) : Partenaire, sujets privés, politique – Les infos
Martin Nefzger
Alice Weidel est une politicienne allemande populiste de droite et membre de ladite « Alternative für Deutschland » (AfD : Alternative pour l’Allemagne).
Berlin. Alice Weidel, chef de l’AfD, doit manifestement devenir candidate à la chancellerie. Que sait-on à son sujet ? Pour quelles choses s’investit-elle ?
On ne peut plus concevoir l’AfD sans elle : Alice Weidel. Depuis son adhésion au parti en 2013, sa carrière ne connaît qu’une seule direction : vers le haut. Entre-temps, la politicienne radicale de droite est devenue présidente du groupe parlementaire au Bundestag et porte-parole du parti fédéral. Selon les médias, la prochaine étape se profile : la candidature à la chancellerie lors des élections parlementaires au Bundestag en 2025.
Dans toutes ses prises de position jusqu’à présent, la politicienne a provoqué, mais a également rendu ladite Alternative für Deutschland plus féminine et plus diversifiée vers l’extérieur. Mais comment a commencé la carrière de Weidel ? Qui est sa partenaire ? Que faut-il savoir d’autre sur la vie privée et la politique menée par cette populiste de droite ? Aperçu des informations principales ci-après.
Alice Weidel : partenaire, enfants, lieu de résidence – choses importantes sur sa vie privée.
Alice Weidel est née le 6 février 1979 à Gütersloh. Elle a grandi avec un frère et une sœur et a passé son baccalauréat en 1998 à l’actuel Lycée CJD à Versmold (Rhénanie du Nord – Westphalie).
- Formation universitaire : Weidel a achevé ses études en sciences économiques et gestion d’entreprises à l’Université de Bayreuth en 2004 comme une des meilleures étudiantes de l’année. En 2011, elle a fait son doctorat et a obtenu la meilleure note pour sa thèse de doctorat sur l’avenir des systèmes juridiques chinois. Pendant ses travaux préparatoires à cette thèse, elle a séjourné par moments en Chine pour des recherches et a bénéficié de bourses d’études de la part du Service allemand d’échanges académiques du ministère de la Culture et de la Fondation Konrad Adenauer proche du parti CDU.
- Profession : Après ses études, Weidel a travaillé pendant à peu près une année en tant qu’analyste dans la Gestion des patrimoines de la Banque Goldman Sachs à Francfort-sur-le- Main. Après des passages chez Allianz Global Investors et Heristo, elle s’est mise à son compté comme conseillère en gestion.
- Famille : Weidel vit en partenariat enregistré avec sa compagne originaire de Sri Lanka, Sarah Bossard, chef de production cinématographique et télévisuelle de Suisse. Le couple élève deux fils.
Selon ses propres indications, Alice Weidel vit à Überlingen près du lac de Constance et à Berlin pendant les périodes de session du Bundestag. Selon les autorités suisses, elle était cependant déclarée à Bienne en 2017 et y a payé également des impôts. Weidel a confirmé le second domicile en Suisse et a indiqué « s’efforcer comme tout parent exerçant une activité professionnelle » de passer le peu de temps libre avec sa famille.
Depuis 2019, la politicienne vit paraît-il dans le centre de la Suisse avec sa compagne et les deux fils à Einsiedeln, comme le directeur du bureau cantonal de là-bas l’a confirmé au journal à sensation « Blick ». Mais selon ses propres indications, son domicile principal et fiscal continue à se trouver en Allemagne. On ne pourrait seulement reprocher une évasion fiscale à Weidel que si elle avait son domicile principal en Suisse.
Alice Weidel : les étapes principales de sa carrière
En octobre 2013, soit moins qu’une demi-année après la création du parti, Alice Weidel a adhéré à ladite Alternative für Deutschland et a été élue deux ans plus tard au comité directeur fédéral du parti. Aux élections parlementaires du Land de Bade-Wurtemberg en 2016, elle a été candidate infructueuse à un poste au Landtag. En 2017, la politicienne a échoué au vote pour le poste de présidente du Land, bien que considérée auparavant comme favorite. Weidel a déclaré a posteriori qu’une part du parti avait mobilisé contre elle, au motif qu’avec sa liaison lesbienne, elle ne représentait pas « l’image familiale conservatrice ».
Et pourtant en 2017, la politicienne a été présentée avec Alexander Gauland comme candidate tête de liste aux élections parlementaires du Bundestag, lors desquelles l’AfD a obtenu son meilleur résultat jusqu’à présent au niveau fédéral avec 12,6 pour cent des secondes voix. Aux élections, Weidel a intégré le Bundestag par l’intermédiaire de la liste du Land.
Elle y est devenue présidente du groupe parlementaire – dans un premier temps avec Gauland, plus tard avec Tino Chrupalla. En 2019, Weidel a été d’abord élue vice-présidente, et pour finir en 2022 Présidente fédérale de l’AfD, appelée porte-parole fédérale au sein du parti. Elle partage le poste avec Chrupalla. En 2021, elle a pris à nouveau le départ des élections fédérales comme candidate tête de liste de l’AfD.
Alice Weidel : Pour quels sujets s’investit la politicienne AfD ?
Dans le passé, Alice Weidel aurait selon le journal « Zeit » entretenu des relations avec un milieu alternatif de gauche. « Focus » parle de « milieux libéraux de gauche ». Mais cela a changé : la politicienne défend des positions populistes de droite et a des contacts avec les milieux d’extrême droite. Certains sujets pour lesquels s’investit Weidel sont les suivants :
- Politique en matière d’asile : comme l’ensemble de l’AfD, Alice Weidel place elle aussi le sujet asile et migration au centre de ses travaux et affirme que pas « une question importante de notre époque (…) ne peut être séparée de la question migratoire ». Elle tient l’afflux de réfugiés pour un imposition incalculable à l’économie et à l’État social, met en garde contre ce qu’elle appelle un « collapsus ». Elle ignore à cet égard les voix de représentants de l’économie et de la recherche migratoire, qui se prononcent clairement pour plus d’immigration vers l’Allemagne – justement pour assurer le bien-être. Weidel a attiré l’attention lorsqu’elle a parlé dans un discours au Bundestag de « burkas, filles à foulards, d’alimentation d’hommes armés de couteaux et autres bons à rien ». Elle représente constamment les migrants comme des « criminels ».
- Libéralisme économique : en matière de politique économique, Weidel défend des positions libérales. Elle est contre le salaire minimum et pour la suppression de l’impôt successoral. Elle s’est prononcée de plus pour la sortie de l’Allemagne de la zone Euro. Selon des recherches de « Zeit », Weidel a fait travailler une réfugiée syrienne pour elle « au noir », donc de façon illégale. La politicienne a réfuté ces reproches, selon son avocat il s’agissait d’un « contact amical ». Weidel a qualifié plus tard le travail de la femme dans sa maison de « services amicaux gratuits ».
- Changement climatique : Le changement climatique par la faute de l’homme a été nié à plusieurs reprises par Alice Weidel dans le passé. Elle ne croit pas que « l’influence humaine (sur le climat) soit déterminant ». Weidel a critiqué les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat en les traitant de politique de lobbies. La politicienne s’oppose ainsi à la grande majorité des climatologues qui voient des rapports certains par exemple entre les émissions polluantes de l’industrie générale et les températures élevées – avec des conséquences fatales correspondantes, par exemple la montée du niveau des eaux maritimes.
Alice Weidel : succès et controverses de la femme politique de l’AfD
Alice Weidel a connu une grande réussite au cours de sa carrière : simple membre de l’AfD au départ, elle est devenue la femme la plus puissante de l’AfD en l’espace de seulement dix ans. Elle dirige – en commun avec Tino Chrupalla – le parti. Quand il est devenu de notoriété publique que l’AfD voulait présenter un candidat à la chancellerie aux élections parlementaires au Bundestag en 2025, Weidel a rapidement été considérée comme un des favoris – et a annoncé directement son intérêt. Toutefois, certains fonctionnaires du parti exercent en aparté une certaine critique à l’annonce de la candidature à la chancellerie par Weidel, lui reprochant trop peu d’engagement pour le parti – et des agissements trop fréquents sans propre agenda.
Dans le passé, la politicienne a été l’objet répété de controverses – en partie à cause de déclarations et d’actions par lesquelles elle provoquait de manière ciblée. C’est ainsi qu’en septembre 2017, elle a quitté prématurément l’émission électorale de la ZDF « Allemagne, comment ça va ? », après que le secrétaire général de la CSU, Andreas Scheuer, lui a demandé de se distancer d’Alexander Gauland et de Björn Höcke. Les spécialistes des médias interprètent le comportement de Weidel comme une tactique électorale délibérée, le rédacteur en chef de ZDF, Peter Frey, a parlé d’une mise en scène.
Au cours de la pandémie du Corona, Weidel a défendu en partie des positions contradictoires. Alors qu’initialement, elle demandait encore des mesures plus restrictives et affirmait qu’en Allemagne, le virus pouvait se « propager librement », elle s’est prononcée par la suite à plusieurs reprises énergiquement contre les mesures du Gouvernement fédéral. C’est ainsi qu’elle demandait de redynamiser l’économie immédiatement après la première proclamation de l’état d’urgence. Au cours d’une interview en décembre 2021, Weidel a contesté que dans les hôpitaux, c’étaient avant tout des personnes non vaccinées qui étaient traitées dans les services d’urgence. Elle faisait référence à cet égard à des données soi-disant de l’Office statistique fédéral, qui a toutefois précisé lui-même que de telles données n’existaient pas.
La proximité de Weidel avec les milieux d’extrême droite a été discutée de manière critique dans le passé. C’est ainsi qu’en septembre, elle était l’invitée lors d’une manifestation de l’Institut de politique nationale Institut für Staatspolitik de l’extrémiste de droite, Götz Kubitschek. Elle a publié de plus une contribution dans « Junge Freiheit » (Nouvelle Liberté), classée par les politiciens dans le secteur limite entre conservatisme et extrémisme de droite et considérée comme porte-parole de la Nouvelle Droite.
Début 2024 finalement, des recherches de « Correctiv » selon lesquelles le conseiller de Weidel, Roland Hartwig, considéré comme son bras droit, aurait participé à une rencontre de fonctionnaires de droite et d’extrême droite, ont fait la une des journaux. Lors de cette rencontre ont été discutés selon « Correctiv » des projets de « remigration », plus précisément de refoulement et perte de nationalité de personnes présumées « étrangères ».
Traduction de Jean Schoving pour Résistance républicaine
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Le problème migratoire finira par s’imposer de lui-même, partout, lorsque la pression sera insupportable. Peut-être trop tard.
Trop tard pour les dégâts. Pas assez pour que l’est de l’Europe, la moitié restée saine, laisse ce danger à ses portes et ne fasse rien, Argo.
Surement trop tard.
Les merdia ont bien joué leur partition.