Faut-il enseigner la mécanique et l’informatique à l’école primaire ?

«C’est le premier pas qui compte…»

Dans notre gazette, un entrepreneur propose l’enseignement de la mécanique, de l’électronique et de l’informatique à l’école primaire.

https://www.tio.ch/rubriche/ospite/1783040/meccanica-bambini-mondo-potrebbe-graziano

Quel est le rôle de l’école primaire?

J’y réponds avec divers éléments, dans le désordre, mais qui tous convergent.

* J’ai un faible pour la courbe de Gauss. Schématiquement: «dans un groupe, il y a peu d’extrêmes et une majorité de médians»

Exemples: parmi les humains il y a peu de génies et peu de crétins mais une majorité de gens «normaux».

Parmi les naissances, il y a peu de super mâles et peu de super femelles mais une majorité de personnes «normales» qui ont des caractéristiques plus ou moins bien marquées: les unes à tendances manifestement/davantage mâles, les autres à tendance manifestement/davantage femelles. Mais, il y a, au milieu, une zone floue qui ne permet pas de trancher: ce sont les hermaphrodites, qui existent depuis toujours. Leur nombre pourrait-il être en augmentation? (en conséquence des «pollutions technologiques»: ondes, electrosmog, électromagnétisme, retombées atomiques ou chimiques provenant des inséminations des nuages, antibiotiques, vaccins, hormones, additifs alimentaires y compris les perturbateurs endocriniens, etc. ?)

Donc, parlons de gens «dans la norme», des gens comme vous et moi, laissons les exceptions de côté pour le moment: «l’enseignement spécial» pour les enfants surdoués ou sous doués, c’est un autre chapitre.

* Quand un bébé naît, il est complet, tout y est, mais, il est au stade de pâte à modeler. Ce modelage va durer pendant des décennies et ça s’appelle l’éducation. Plus la pâte à modeler est fraîche, plus elle offre de possibilités au modelage, donc il n’y a pas de temps à perdre…

– Quand le bébé naît, il passe encore plusieurs mois couché dans son berceau et ensuite son «parc». On ne pourra l’asseoir que quand il s’assoira de lui-même c’est-à-dire quand ses muscles auront acquis assez de force pour lutter contre la pesanteur. Asseoir un bébé qui n’est pas encore capable de s’asseoir avec ses propres forces c’est détruire sa colonne vertébrale.

Cela peut durer jusqu’à 8 mois, un an… Il va finir par s’agripper aux montants de son «parc» et se mettra debout, lui-même, quand il en sera capable.

Mais, pendant ce temps il peut acquérir les bases sur lesquelles va reposer son développement ultérieur.

Les mobiles suspendus au-dessus du berceau, les jouets en matières diverses, les boîtes à musique, l’ambiance générale vont éveiller sa curiosité et stimuler ses sens.

Eveiller le cerveau d’un bébé avec du Bach ou du Mozart va avoir d’autres conséquences qu’avec la télé en bruit de fond ou du rapp ou du hard-rock ou… les bruits de la nature à la campagne ou dans un village de la savane africaine…

– Dans le même ordre d’idées un bébé qui vit dans une famille bilingue enregistre dès sa naissance les sons et les mécanismes de deux langues et ces circuits privilégiés l’aideront à apprendre plusieurs langues puisqu’il a déjà son cerveau prédisposé.

Dans mon cas,

https://atelier-ca-della-fiola.blogspot.com/p/biographie.html

à la maison, nous avons toujours parlé le français tandis que, dans le village et à l’école primaire, tout le monde parlait en flamand. Ma mère me lisait la Comtesse de Ségur, mon père me lisait les belles histoires de la bible et, dès que j’ai été capable de lire, il m’a offert les albums de Tintin. Ce qui signifie que j’ai appris, en même temps, à lire en flamand et en français.

Cette «pré-disposition» m’a facilité, grâce au flamand, l’apprentissage de l’anglais, de l’allemand et même l’approche du russe tandis que la connaissance du français (et quand même 8 ans de latin) m’a permis d’apprendre l’italien rapidement et sans aucune difficulté.

J’ai suivi pendant plusieurs années des cours d’arabe. Le professeur a passé pratiquement une heure par lettre. Par contre notre prof de russe nous a dit «ça c’est l’alphabet cyrillique en imprimé pour les imprimés, ça c’est à la main pour les gens, majuscules et minuscules. L’alphabet est considéré comme connu et vous écrivez à la main en cursif.». Un peu plus tard elle nous a dit «vous avez fait du grec et du latin, vous savez ce que c’est que les déclinaisons, en russe c’est pareil, comme en allemand, il suffit d’apprendre la déclinaison de chaque mot par cœur…» Un peu plus tard elle nous dit «La conjugaison des verbes? C’est beaucoup plus simple qu’en italien: il y a les verbes perfectifs et les verbes imperfectifs, voici un modèle et c’est pareil pour tous les autres… il suffit de les apprendre par cœur… Cerise sur le gâteau: il y a les règles et les exceptions que vous apprenez par cœur…»

Une amie «vieille prof» a lu mon texte et a fait ce commentaire: «je voudrais juste insister sur LE plus important dans l’apprentissage: discipline sous l’autorité d’un enseignant libre de s’adapter à ses élèves! »

Exemples de multilinguisme:

– des connaissances, lui Suisse allemand, elle Suissesse romande, avaient deux petites filles. Dans le Tessin italophone et à l’école tout le monde parlait en italien ; chez Mamy-Ja elles parlaient en allemand et chez Mamy-Oui elles parlaient en français, à la maison elles parlaient indifféremment les trois langues. Inutile de dire qu’elles ont fait de brillantes études universitaires…

Notre voisin Suisse allemand avait épousé une Bhoutanaise, ses enfants ont grandi en parlant le bhoutanais, l’allemand, l’anglais et à l’école et au village l’italien… Inutile de dire qu’ils ont fait de brillantes études universitaires.

Les «immigrés» devaient être conscients de la chance qu’ils ont d’arriver avec une langue étrangère et de pouvoir donner à leurs enfants l’éducation européenne, donc au moins bilingue. D’où l’importance de donner à tous les enfants la même discipline pour avoir la même chance d’apprendre et de se développer au maximum, chacun selon ses possibilités.

* Les petits enfants sont cocasses parce qu’ils ont des mouvements saccadés, ils sont maladroits et ils marchent comme des canards.

L’acquisition du mouvement harmonieux est une évolution très importante, lente et compliquée.

Le mouvement harmonieux est le résultat de l’équilibre extrêmement fin entre les muscles agonistes et les muscles antagonistes, c’est-à-dire un développement important du système nerveux.

Exemple: l’attitude du petit enfant devant une feuille de papier et un crayon. D’abord il va chiffonner le papier et manger le crayon. Ensuite quand il sera capable de tenir le crayon en main, il va tracer des traits désordonnés et violents. Ensuite, petit à petit, il va commencer à tracer des courbes. Il faut attendre 3 ans ou même plus pour que l’enfant puisse «dessiner». Le fameux «test du bonhomme» se fait entre 3 et 13 ans.

Les études, à travers le dessin du petit enfant, sont innombrables et passionnantes (entre autres Alice Miller).

– Donc, dans notre civilisation, les sens des bébés sont éveillés dès leur naissance notamment avec les mobiles multicolores suspendus au dessus du berceau, des boîtes à musique, etc. et dès que possible les feuilles de papier et les crayons, ainsi que les «jouets éducatifs» et puis la pédagogie des écoles maternelles, etc…

Il est capital d’éveiller les sens le plus tôt possible car «plus la pâte est fraîche plus elle est malléable»…

Dans d’autres civilisations ce n’est pas le cas. J’ai séjourné dans un orphelinat à Calcutta. Mon rôle était d’enseigner des notions d’anatomie, de physiologie et de kinésithérapie, en anglais, à des monitrices qui parlaient le bengali… J’y’ai vécu avec des enfants de 0 à 16 ans… Les petits, avant de pouvoir aller à l’école étaient parqués comme des paquets vivants qui, surtout, devaient embêter le moins possible… pas un jouet… pas un crayon… pas un livre… et pas non plus d’éducation…

Notoire: en même temps que moi il y avait Johanna, une jeune allemande qui avait terminé le lycée. Elle était fille d’enseignants qui en plus de leurs deux enfants avaient adopté un petit enfant handicapé. Elle avait appris le bengali avec l’intention de rester un an au Bengale où ses parents avaient été missionnaires. Toutes deux nous avons voulu apporter à ces enfants ce qui se fait chez nous… Johanna avait traduit des comptines en bengali, elle chantait avec les petits, j’ai acheté des jouets, des livres… Ce qui nous a valu l’enthousiasme des enfants dont finalement on s’occupait, mais l’hostilité du personnel qui allait devoir faire du travail supplémentaire… et de la direction qui s’est sentie «supplantée»…

Entre la naissance et l’âge d’aller à l’école ces enfants intelligents perdaient de nombreuses années de développement…

https://atelier-ca-della-fiola.blogspot.com/p/en-inde-les-oiseaux-noirs-de-calcutta.html

– Une différence entre notre civilisation et les autres réside aussi dans le fait que, depuis des siècles, les Occidentaux étudient les façons d’éduquer les enfants… en général dans une optique précise

La célèbre gymnastique suédoise n’était pas destinée à former des jeunes sains et beaux, mais à former de solides soldats… Ainsi les exercices étranges de grimper à la corde ou à l’échelle de corde ou dans les cadres ou à la bôme étaient tout simplement des exercices pour préparer à la marine à voile… J’ai encore connu cette gymnastique dans les années 1960 avec le marcher au pas, déploiement et files militaires, etc.

Semblablement, selon Brighelli «la destruction de l’école a été voulue par le Système: la Conférence de Lisbonne, en 1999 a décidé qu’il fallait 90% de consommateurs ignorants et 10 % de cadres instruits, projet commencé vers 1963

Dans les années 1960 mon père était prof. de pédagogie à l’école normale et il fulminait contre l’inspections qui «voulait empêcher les enfants d’apprendre». A la même époque, nous au lycée, nous bûchions sur l’algèbre, trigonométrie sphérique, géométrie analytique, descriptive de Monge, les dérivées… tandis qu’arrivait la mode de la «mathématique moderne» avec la théorie des ensembles, les réglettes Cuizenaire et la méthode Papy…

* Le système nerveux est la partie la plus intéressante des êtres vivants. Grosso modo:

Le corps est parsemé de récepteurs qui reçoivent des informations. Les nerfs sensibles envoient ces informations au cerveau qui décide de la réaction à y apporter. Il transmet ces ordres le long des nerfs moteurs.

Exemple: j’approche l’index d’une flamme – les récepteurs disent «chaleur!» et transmettent cette information à mon cerveau qui pense «olala… chaleur – brûlure – douleur…» et il envoie l’ordre à mon index «retire-toi de cette flamme».

Un réflexe c’est quand l’information n’a même pas besoin de passer par le bureau central du cerveau mais le corps réagit tout de suite.

Les récepteurs se trouvent partout, sur la peau, dans les yeux, la bouche, les oreilles… mais aussi dans le corps: un point de côté… des brûlures d’estomac…

* Comment se passe l’enseignement actuellement? Je n’en sais rien.

Je vous raconte comment c’était de mon temps, c’est-à-dire dans les années 1950. Nous n’avions pas d’école maternelle et nous commencions l’école primaire vers 5 ou 6 ans. La première chose que nous apprenions, c’était à écrire et en même temps à lire. Nous avions une ardoise à 4 lignes et un stylo avec lequel nous apprenions à écrire sur cette ardoise, à commencer par la lettre a, puis b et puis le b a ba…

Apprendre à dessiner les lettres est une des choses les plus importantes dans notre vie car… pour dessiner un a il faut être capable de tracer un rond et une courbe tangente, par contre un b c’est une double courbe avec une petite queue… etc…

Cela signifie la maîtrise parfaite de l’harmonie entre les muscles agonistes et les antagonistes, dans la limite des lignes guide et chaque lettre de la même grandeur, de la même orientation, etc… le tout coordonné avec les yeux qui lisent et les oreilles qui entendent les sons… Dit comme ça, ça n’a l’air de rien… mais pour un petit enfant de 5 ans, quelle performance! Rester assis à son banc, concentrer toute son attention à tracer des signes sévèrement codifiés… C’est une prouesse!

J’insiste sur l’importance cruciale de la simultanéité du mouvement de la main, de la photographie des formes par les yeux et de leur enregistrement dans le cerveau, mieux encore si on y ajoute la prononciation simultanée des sons et des mots. Mieux encore si on pouvait donner une couleur aux lettres comme le faisait Rimbaud https://www.poetica.fr/poeme-536/arthur-rimbaud-voyelles/ et mieux encore si on pouvait associer un goût aux mots par exemple en mangeant un citron ou un fruit pas mûr pendant qu’on écrit le mot «vert». C’est-à-dire stimuler la synergie de tous les sens pour imprégner le cerveau.

Quand nous avons connu assez de lettres, nous avons écrit des mots et ensuite des phrases et enfin des rédactions…

C’est à cette époque que j’ai commencé à écrire un roman autobiographique, au crayon dans un cahier de calligraphie à 4 lignes, du titre «De sterrenwachters» les observateurs des étoiles… Après quatre pages j’ai dû attendre de nouvelles aventures…

– Ici se situe un point capital: nous écrivons de gauche à droite et, pour tracer les lettres, nous faisons des mouvements dans le sens anti-horaire (sens contraire au mouvement des aiguilles d’une montre), cela imprime dans notre cerveau des connections privilégiées de base.

Moi, en première primaire, je voulais écrire en commençant dans le coin inférieur droit, écrire vers la gauche et ensuite remonter… Devoir faire exactement le contraire a été extrêmement frustrant.

On comprend aussi le malaise d’un enfant gaucher dans un monde qui est adapté principalement aux droitiers…

Mais, il y a une multitude de peuples, parmi lesquels les Arabes, qui écrivent de droite vers la gauche et qui tracent leurs lettres dans un mouvement en sens horaire…

Après quelques années leur cerveau est formaté à leur façon…

Les Chinois, par contre, n’ont pas de lettres, mais des sinogrammes et l’écriture des Japonais est basée sur des symboles phonétiques…

Après quelques années, cet apprentissage a complètement formaté notre cerveau… Mais oui: chacun a son cerveau développé différemment: c’est le droit à la différence.

– D’autres aspects:

Il y a des petits points noirs distribués sur 5 lignes parallèles – l’œil les voit et transmet cette image au cerveau qui lui donne l’ordre de bouger aux doigts, aux poumons et aux lèvres… et cela crée de la musique de flûte… Ou bien les yeux lisent les petits points et le cerveau anime les doigts et il en sort de la musique de piano…

Idem: on dicte un texte à une personne, qui ne regarde même pas, et le cerveau épèle ce texte et agite un des 10 doigts qui tapent sur la bonne touche d’un clavier et le texte dicté s’inscrit sur une feuille de papier… Quel formidable développement des connexions dans le cerveau…

Mais si, comme moi, la personne écrit avec deux doigts tout en regardant son clavier, la performance est bien moindre…

Elle est encore moindre si la personne tape avec un doigt un sms sur un écran…

– Jusqu’ici je n’ai parlé que de l’écriture simple, mais considérons l’écriture belle c’est-à-dire la calligraphie…

L’arabe: https://www.pinterest.fr/marielaurewetzl/calligraphie-arabe/

https://www.youtube.com/watch?v=9LmbE40iuGM

La chinoise: https://www.youtube.com/watch?v=O2W-j9a96sk

La japonaise: https://www.youtube.com/watch?v=LJMGkuS7hV0

La nôtre https://fr.freepik.com/photos-vecteurs-libre/alphabet-calligraphie

https://www.youtube.com/watch?v=1M5Qvys3GNA

Méthode Dumont: https://www.youtube.com/watch?v=XjWiRanNHgk https://legestedecriture.fr

* Il est aussi évident que l’écriture cursive est capitale dans l’apprentissage d’une langue, surtout d’une langue étrangère avec un alphabet étranger car dessiner les lettres et les mots va imprimer leur image dans le cerveau et donc dans la mémoire.

– La maîtrise de la langue est capitale car la personne qui n’est pas capable de lire et rédiger un texte n’est pas capable non plus de rédiger une candidature ou un Curriculum Vitae, de lire un contrat ou le feuillet explicatif qui accompagne des médicaments ou le livret explicatif qui accompagne les bulletins de «votation»…

Une personne qui ne sait pas lire, ni écrire n’est pas un citoyen, c’est un esclave.

Donc ma réponse à ce chef d’entreprise: «Non, le devoir de l’école primaire n’est pas de former des «réparateurs de Wifi (sic)» mais de développer le cerveau des enfants pour qu’ils puissent devenir des adultes citoyens.»

– Tout ça pour dire quoi?

Aujourd’hui nous avons des enfants, et même des adultes qui ne savent pas écrire… Leur drame c’est, d’abord, le déficit de développement de leur cerveau… Ce sont des enfants qui partent dans la vie avec un lourd handicap. Mais, étant donné que le cerveau est inépuisable et que nous n’en employons qu’une petite partie, il n’y a pas d’âge pour l’activer et apprendre à lire, à écrire, ni même pour apprendre des langues étrangères.

Brighelli et Desmurget (et avant eux le Rapport Obin de 2004) ont raison, mais en amont de tout ce qu’ils nous disent, il y a la phase initiale cruciale de l’apprentissage de l’écriture cursive.

https://www.youtube.com/watch?v=xpPuloQdY0Q

https://www.youtube.com/watch?v=cmVN_hdvanM

https://www.youtube.com/watch?v=u8_RD-OBdrg

https://www.education.gouv.fr/les-signes-et-manifestations-d-appartenance-religieuse-dans-les-etablissements-scolaires-8888

* Pendant que la civilisation JOParis se meurt, une nouvelle civilisation est en train de naître. Pas seulement la Vieille France Kto tradi et royaliste comme l’explique Paul-Marie Couteaux https://tvl.fr/les-conversations-de-paul-marie-couteaux-n050-hilaire-de-cremiers-une-vie-au-service-de-l-idee-royale mais tout simplement, les parents qui veulent une éducation valable pour leurs enfants, à l’abri des idéologies folles comme la sexualisation voulue par l’OMS et les instruisent à la maison ou dans des écoles alternatives, mais aussi ces personnes qui, «grâce» à l’affaire covid et comme l’a fait le docteur Louis Fouché, ont pris conscience qu’une autre vie est possible. Mais, ce nouveau monde, cette autre vie, elle ne va pas nous tomber du ciel, nous devons la créer, nous-mêmes, à partir de notre force de base qui est l’enseignement en partant avec l’écriture cursive.

Anne Lauwaert – Physiothérapeute – 24.IX.24

https://atelier-ca-della-fiola.blogspot.com 

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6 Commentaires

  1. Jadis, l’école primaire c’était jusqu’à quatorze ans. Apprendre à tenir un tournevis ou à faire une soudure à l’étain à 12 ans aurait été formateur, mais ce n’était pas le cas. Dommage ! Et même plus tard, aucun exercice manuel au lycée, c’est incomplet.
    Tout est formateur, lire, écrire, compter, l’histoire de notre pays et celle des techniques, la géographie locale et mondiale, l’astronomie …

    Merci Anne pour cet approfondissement nécessaire.

  2. Comment développer ou utiliser une technologie dont on ne connait pas le principe dont elle découle .
    Dit autrement , comment pouvoir faire un livre , quand on ne sait ni écrire ni lire . Comment remplir un tableau Excel , quand on ne maitrise pas l’arithmétique de base .
    Sans racines solides un arbre ne deviendra jamais majestueux .

    • Oops Comment développer ou utiliser une technologie QUAND on ne connait pas le principe dont elle découle .

  3. Leur inculquer d’abord les bases, que beaucoup ne maîtrisent pas à l’âge adulte.

  4. Je suis électronicien et je trouve stupide d’apprendre les technologies à l’école primaire, alors que les bases :lecture, calcul… ne sont pas assimilées ce qui rend impossible un apprentissage correct d’une discipline technologique. Ces notions de bases sont indispensables, on ne met pas la charrue devant les bœufs!

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