Débat Harris-Trump : la paix contre la guerre

11 septembre 2024

Sylvia Bourdon

Elle, Kamala, j’en ai assez dit ici, sur le soudain engouement des médias autour de sa personne impopulaire, considérée comme incompétente, d’extrême gauche et wokiste.  Cette fulgurante récupération médiatique, après qu’Obama eut activement œuvré pour écarter le vieux et corrompu Joe de la campagne. Le système, affolé et dans la précipitation de la panique, désigne Harris pour prendre sa place de candidate. Une femme qui n’avait donné qu’une seule interview et dont l’ascension avait plus à voir avec la promotion canapé. Dick Cheney, le VICE de Georges W. Bush, un néocon des plus dangereux, responsable de la fiole brandie par Colin Powell à l’ONU, s’était rallié récemment à elle, comme sa fille Liz. Avec Dick Cheney, c’est tout le complexe militaro-industriel US qui la soutient. Georges W. Bush n’a pas osé suivre ce chemin. Cette enclume, Kamala, se vante de ce ralliement RINO (RepublicanInNameOnly), anti Trump, faucons va-t-en-guerre.

Lui, Donald Trump, malgré son âge, représente la nouvelle Amérique. Celle qui veut aller sur Mars avec Elon Musk. Le Donald qui veut mettre une fin à cette guerre contre la Russie, avec laquelle il préfère s’entendre, que vider un pays de toute sa substance humaine, l’Ukraine. L’ex POTUS qui utilise les réseaux sociaux pour contourner les mainstreams menteurs et manipulateurs.

Ce débat était organisé par ABC, chaine du groupe Disney, hostile à Trump. Ce qui caractérise le Gargantua, c’est que, contrairement à son opposante, il prend des risques en ayant accepté de se produire en terrain ennemi. Quand Kamala, elle, comme dit plus haut, ne s’est jamais mise en danger, en refusant toutes interviews, sauf une. Les modérateurs, employés zélés de Disney, se sont comportés à charge totale contre Donald Trump, qui gardait un calme qu’on ne lui connaisait pas. Il était face à l’enclume transformée en Wonderwoman par les mainstream. Dans une posture physique ridicule, elle ne cessait de bomber le torse, un rictus méprisant et, comme je l’ai entendu chez Alex Jones, avec en guise de boucles d’oreilles, des oreillettes qui devaient guider les mots qui sortaient de sa bouche.

Je ne retiendrai qu’une seule chose de ce débat truqué. Ce sont deux Amériques qui se faisaient face. Celle de la paix et celle de la guerre perpétuelle. Lorsque le modérateur interroge Trump sur l’Ukraine par une question stupide : « Voulez-vous que l’Ukraine gagne la guerre ? » le Gargantua répond que la dite guerre doit cesser. Que ces centaines de milliers de morts sont inutiles. Kamala pouvait peut-être donner l’impression d’emporter le débat. On ne lui connaissait pas un tel débit de paroles, sans interruption de son rire gras, bouche grande ouverte.  Eh bien, ce n’est pas si évident car, toujours chez Alex Jones qui est bien informé, la performance Harris inquiète toujours les démocrates qui, peu sûrs d’eux-mêmes, auraient en projet de suggérer un second débat.

En conclusion, ce n’est pas sur ce débat truqué, puisqu’à charge Trump, que l’élection se jouera. Il ne faut surtout pas oublier que ce sont les indépendants qui sont faiseurs de Rois en quelque sorte. Le faiseur de Roi en chef, dans cette élection, est assurément RFK Jr. qui a rallié le Donald. Un Kennedy, qui mouille la chemise en étant très présent sur tous les podcasts qui comptent aux USA et qui tient ses troupes en éveil pour l’élection. Pour les Américains, c’est une figure, d’une famille historique qui se produit. L’effet est en conséquence. Un survivant des vrais démocrates qui ont viré au woke. Une Tulsy Gabbard, ancienne démocrate, militaire et séduisante, redoutable intervenante, qui se démène également, sans oublier l’omniprésent Elon Musk sur ses propres réseaux et Tucker Carlson, qui ne ménage pas sa peine sur X et TELEGRAM. Une force de frappe Trump, considérable, qui fait trembler le camp d’en face.  

Durant le débat que j’ai suivi sur ABC justement, j’ai eu l’occasion de regarder TRUTH SOCIAL, GUETTR par exemple et ai constaté que les mainstreams, tout au long du débat manipulaient des sondages en cascades, en donnant à 100% Kamala Harris, comme vainqueur du débat, contre un Trump à 93%…  Ce fut l’éclatante démonstration que les réseaux tenus par les conservateurs contrairement à ceux tenus par les démocrates, ne censurent pas de telles infâmes manipulations contre leur champion.  

Ils n’en auront jamais fini avec Trump qui, comme je le souligne régulièrement dans mes chroniques, met en danger grave ce Deep State, composé de démocrates et de rinos et toutes leurs turpitudes, au point de tenter de l’assassiner.

J’aurais attendu plus de charges de la part du Donald, sur le bilan catastrophique de l’administration Biden. Il a choisi cette attitude moins agressive, dont les seules raisons ne sont connues que de lui. Suite au prochain débat…

 

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1 Commentaire

  1. Harris a mis son habit de procureur pour s’en prendre à tout ce que Trump avait fait durant son dernier mandat, on s’en fiche toute la planète le sait. Elle cache ses projets moralisateurs de la société pour les américains derrière de gros sourires sans rien montrer. Elle s’est permise de dire que tous les dirigeants du monde se moquaient de Trump, ce qui est faux, car Trump est un vrai dirigeant qui pense aux américains en premier, et pour cela est charismatique dans les négociations pour le bien de l’économie américaine et sa sécurité.
    Harris continuera à soutenir le conflit en Europe pour l’affaiblir, en isolant au nom de l’OTAN la Russie de l’UE, en installant les missiles de l’OTAN le long de la frontière russe, car c’est cela l’intérêt des USA de Biden/Harris, celui d’affaiblir la Russie et l’UE, faisant de l’inflation, pour maintenir une guerre en Europe dans la durée absurde et inutile, car les Russes n’accepteront jamais que l’Ukraine son voisin devienne un pays de l’OTAN.
    Harris n’est pas faite pour trouver des compris, mais sera rigide et intransigeante en tout comme un procureur peut l’être.