Un changement radical
En 1958 avait lieu en Suède la Coupe du Monde de football. Alors âgé de 14 ans, féru de sport et plus particulièrement de football, et comme nous n’avions pas la télévision à la maison, j’allais dans le bistrot à 50 mètres de chez nous, chez Beckrich, pour y regarder les différents matchs de l’équipe de France, attablé devant un verre de limonade ou un café.
L’équipe de France d’alors, c’était François Remetter dans les buts et, outre le défenseur central, Jean-Jacques Marcel, Robert Jonquet libéro, il y avait le trio d’attaquants Fo-Ko-Pi, Just Fontaine, Raymond Kopa et Roger Piantoni. Just Fontaine terminait meilleur buteur de cette Coupe du Monde, avec 13 buts à son actif. Après une défaite en demi-finales contre le Brésil du roi Pelé, la France pulvérisait l’Allemagne de l’Ouest, championne du Monde en titre depuis le miracle de Berne en 1954, sur le score de 6-3, décrochant la 3e place de cette compétition.
Tous les joueurs de l’équipe de France étaient des Européens, à part un seul Africain, le défenseur algérien Mustapha Zitouni. La situation a bien changé depuis …
J’étais féru de football à cette époque, au point que j’avais même écrit au stylo à encre (à 13 ans et quelques mois) un petit livre ayant comme sujet une équipe de football fictive de mon quartier, en train de créer un stade en vue d’y disputer un match contre les représentants d’un localité voisine. Cette fascination par le football s’est progressivement atténuée au bénéfice d’un autre sport. Encore que…
En 1982, année de la Coupe du monde de football en Espagne, alors que j’étais champion régional dans une autre discipline sportive, et après l’agression du défenseur mosellan Patrick Battiston par le gardien allemand Schumacher, lors de la demi-finale, j’avais écrit à la chaîne télé allemande ARD pour me plaindre des commentaires de leurs reporters, du comportement des joueurs allemands et de leur victoire que je jugeais imméritée. Courrier resté sans réponse, bien entendu.
À présent, je ne regarde plus les retransmissions des matchs des Noirs soi-disant « Bleus », allant même jusqu’à souhaiter leur défaite. Au fil des décennies, l’équipe nationale a tourné sa veste, elle a changé de couleur, de bleu elle n’a plus que le nom. Quoique… La France était tricolore bleu-blanc-rouge. Il n’y aurait qu’à ajouter une teinte, le noir en l’occurrence, et elle deviendrait quadricolore. Il est quand même étonnant qu’avec une quote-part de quelque 4% de la totalité de la population nationale, on compte 15 joueurs sur un total de 25 titulaires et remplaçants de la formation française à être d’ascendance africaine plus ou moins récente. Ce qui équivaut à 67 % de la formation. Et cela sans compter les Maghrébins. À moins qu’ils ne viennent en grande partie de nos départements d’Outre-Mer, cas où ils seraient Français à cent pour cent sans besoin de demander la nationalité française et d’être naturalisés ? Ou bien ce sont des Marseillais, et ils seraient ainsi en phase avec l’hymne national ?
Mais revenons à notre équipe nationale.
Avant 1958 et la 3e place au Mondial suédois, un Marocain né en protectorat français du nom de Larbi Ben Barek était le meneur de jeu de l’équipe de France ; il est considéré comme le plus grand joueur du football français avant l’avènement de Raymond Kopa (ou Kopaszewski), lequel vu son nom, n’était apparemment pas d’origine africaine. Mais une autre étoile du football en France avant et après 1958 était le franco-algérien Rachid Mekhloufi. Il figurait sur les tablettes du sélectionneur national pour la coupe du Monde en mai, en Suède, mais se désistait au dernier moment pour rejoindre l’Algérie en avril en compagnie de deux autres joueurs maghrébins.
Absente de la phase finale de la Coupe du monde en 1974 en Allemagne, l’équipe de France se présentait ainsi à cette époque : José Broissart, Jacky Vergnes, Claude Quittet, Jean-Paul Bertrand-Demanes, Dominique Baratelli, Georges Carnus, Henri Michel, Francis Camerini, Jean Djorkaeff, Marc Molitor, Jean-Michel Larqué, Jean-Paul Rostagni, Jacky Novi, Jean-Noël Huck Bernard Blanchet, Louis Floch, Georges Lech, Hervé Revelli, François Félix, Michel Mézy, Georges Bereta, Charly Loubet. Ainsi que le Guadeloupéen Marius Trésor et le Franco-Sénégalais, Jean-Pierre Adams.
La situation n’avait guère évolué en 1986, lors de la phase finale de la Coupe du monde disputée pour la seconde fois au Mexique après l’édition de 1970. L’équipe-type était la suivante : Bats – Ayache – Battiston – Bossis – Amoros – Fernandez – Tigana – Platini – Giresse – Stopyra – Rocheteau |
En tout cas, le 12 juillet 1998, l’équipe de France remporte la Coupe du Monde, en battant le Brésil 3-0 en finale, au stade de France à Paris.
Composition de l’équipe de France : Fabien Barthez – Bixente Lizarazu – Laurent Blanc – Marcel Desailly – Lilian Thuram – Didier Deschamps – Emmanuel Petit – Youri Djorkaeff – Zinédine Zidane – Thierry Henry – Stéphane Guivarc’h.
En 1998, on comptait donc 2 joueurs d’origine africaine ou magrébine, Thierry Henry étant d’ascendance antillaise et Lilian Thuram né en Guadeloupe La situation a bien évolué 20 ans après en 2018 : sur les 23 « Bleus », 14 sont d’origine africaine plus ou moins récente. Et si on y ajoute les remplaçants, on en arrive à un total de 21.
Équipe de France 2018
Et comment se présente la situation en 2024 ? Foot Africa, le portail n°1 du foot en Afrique, le dit lui-même avec fierté, répondant ainsi à son insu à ma question :
« Sur les 25 joueurs de l’Équipe de France, 15 ont des origines africaines : Kylian Mbappé (Cameroun/ Algérie) – Ousmane Dembélé (Mali/Mauritanie) – Aurélien Tchouameni (Cameroun) – Karim Benzema (Algérie) – Ibrahima Konaté (Mali) – Jules Koundé (Bénin) – Steve Mandanda (RD Congo) – Youssouf Fofana (Côte d’ivoire) – Mattéo Guendouzi (Maroc) – Axel Disasi (RD Congo) – William Saliba (Cameroun) – Dayot Upamecano (Guinée Bissau) – Eduardo Camavinga (Angola) – Kingsley Coman (Guinée) – Randal Kolo Muani (RD Congo) ».
Ce qui se passe en équipe de France trouve une réplique exacte et aberrante dans la situation du FC Metz, le club à la Croix de Lorraine, notamment vainqueur de la Coupe de France de football en 1984, puis en 1988.
Outre son propre centre de formation « FC Metz International Academy », dont 2/3 des élèves sont d’origine maghrébine ou africaine, le club messin, en la personne de son Président Molinari, ancien triple champion de France de moto-cross, a signé en 2003 un contrat de partenariat avec l’entité Génération Foot au Sénégal, contrat prolongé jusqu’en 2033. Comme le dit le site du FC Metz : « La belle histoire continue et n’est pas près de s’arrêter … Signe que ce partenariat reste une vraie réussite, aujourd’hui encore, huit éléments formés à Génération Foot fournissent les rangs (sic) du FC Metz et évoluent quotidiennement en Ligue 1 … Ablie J., Cheikh T., Aboubacar L., Lamine C., Malick M., Papa Amadou D., Sadibou S. et Ibou S. : arrivés cet été, ils ne seront donc pas les derniers à quitter l’Académie Génération Foot pour rejoindre l’Hexagone et porter le maillot grenat. »
FC Metz : neuf Grenats présélectionnés pour la CAN-2024
Il faut croire que tous ces joueurs venus d’autres horizons sont chrétiens, sinon ils ne se pavaneraient pas avec la croix (fût-ce simplement de Lorraine) sur le maillot ! Mais il n’y a pas seulement le grenat du FC Metz qui est passé au noir, on organise même depuis peu des Coupes d’Afrique, une entre autres en Moselle, organisée par la Plate-forme des associations africaines de la Moselle, la PAAM, qui dit ceci sur sa page publicitaire :
« Au total, les couleurs de 20 pays seront portées par plusieurs centaines de joueurs mosellans originaires de ces nations, de l’Algérie au Sénégal en passant par le Congo-Brazzaville, la RDC, le Gabon, le Maroc, la RCA, le Burundi, le Burkina-Faso, la Côte d’ivoire, la Tunisie, l’Angola, le Togo, le Nigéria, le Cap-Vert, le Bénin, le Madagascar, le Mali, l’Égypte ou encore le Cameroun. Ils seront répartis dans 5 groupes de 4 équipes pour les phases de poules. »
Et avec cela, on vous affirme que cette théorie complotiste du « grand remplacement », voulu et organisé par une élite mondiale politique et intellectuelle auto-proclamée serait une sinistre plaisanterie sortie de votre imagination débordante et on vous traite de xénophobe et de raciste à cause de cette allégation.
Alors à quoi est dû ce chamboulement en équipe de France depuis le début du XXIe siècle ? Tous ces Africains viennent-ils en France pour prendre leur revanche sur les anciens colonisateurs qui ont réduit leurs ancêtres en esclavage ? Ou bien est-ce tout bonnement par appât du gain ? La vie des footballeurs n’est pas très difficile, même s’ils travaillent durement tous les jours, je parle du terrible entraînement parfois biquotidien. En tout cas, d’autres pays colonisateurs sont épargnés par ce virus… pardon…. cet afflux de nobles sportifs d’ébène, je parle de l’Italie et de son équipe de football par exemple, ce pays qui a conquis la Libye et s’y est installée en 1911, comme il s’est installé en Éthiopie et a colonisé le pays vingt-cinq ans plus tard. Ah oui, c’est peut-être pour cette raison que l’éthiopien Bikila Abebe est devenu champion olympique du marathon en 1960 à Rome, pieds nus de plus : « je vais leur montrer à ces colonisateurs italos-fascistes. ».
En attendant, vive la France, vive les Bleus-Blancs-Noirs, qui vont à n’en pas douter enthousiasmer le public germanique.
Article écrit et envoyé à Résistance républicaine le 21 juin au matin, avant le match.
Jean Schoving
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D’ailleurs, on ne dit plus l’équipe de France mais les Bleus.
Moi je ne regarde pas ces guignols africains dirigés par le roi des guignols Dédé l’immigrationniste !!! Cela me donne la nausée !!!
Ben oui, le Grand Remplacement fonctionne à plein tube – et bientôt nous ne pourrons même plus le dire !!! Adieu France ……
Il n’y a qu’à supprimer le football en FRANCE.Ils formeront une équipe chez eux,dans leur pays……..
Français arrêtez de parler des bleus dites les noirs.
Par chez moi, le fils d’un copain qui jouait au foot, a dû abandonné le foot car aux entraînements lui et un copain tous deux blanc se faisaient massacrer les jambes et pendant les matchs ils restaient tous les deux sur le banc. L’équipe se composait de noir et d’arabes. Ils ont fini tous les deux par quitter se sport. Ils avaient 13 ans. Le père me disait que le sélectionneur avait peur de les faire jouer car il se faisait insulter et menacer par les parents des joueurs de la diversité. On en est là aujourd’hui.
Ils se servent, ils veulent tout prendre, et personne pour les arrêter.