Honneur aux dames (1)

 

(Illustration : des sucriers en train de taxer ma banane flambée, îlet Pinel, Saint-Martin. En médaillons : Françoise Hardy et en bas de gauche à droite : Fanny Mendelssohn, Clara Schumann, Nadia Boulanger, Alondra della Parra, Nathalie Stutzmann).

Avant toute chose, je vais rendre un hommage à Françoise Hardy (et voir en fin d’article). La pureté et la douceur de sa voix ont enchanté mes jeunes années et je dois dire que j’ai pris un sacré coup de vieux ! Successivement L’amitié ; Étonnez-moi, Benoit.

 

Dans la musique classique on trouve peu de femmes compositeurs et/ou chefs (je précise que je n’emploierai jamais les termes « compositrice » et « cheffe ». Cette féminisation à outrance me donne de l’urticaire).

Fanny Mendelssohn, née le 14 octobre 1805 à Hambourg et morte le 14 mai 1847 à Berlin est la sœur du compositeur Félix Mendelssohn. Je vous propose cette Ouverture en ut majeur :

Clara Schumann, née le 13 septembre 1819 à Leipzig et morte le 20 mai 1896 à Francfort-sur-le-Main est la femme de Robert Schumann. Veuve en 1856, elle devint l’amie de Johannes Brahms. Elle composa, entre autres, un concerto pour piano en la mineur, la même tonalité que celui de son mari qu’il écrira en 1845. Celui de Clara date de 1835, avant son mariage.

Nadia Boulanger est née à Paris le 16 septembre 1887 et morte dans la même ville le 22 octobre 1979. Elle fut tout à la fois compositeur, professeur et chef d’orchestre. Nous allons faire connaissance des trois pièces pour violoncelle et piano :

Hommage des plus grands à Nadia Boulanger !

Alondra della Parra, d’origine mexicaine est née le 31 octobre 1980 à New York. On va la voir diriger Huapango, de José Pablo Moncayo, un compatriote. Personnellement je trouve qu’Alondra della Parra est une très jolie femme, ce qui ne gâte rien !

On va terminer avec Nathalie Stutzmann, née le 6 mai 1965 à Suresnes avec les deux suites de L’Arlésienne de Georges Bizet :

Un dernier hommage à Françoise Hardy :

Tous les garçons et les filles :

La maison où j’ai grandi :

Le temps de l’amour :

Mon amie la rose est morte, comment lui dire adieu ?

Pas fous, ces sucriers ! Ils ne mettent jamais les pattes dans le rhum, mais alors qu’est-ce qu’ils peuvent picoler !

Filoxe

 

 

 

 

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7 Comments

  1. superbe ces sucriers , tout comme la belle musique la nature est a savourer . Merci pour Françoise Hardy qui a écrit de beaux textes et composée d’agréables mélodies , premier souvenir d’elle de visu , j’étais enfant elle était a l’émission Dim Dam Dom

  2. Merci pour cet hommage à Françoise Hardy,Françoise, de belles chansons,la beauté la classe ,autre chose que cette aya nakamura .

  3. « Huapango », quel ravissement ce mariage entre la musique classique souvent un peu froide et le feu mexicain; et que dire de l’osmose entre une Cheffe d’Orchestre qui vit totalement la musique et des musiciens qui se donnent de la peine à très bien exécuter. Merci.

  4. Merci Filoxe pour cet hommage aux femmes. Je déteste la féminisation des mots : écrivaine me fait grincer des dents. Cheffe ou cheffesse aussi. C’est une horreur. Et bien d’autres. Et merci pour cet hommage à F. Hardy. L’amitié me revient en mémoire. L’amitié, c’est soutenir l’autre quand il chancelle, prendre une partie de son fardeau trop lourd. Parce que c’était lui, parce que c’était moi. Amitiés, Filoxe et merci encore.

  5. Flûte, Filoxe, je m’excuse de vous donner de l’urticaire ! J’ai utilisé le terme compositrice ! Mais c’était pour vous narguer, vous vous en doutez!😅😅😅

  6. Bonjour Filoxe, on aurait pu citer aussi Alma Malher, Nannerl Mozart, Imogen Holst, Fanny Arthur Robinson, Julia woolf…,il y des centaines de compositrices, mais peu sont connues! C’est en Angleterre, sauf erreur de ma part, qu’il y en a le plus., j’ai vraiment aimé le « sucrier » Merci!

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