Crise cardiaque, dépression, suicide… 
quand la maladie est différente selon le sexe !

En cas de maladie telle que crise cardiaque,  état suicidaire ou psychiatrique, chaque personne a intérêt -si le médecin ne le connaît pas- à révéler son sexe de naissance !


Certaines personnes ne doivent pas vouloir garder secret ce sexe de naissance, celui qui nous a constitué du coeur au cerveau car, selon que vous serez homme ou femme, les jugements du corps médical vous rendront sain ou mortel. 
Les trans, les « soit-l’une-soit-l’autre », les « ni-l’une-ni-l’autre » À savoir « tout.es cell.eux » qui nous bassinent avec leur sexe « ressenti » alors que leur corps est constitué -de leur coeur jusqu’à leur cerveau- en fonction du sexe que leur ont donné leur mère et leur père lors de la fusion entre l’ovule XX et le psermatozoïde XY !

Oui, je sais, certains individus naissent avec les deux sexes : 200 environ/an en France (1) et jusqu’à huit semaines, l’embryon n’est ni fille, ni garçon (2)
Mais, ce sujet concerne les personnes qui sont nées avec « seulement » un sexe et non les personnes qui, selon leur désir du moment, se sentent soit l’une, soit l’autre, parce que très ancré en leur psychisme -et cela ni se discute, ni se critique ! ou -plus discutable- utilisé volontairement afin d’en retirer un bénéfice, comme certains hommes se disant femme et pratiquant un sport dans lequel il sera certain de battre ses adversaires qui seront de vraies « faibles femmes » ! Ou tel chanteur, au hasard, le « vainqueur-vainqueuse » parvenu à empocher scandaleusement le Prix Eurovision 2024 avec l’aide, non, avec la complicité des professionnels du spectacle (chanteur dont j’ai déjà oublié le nom… Ce dont je ne m’excuserai pas)…

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En effet, si on est né fille ou né garçon, toute notre vie, notre défense face à de nombreux soucis de santé surtout graves ne sera pas, soit d’un côté, soit de l’autre, la meilleure, comme nous l’explique Le Point du 3 juin, en raison de l’alarme de scientifiques australiennes Sue Haupt, Cheryl Carcel et Robyn Norton, étude rendue publique en mai par la revue Nature. Ces chercheurs estiment « insuffisante » la « prise en compte des différences liées au sexe par la recherche médicale. » D’où le titre du Point :

« Quand l’égalité des sexes passe par la connaissance de leurs spécificités »
Simple exemple : pour un infarctus du myocarde, pour les hommes, les symptômes seront « douleurs thoraciques, sudation abondante » alors que « chez les femmes, ce seront plutôt des douleurs entre les omoplates, des nausées, des vomissements, un essoufflement. »
C’est ce qu’il ressort de cette étude australienne. Ainsi « les femmes étaient 37 % plus susceptibles que les hommes de recevoir un diagnostic initial erroné après un infarctus ! (…) Finalement, les femmes ont un risque près de deux fois plus élevé que les hommes de mourir à l’issue d’une crise cardiaque grave. »
Y aurait-il des disparités entre hommes et femmes dans le tableau clinique de l’infarctus ?

« La réponse semble résider au moins pour partie dans la génétique. Les études (…) ont en effet révélé des différences significatives entre les sexes dans l’expression de certains gènes au niveau du cœur… » 
Et ces différences dans les gènes « affectent les cellules le composant et le fonctionnement cardiaque. »

Comme quoi -mais est-ce étonnant-, on va finir par l’admettre puisque c’est une question de gènes : le coeur d’une femme et le coeur d’un homme ne battent pas de la même façon !

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En revanche, pour lutter contre un cancer, là, les femmes semblent génétiquement mieux armées ! Puisque « les différences génétiques pourraient expliquer pourquoi les femmes ont un meilleur pronostic de survie à un cancer du poumon que les hommes. »
« Les recherches (…) suggèrent que, si les femmes peuvent vivre plus longtemps à l’issue du diagnostic, elles le doivent pour partie à leurs gènes de défense contre le cancer (grâce à) une réponse immunitaire plus efficace. Les chromosomes X (ndlr : XX pour les femmes, XY pour les hommes) codent en effet pour de nombreux gènes liés à l’immunité : les femmes en possédant deux exemplaires peuvent exprimer ces gènes à des niveaux plus élevés que les hommes, dont les cellules n’en comportent qu’un seul. »

Et oui, les femmes sont doublement femmes et, nous, les hommes, nous sommes moitié homme, moitié femme, « chromosomiquement » parlant !

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Outre le coeur et les cancers, il est un troisième domaine où le sexe s’invite, si je puis m’exprimer ainsi, entre les femmes et les hommes, ce sont les troubles psychiatriques ! Et pour les femmes, dès leur… adolescence !
Comme le note Le Point, « S’il est un domaine, hors sphère sexuelle, où les maladies affectent clairement de manière différente les femmes et les hommes, c’est bien celui des troubles psychiatriques et autres pathologies cérébrales. »

Et « la maladie mentale la plus répandue » puisqu’elle touche « 280 millions de personnes dans le monde », c’est la dépression. Et qui, homme ou femme, est le plus touché par une dépression ? Vous avez gagné ! Ce sont les femmes et dès leur plus jeune âge puisque « à la puberté, les filles y sont trois fois plus sujettes que les garçons. De manière générale, les femmes apparaissent deux fois plus exposées que les hommes »  !

Mais les filles ont plus la tête sur les épaules que les garçons car elles se refusent, plus que les garçons, à quitter cette vie, comme l’a noté l’étude : « en revanche, le risque de suicide est quatre fois plus élevé pour un homme dépressif. »

Pour ce qui est des symptômes, dépressions masculine et féminine se différencient :

« Quand l’émotion dominante chez la femme est la tristesse, c’est plutôt la frustration, l’irritabilité, la colère chez l’homme. Un tableau dans lequel peuvent venir s’intriquer les facteurs biologiques liés au sexe de l’individu et la construction culturelle de son identité de genre. »

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Y-a-t-il d’autres pathologies qui affectent différemment femmes et hommes ? Oh que oui…
« Si la dépression affecte davantage de femmes que d’hommes, l’autisme touche quatre à cinq fois plus d’hommes que de femmes. »

Même « victoire » des hommes « pour la maladie de Gilles de la Tourette (tics physiques et verbaux handicapants) et l’hyperactivité avec troubles de l’attention, rencontrées plus fréquemment chez les garçons que chez les filles. »
Mais c’est « à part sensiblement égale » que certaines affections « affectent les individus des deux sexes mais avec des symptômes plus ou moins différents : c’est le cas des troubles bipolaires, caractérisés par une fluctuation anormale de l’humeur, et de la schizophrénie. »

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Alors, comme s’interroge Le Point, « Faut-il s’étonner de ces différences dans les pathologies des hommes et des femmes ? »
La réponse est négative en raison de nos hormones…
« comment pourrait-il en être autrement si l’on considère qu’ils se distinguent par le taux de leurs différentes hormones et la garniture chromosomique de leurs cellules. Si nos gamètes sont sexués, nos quelque 30 000 milliards de cellules somatiques (non sexuelles) – neurones, tissu cardiaque, globules blancs, etc. – le sont aussi : chromosomes XX chez la femme, XY chez l’homme. »
Regret des trois chercheurs ayant réalisé cette étude :

« …la recherche médicale a trop longtemps négligé les différences biologiques homme-femme, au détriment de la santé publique. En médecine, c’est bien par une prise en compte de leurs spécificités que passe l’égalité des sexes. »

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Donc, face à la maladie, même les trans ou les ni-femme-ni-homme, nous sommes « toutes » et « tous » dépendants de nos « XX » ou « XY », que nos parents nous ont transmis et en fonction du sexe annoncé… (ou plutôt confirmé en raison des échographies désormais réalisées lors de la grossesse) oui, le sexe annoncé par la personne nous ayant accueilli  à notre naissance ! Une annonce faite à la Maman et au Papa avec immanquablement un très large sourire !

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

(1) Lien avec le site Science et Avenir sur les naissances qualifiées d’intersexes :
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/intersexes-un-terme-generique-pour-differentes-variations-du-developpement-sexuel_139308


(2) Lien avec Le Point sur « Un homme n’est pas une femme et réciproquement » :

https://www.lepoint.fr/sciences-nature/un-homme-n-est-pas-une-femme-et-reciproquement-31-01-2023-2506825_1924.php

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1 Commentaire

  1. Pour le suicide, je pense que notre grand président y est pour quelque chose ainsi que toutes les pathologies citées ici. Il est des jours où il vaudrait mieux se suicider que de continuer à vivre sous la botte de Macron et Renaissance. La mort rapide est préférable à une mort lente.

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