La France n’est plus le pays de l’amour courtois et de la galanterie. Naguère, le preux chevalier devait, pour mériter sa dulcinée, être à ses petits soins. Même Arsène Lupin était un gentleman. On ne peut pas demander ça à un Zyva.
Les Français contaminés par des mœurs archaïques
« Chaque femme veut un mari fort, et être fort pour un homme n’est plus un choix mais une obligation » clame dans une vidéo TikTok une voix à l’accent exotique, amplifiée à la chambre d’échos pour impressionner les nigauds.
Ma modeste expérience m’oblige à confirmer que la plupart des femmes rejettent les mauviettes. L’homme fragile et pleurnichard est passé de mode. Et a trouvé sa vraie place dans les cages aux folles.
Mais un homme digne de ce nom n’exprime pas sa force contre sa femme. Sa force, il la réserve aux malotrus pour leur filer des mandales et des coups de boule… Le modèle idéal est le chevalier médiéval toujours prêt à pourfendre les Sarrasins pour le bien de sa dulcinée. Avant de lui écrire des poèmes accompagnés au clavecin.
Dans une autre vidéo TikTok, un prétendu ethnologue affirme que les femmes ne seraient jamais contentes. Pour cet olibrius importé, ce serait génétique. Il ne lui est pas venu à l’esprit que, si elles sont mécontentes, c’est parce qu’il ne sait pas les satisfaire.
Chez les sauvages d’Océanie, quand une vahiné n’a pas son compte, elle clame à qui veut l’entendre que son « tané » a une petite bite et ne sait pas s’en servir… Le pauvre type est grillé comme une merguez. Mieux vaut qu’il change d’île. Pour ne pas être la risée des autres mecs et subir le mépris des femmes.
Derrière le mufti, le colporteur d’illusions
Historiquement, ce fut plutôt dans l’ordre inverse. Mais là, derrière ces discours à forte connotation coranique, on trouve des mercantis rusés qui, après avoir contribué à renforcer les complexes de pauvres kouffars naïfs ou frustrés, leur vendent des solutions clé en main.
Ainsi des « influenceurs » habiles et convaincants appellent à un sursaut viril et proposent des formations payantes permettant de devenir des « hommes de haute valeur ». Encore une expression que les orientalistes connaissent bien. Elle désigne les pieux mahométans qui vivent dans le strict respect des règles édictées par leur prophète. Les femmes à la cuisine, à la pouponnière et au harem !
Une réponse appropriée, aussitôt escamotée, a été apportée par une hérétique qui a osé contester la voix du mâle.
« Un homme de haute valeur est celui qui me donnera l’envie d’être fidèle, qui me consolera dans les moments difficiles, dont la gentillesse ne passera pas pour de la connerie, qui aura du respect pour moi autant que pour lui-même et que je regretterai d’avoir perdu quand j’aurai décidé d’en voir un autre ».
Les hommes équilibrés n’ont pas besoin d’être déconstruits
La Sardine du ruisseau, avec ses inepties inspirées par une dialectique hégélienne mal digérée, encourage indirectement le masculinisme, ce mouvement qui prétend que les hommes souffriraient du pouvoir des femmes.
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Leurs assertions sont traitées dans l’ouvrage de l’anthropologue Mélanie Gourarier qui, dans « Alpha mâle » définit le masculinisme comme une idéologie consistant à penser que les hommes sont en perte de vitesse, dans une société qui ne serait plus en leur faveur.
Anthropologue de terrain, elle a payé de sa personne, écumant pendant trois ans les bars de nuit pour analyser le comportement des hommes jeunes qui pratiquent la drague comme un sport de combat ultra-codifié. Mettant tout en œuvre pour retrouver une hégémonie masculine, avec des comportements parfois borderline, afin de se défendre contre une oppression féminine dont ils disent être victimes.
Ce discours n’a rien de nouveau. Mais alors que, jusqu’à présent, il fleurissait dans les sphères privées, il déferle aujourd’hui sur les réseaux sociaux, soutenu par des « influenceurs » : coachs en séduction, gurus en développement personnel, contenus orientés musculation ou stages survivalistes. Mais là où je vois la patte de la charia pour les nuls, elle relève l’empreinte de l’extrême drouâte.
Mélanie est de gauche, elle a donc une vision hémiplégique de la société. Il lui échappe que plusieurs leaders masculinistes en France portent une barbe touffue, un kamis et un kufi (calot islamique). Mais ça ne l’interpelle pas. Il y a des réalités que le politiquement correct interdit d’évoquer.
De quoi rêvent les masculinistes ?
Le québécois Francis Dupui-Déri ne s’embarrasse pas de précautions oratoires. Les masculinistes rêvent moins de séduire les femmes que de les réduire en esclavage. Les plus belles seront prostituées, les plus laides feront la cuisine, le blanchissage, le repassage et la couture, tout en portant des enfants.
Libertaire, cet universitaire dézingue toutes les causes d’oppression des femmes. Mais lui aussi, il se garde bien de les corréler à une religion qui a fait de leur soumission un dogme intangible. Pouvant aller jusqu’à une mort cruelle par lapidation pour les rebelles, comme en Iran ou en Afghanistan.
Force est de reconnaître que le masculinisme n’est pas une maladie mentale propre à l’islam. Il existait avant dans nos contrées. Mais de façon plus civilisée… Et en attendant que la France soit conquise, cette idéologie prépare le terrain. Ainsi à lui seul, le prêcheur converti Andrew Tate, dont les diatribes misogynes étaient le fonds de commerce, rassemblait 9 millions d’abonnés sur Twitter.
En France où on est très forts pour sérier les problèmes, mais totalement inaptes à leur apporter une solution, le Haut Conseil à l’égalité (HCE) a publié en janvier 2024 une étude selon laquelle 37 % des hommes dans notre pays considèrent que les femmes menacent leur place au sein de la société. J’ignorais qu’il y avait autant de pauvres types. Un sur trois. Probablement ceux qui votent pour Macron et ses guignols.
Ce même rapport indique que 65 % les hommes trouvent normal qu’un mâle ait un salaire supérieur à celui de sa collègue à poste égal. Bien sûr, il faut moduler en fonction du niveau socio-culturel des sondés et des intentions cachées des sondeurs, mais je trouve cela révélateur.
Les médias dénoncent les effets mais ignorent les causes
Dans le contexte « post metoo », les contenus masculinistes peuvent séduire des hommes timorés, pas tout à fait finis, bombardés d’injonctions contradictoires, constate la journaliste Pauline Ferrari, autrice de « Formés à la haine des femmes ». Peut-être même y compte-t-on quelques pédérastes honteux ?
« Ils vont vers ces contenus parce qu’ils sont à la recherche de réponses : comment avoir confiance en soi, comment gagner de la masse musculaire, comment draguer des filles, comment réussir sa vie de manière générale. Et quand on n’a personne vers qui se tourner pour parler de certaines choses, on se tourne vers internet ».
Au contact des petits caïds mahométans qui incarnent la force et dont ils envient les rudes manières, des « souchiens » sans grande personnalité et à l’intellect déficient se piquent de leur ressembler.
Thaïs d’Escufon, 24 ans, ex porte-parole de « Génération identitaire », propose des analyses intéressantes qui lui ont valu d’être bannie de Twitter, de TikTok et d’Instagram. Et virée du RN par Sébastien Chenu. L’identité nationale, c’est comme la harissa dans le couscous. Ils en mettent un peu mais pas trop.
« Aujourd’hui, dit Thaïs, on complexe les hommes d’être ce qu’ils sont, on essaie de les faire devenir des femmes comme les autres en leur disant d’épouser leurs émotions, d’être vulnérables (…) Les hommes sont en perte de repères masculins et on ne leur propose pas de modèle de virilité positive, donc ils sont un peu perdus ».
Pour tous les paumés, la violence est un exutoire qu’on encourage. Le YouTubeur « La Menace » a été condamné en mars 2023 à un an de prison pour violences et menaces de mort sur son ex-compagne.
Le célèbre Andrew Tate est mis en examen dans une affaire de proxénétisme et de viols. Le YouTubeur Philétas purge une peine de prison à perpétuité (c’est-à-dire 4 ou 5 ans en France) après sa condamnation en février 2024 pour assassinat. 80 coups de couteau, rien que ça, sur son ex-compagne. Il ne connaissait pas les codes.
Christian Navis
https://fascismedefrance.blogspot.com/
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Pt1! Un monde dominé par les femmes serait il aussi c**? Peut-être qu’une société matriarcale nous ouvrirait des horizons ? Ou pas ? Je ne sais pas. Je suis un homme. Ça ne m’empêche pas d’avoir peur parfois, de douter de mes capacités, d’avoir des émotions qui me tirent des larmes, d’avoir envie d’un câlin, d’un bisou de mes filles. Je devrais avoir honte de ça ? Il n’empêche que je me ferais tuer pour protéger ceux que j’aime. Merde alors ! Laissez-nous être des hommes » humains » si possible ? Les cœurs de pierres n’aiment qu’eux-mêmes. Je ne suis pas un homme fragile pour autant ni dévirilisé. Laissez-nous être des hommes bons pour les nôtres et foutez nous la paix.
Interrogations toute personnelle :
Qui a raison ? Qui est le plus de haute valeur?
– Les gros bourrins qui considèrent que les femmes doivent être à leur disposition pour leur « fournir » de la bouffe, des enfants et du plaisir ?
– Les femmes qui considèrent :
. que si les maris sont trompés, c’est de leurs fautes parce qu’ils n’ont pas réussi à leur donner l’envie d’être fidèle
. que leur partenaire est là pour les soutenir quand elles n’ont pas le moral (quand elles ne sont pas arrivées à les tromper par exemple ?)
. que leur partenaire doit être gentil, les respecter (même quand il est trompé évidemment puisqu’il en est responsable)
. et surtout, le plus beau, « qu’elle regrettera quand elle aura décidé de le quitter » parce que de toute façon bien qu’il soit gentil respectueux attentionné, elle décidera de le quitter.
Autre interrogation: MAIS OÙ SONT DONC PASSÉS LES AMANTS DE VERONE ?
Bonjour,
Les amants de Vérone ? Même Juliette a été remplacée…
https://www.observatoiredeleurope.com/tout-ce-que-vous-devez-savoir-sur-le-prochain-romeo-et-juliette-de-tom-holland_a24355.html
Merci de me confirmer ce que je craignais. Arriver à « pondre » un texte de plus de 50 lignes sur Roméo et Juliette sans parler de l’amour, prouve bien, qu’il y a quelque chose de pourri au royaume des sentiments.
Les hommes ne se lèvent plus pour laisser la place à une femme alors que moi à mon âge, je me lève. Je ne comprends plus que la courtoisie des hommes soit laissée au placard !
Naguère Molière disait aussi: bat ta femme, si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait! La violence envers les femmes n’est pas l’exclusivité des coraniques! Meme chez les esclaves, j’ai toujours dans la tête les paroles de Lennon: la femme est la négresse du monde, la femme est l’esclave de l’esclave ! On comprend pourquoi le RN s’est débarrassé de la bourgeoise Thais, qui ne sait plus quoi faire pour se faire remarquer quitte à se ridiculiser.
La femme est l’avenir de l’homme. On ne maltraite pas son avenir.