Juste avant les élections, revoici les « bons chiffres » du chômage, qui se serait stabilisé à 7,5 %, mais avec un creux sur les 15-24 ans qui peinent à entrer dans la vie active. En fait, à l’issue du début de l’année 2024, il accuse une légère hausse de 0,4 % de chômeurs en plus, particulièrement chez les jeunes. Mais nous avons à faire aux conditions du Bureau International du Travail, donc aux gens de plus de 15 ans, sans emploi durant une semaine de référence, disponible dans les deux semaines à venir et en démarche active de recherche d’emploi.
Cependant, toutes les personnes inscrites à France-Travail ne remplissent pas forcément les critères du BIT et tous les chômeurs ne sont pas inscrits à France-Travail. Selon les calculs, on passe de 2,3/2,4, millions de chômeurs à plus de 5 millions et même plus de 6 millions, si on compte l’ensemble des catégories. Ce à quoi il faut ajouter des temps partiels, des emplois aidés, des emplois temporaires et des jeunes qui sont chez leurs parents et sortent des radars.
En résumé les chiffres ne sont non seulement pas bons, mais ils sont même très mauvais. En même temps, on se demande bien pourquoi le pays serait en déficit d’exportation, en baisse de production industrielle et en déficit financier chronique, si tout le monde était au travail. La dernière information d’une petite hausse de 0,4 % signifie seulement que, même en trafiquant à mort les chiffres du chômage, même en utilisant les modes de calculs les plus avantageux, on ne trompe plus personne. C’est bien la catastrophe.
Plusieurs raisons à cela. Un système de formation et de qualification en ruine. Une culture de l’assistanat qui fait qu’on ne mène plus une politique de retour à l’embauche, mais d’installation dans l’oisiveté. Un positionnement sociologique nouveau, chez certains et négatif par rapport aux notions d’effort et de travail. Des salaires de misère, avec souvent, peu de perspective d’évolution. La technique du gouvernement Attal, de réduire les conditions de l’indemnisation des chômeurs, n’est pas la bonne. Parce qu’elle fabrique de l’inemployabilité, comme aurait dit Chirac, précarise les vrais demandeurs d’emplois, les oblige à reprendre des emplois qui ne leur correspondent pas pour survivre. Par ailleurs le même gouvernement ne se préoccupe pas de mettre au travail ceux qui n’ont jamais travaillé et ne travailleront jamais. Ils sont au mieux, cantonnés à des emplois improductifs, sous payés et précaires, du type des emplois Uber et bien souvent, vivent d’allocations et de travail non déclaré. Par exemple, un très gros contingent de migrants « vendus » comme de la main d’oeuvre « bon marché », mais qui en réalité n’intéresse personne. On a vu, à d’autres époques, les recruteurs être sur les quais des ports pour préempter de solides travailleurs. Ils n’y sont plus. Et d’autres catégories de personnes recensées comme étant au chômage dans de bien plus grandes proportions que la moyenne nationale. Par exemple 42 % des Algériens vivant en France n’ont aucune activité professionnelle.
La désindustrialisation montre que la France produit de moins en moins de valeur ajoutée et sa position est celle d’un gâteau qui a cessé de grossir alors que le nombre de convives ne cesse d’augmenter. Nous sommes devenus un pays de bas salaires et bien sûr, si on touche tout de même plus à travailler qu’à vivre des allocations, quand on additionne les dépenses générées par la reprise d’un emploi, comme des trajets en voiture, des gardes d’enfants, la différence n’est plus si nette. Retrouver un système de formation digne de ce nom, mieux indemniser les chômeurs sincères, supprimer totalement les allocations aux étrangers arrivant pour n’accepter qu’une immigration de travail, réindustrialiser les régions, permettre l’émergence de PME et ETI à haute valeur ajoutée, sont quelques pistes envisageables.
Mais on ne prend pas le bon chemin, notamment en alourdissant les charges et les contraintes sur le travail, par le biais de décrets à base pseudo-éclogique, comme nous l’évoquions hier dans le « Décret tertiaire », qui vont avoir pour effet de supprimer une à une toutes les petites entreprises, contraintes de cesser leur activité pour respecter des critères énergétiques impensables. Et en maintenant la médiocrité du système initial de formation, sorti de la massification et plus consacré à des questions sociales, environnementales et politiques, qu’à des acquisitions de savoirs et de savoir-faire. A terme, exactement comme pour ne plus polluer il ne faudra plus se déplacer, pour ne plus consommer d’énergie, il ne faudra plus travailler. Dans sa peine à faire campagne, la macronie nous sort un chiffre du chômage qui se voudrait « correct », mais dont tout le monde sait parfaitement qu’il ne reflète pas la réalité. Ce chômage, présenté quasiment comme l’unique réussite de Macron, ne cadre pas avec des autres chiffres et même en le trafiquant, il devient impossible de faire prendre aux Français des vessies pour des lanternes. Et la dernière marotte est le projet de vendre nos banques. Derrière la volonté afficher de redresser la France, c’est bien la mise en œuvre de tout ce qui est faisable pour la couler qui est « En Marche ».
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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.
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Confinements et augmentation vertigineuse du prix de l’énergie, ont ruiné des milliers de petites entreprises.
Ce n’est pas les quelques grosses entreprises étrangères qui compenseront, d’ailleurs, on attend de voir.
Bien souvent , elles s’installent, avec des subventions de l’Etat, puis rapidement elles délocalisent.
Alors que les PME créées par un citoyen français ne demandent qu’à vivre et se développer, pour peu qu’on ne les étrangle pas.
JE PRIE TOUT LES JOURS POUR QUE LE PAYS CONNAISSE UNE VRAIE GUERRE CIVILE OU UNE WW3🙏🙏🙏 AFIN DE REMETTRE LE PAYS SUR DES RAILS ET QU’ONT AIENT LES MAINS LIBRES AMEN AMEN AMEN(de la part d un chômeur fds dégouté du système)
D’une part, les PME PMI francaises faisant moins de 120 millions de francs annuels de chiffre d’affaires (20 millions d’€) ont été éliminées à la demande de l’Europe pour la mondialisation. D’autre part, la France allait « devenir un pays de services » ! Et on met des publicités sur la cuisine ! On va être un pays de cuisiniers ? Pour l’industrie, le salaire minimum obligatoire (SMIC plus charges salariales et patronales) est à 2300€ àlors qu’il est à 600€ voire 400 dans les ex-pays de l’Est (Pologne, République tchèque). Quant aux produits agricoles français, ils sont produits moins cher en ex Allemagne de l’est Pour moi, il faut absolument voter aux élections européennes. Personnellement sans être militant je voterai bardella, ce qui ne veux pas dire que je voterai Marine en 2027 : dans cette Europe merdique, nous ne sommes rien du tout.
Ca suffit de mettre en doute la probité de ce gouvernement, s’il proclame que le chômage est en voie d’éradication d’ici à 2027, il faut le croire. Si ça continue on va prétendre que la dette publique a explosé ainsi que l’insécurité et l’immigration. Je rappelle que nos deux excellents ministres des finances et de l’intérieur, ont promis d’ici à 2027 que les migrants auront fuis la France et que les milliards afflueront continuellement, cochon qui s’en dédit.
@ Lucas Malvoisin
D’après ce que je constate, ils travaillent à détruire la France, chacun dans son registre et y réussissent fort bien, à part deux ou trois courageux qui veulent siffler la fin de représentation du clown-marionnette, que par ailleurs aucun autre ne suit.
Macron se gausse du succès des investissements étrangers en France. Il oublie juste de nous informer :
– les entreprises s’implantant en France étrangères bénéficient outrageusement d’avantages fiscaux, certaines défiscalisations (aucune nouveauté sur ce point), voire de zones franches selon les activités à l’instar des entreprises françaises ;
– à l’heure actuelle, seuls quelque 15000 emplois sont pour les autochtones.
(Sources sur Internet)
Dans ces conditions, quoi d’étonnant que la France soit attractive ? Tout est de l’enfumage pour tenter de ramasser les voix !
Le chômage endémique cache une réalité qui finira de couler la France. Tous ces gens qui ne vivent que de chômage, de rsa, de petits boulots de travail au noir, ne cotisent pas beaucoup aux caisses de retraite. Dans vingt ou trente ans, ils vont se retrouver avec une retraite à moins de 500€/mois ! Et l’état sera obligé de complémenter en puisant une fois encore dans le déficit budgétaire.
Gouverner c’est prévoir mais cela fait longtemps que nos dirigeants se foutent du futur.
Conclusion, les 500 000 étrangers par an qui forcent le passage trouvent tous du boulot en 48h.
Quand un emploi est payé au smic et qu’il faut enlever le coût du transport ( bus, tram, métro ou carburant pour la voiture) qui a doublé sous la macroni, il reste moins de 1000 euros par mois. Allez vivre pour si peu.
Pourquoi se casser le dos au boulot alors qu’on gagne autant sinon plus au chômage. Quand je bossais j’avais 200 euros de carburant tous les mois pour un salaire de 1500 euros et maintenant il me faudrait dépenser 400 euros de carburant, pour un smic, ça vaut plus le coup. Je comprends ceux qui ne veulent pas se lever pour si peu. Macron et les baltringues avant lui ont tout fait pour casser le travail et pour détruire notre pays. On en est là aujourd’hui, merci les cons d’avoir élu un clown 2 fois.
Un clown oui et entouré d’une équipe de guignols. Mais ne pas oublier que ces guignols se font entre 15 et 20000 € par mois. Pour eux tout va bien et pas question que ça change. Quand aux 500 et quelques députés et les 300 sénateurs (élus par leur pairs), c’est pareil. Nous sommes le seul pays à avoir autant d’élus et de faux élus à 6000 € par mois de salaire plus autant pour les frais soit 12000 € par mois minimum plus transport gratuit et caetera sans qu’ils aient à donner les preuves de leurs dépenses, qui nous coûtent « un pognon de dingue » comme disait le clown. Par ailleurs, on ne sait pas à quoi il servent ni ce qu’ils font exactement. De Gaulle voulait ramener les sénateurs à 50.
Oui il faudrait ramener le nombre de sénatoches ventripotent à 101 comme le nombre de départements composant la France et les DOM TOM .Ca serai largement suffisant et que ces sénatoches fantoches soient élus par le peuple , et réduire le nombre de députailles qui ne servent actuellement strictement à rien !
J’ajouterai que les députés et sénateurs ne cotisent pas pour leur retraite : c’est bien ! Par ailleurs, nombre d’entre eux ont cumulé dans le temps : maire, député, sénateur, puis député européen : ça fait des belles retraites, comme Mélenchon par exemple qui touche 40000 € par mois. Quant au travail accompli, mystère. A priori, compte tenu des personnalités que j’ai pu côtoyer, il semble que leur principale qualité soit l’entregent c’est-à-dire la faculté de se faire des amis haut placés de façon une fois en place à accéder à leurs demandes. Échange de bons procédés.
Je suis d’accord avec ce volet d’explication. Mais ce que j’en sais me permet d’ajouter qu’ils pratiquent également et j’insiste sur la concomitance la particularité de l’entre-jambe, si vous voyez ce que je ne veux pas dire…?!
🙂 sûr qu’une fois en place : s’ils ont des besoins à assouvir, ils n’ont pas de mal à trouver des « extras » de toutes sortes, selon leurs goûts.