C’est grâce à l’esclavage que nombre de Noirs ont été sauvés, échappant à la misère et aux maladies

Je vais m’autoriser quelques commentaires sur l’esclavage et je sais que je ne vais pas me faire que des amis mais c’est mon opinion et je la partage.
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Il n’est nullement question de faire l’apologie de l’esclavage, de justifier les razzias, les enlèvements, la maltraitance, etc. mais de réaliser une analyse confirmée de son évolution dans notre société moderne et d’expliquer que sans cet esclavage le monde actuel ne serait pas ce qu’il est et qu’il a eu (il ne faut en aucun cas l’occulter) des conséquences bénéfiques pour la très importante population « noire et libre » qui depuis le début du XX° siècle s’est fortement développée et vit aux Etats-Unis et dans les DOM-TOM.
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A l’origine, leurs ascendants, les esclaves, vivaient en Afrique (si l’on peut dire libres) mais avec une espérance de vie qui ne dépassait pas les trente ans pour des tas de raisons que nous connaissons car elles sont toujours d’actualité pour la plupart : faim, eau, hygiène, maladies, massacres entre ethnies, etc.
Ils ont été enlevés, transportés, mais ils sont arrivés dans des pays qui avaient besoin de leur main d’œuvre. Bien sûr ils étaient esclaves, bien sûr ils appartenaient à des «patrons», mais afin qu’ils soient le plus productifs il fallait les maintenir dans la meilleure condition physique possible, « non pas pour des raisons humanitaires mais uniquement financières afin qu’ils soient plus rentables ».
Ils ont certainement connu une existence plus confortable dans les exploitations cotonnières du sud des Etats-Unis, que celle qui aurait été la leur s’ils étaient restés en Afrique précoloniale.
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Nourriture-logement-sanitaire-hygiène ! En les privant d’une liberté qui les aurait sans doute vus mourir avant leur trentième année, l’esclavage leur a permis de survivre et de se multiplier.
Ils ont été nourris certainement mieux qu’ils ne l’auraient été en Afrique, ils ont été soignés et ont connu une hygiène inexistante chez eux, ils ont fondé des familles, eu de nombreux enfants qu’ils ont pu élever dans des conditions sans doute pas idylliques et dans l’objectif d’une nouvelle main d’œuvre, mais leur population s’est développée et s’est multipliée.
Bien sûr ils ont été exploités, bien sûr ils ont travaillé dur, bien sûr ils n’étaient pas « libres », mais le résultat de tous ces « bien sûr » c’est le peuple noir américain actuel, la place qu’il occupe dans tous les domaines et à tous les niveaux de la société y compris à la présidence suprême des Etats-Unis (Obama n’aurait jamais été élu président sans les votes des Noirs américains). Cet exemple est identique pour les descendants d’esclaves résidant dans les DOM-TOM, en Amérique du Sud et ailleurs dans le monde.
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C’est la France et « l’homme blanc » qui ont mis fin à cet esclavage en 1848, entraînant cette abolition à l’Algérie et à la Tunisie.
Alors que l’Arabie Saoudite ne l’a aboli qu’en 1962.
Esclavage qui se poursuit actuellement dans de nombreux pays africains et arabo-musulmans : le Soudan, le Darfour, le Congo, le Yemen, l’Oman et notamment la Libye, comme de très nombreux témoignages le prouvent.
L’esclavage n’a été supprimé (théoriquement) en Mauritanie qu’en 1986 mais rien n’a changé depuis et la traite des Noirs par les Noirs se poursuit sur la rive nord du fleuve Sénégal.
En 2010, à Khartoum (Soudan) l’esclavage existait toujours et un esclave mâle adulte coûtait cinquante dollars, selon un rapport de l’Association suisse « Slavery International » spécialisée dans le rachat et la libération des esclaves noirs.
En 1953 les marchands de Djedda allaient encore « racoler » des Noirs au Soudan et au Niger.
Le général Challe, dans un de ses rapports en 1959, indiquait que des caravanes d’esclaves partaient de Mauritanie et du Niger pour être vendues par les marchands arabes sur les bords de la Mer Rouge.
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La traite musulmane a duré plus de mille deux cents ans et elle n’est pas éteinte aujourd’hui.
L’invasion, depuis quelques décennies, de centaines de milliers de migrants qui fuient leurs pays nous prouve qu’ils seraient sans doute prêts à accepter de nouvelles conditions de vie, même comme esclaves.

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Si l’on proposait aujourd’hui à ces populations noires d’Afrique d’être transportées vers les Amériques, l’Europe ou la France, même au prix de leur liberté (n’est-ce pas ce qu’elles tentent de faire par tous les moyens même souvent au prix de leur vie et en payant « leurs voyages », enrichissant ainsi les maffias de passeurs ?) afin de leur assurer une existence identique à celle qu’ont connue leurs ascendants, c’est-à-dire nourriture, logement, hygiène, la possibilité de fonder une famille, d’avoir des enfants et de les élever, ils seraient des millions à être volontaires.
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« Ils choisiraient tous cet avenir plutôt que leur présent ».
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L’existence actuelle de certains clandestins n’est-elle pas plus précaire que celle de leurs aïeux ?
Et ces millions de noirs musulmans qui crèvent de soif, de faim et de toutes sortes de maladies, dans les régions de la «Corne de l’Afrique», qui n’ont même plus la force de prier Allah et dont les enfants n’apprendront jamais le Coran car ils meurent avant l’adolescence, ne seraient-ils pas volontaires pour être «razziés» et transportés comme esclaves ? Ils auraient au moins la chance de survivre.
Entre la liberté de mourir de faim, de soif, de maladies sans même atteindre sa majorité et la liberté de «vivre», même sans une totale liberté, le choix n’est pas difficile.
*Demandons-le aux Africains et non pas à leurs frères qui vivent confortablement dans les cités occidentales.
 
*PS : Pour ceux qui en douteraient encore : à Kayes (Mali), cette semaine un habitant, descendant d’une famille d’esclave et qui, jusqu’à sa mort, sera soumis au même « statut d’esclave », a été lynché à mort justement pour « s’être opposé à son statut ».
 
 Manuel Gomez
 

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19 Commentaires

  1. Excellente mise au point sur l’esclavage et sur la réalité de ce genre de trafic d’être humain !

  2. Rien ne justifie que des humains prennent le pouvoir sur d’autres humains, les privant de leur liberté originelle ! Comme il est dit, mieux vaut mourir debout que vivre à genoux ! J’ai lu suffisamment d’ouvrages sur l’esclavage des noirs en Amérique – et vu suffisamment de films – dont les récits sont fidèles à la réalité, pour contester vos allégations. Etre fouetté à mort pour une pécadiille, ou pour avoir voulu fuir, est un exemple parmi d’autres des abominations infligées aux esclaves noirs. Par ailleurs, la démographie actuelle en Afrique tend à prouver qu’en dépit d’une mort prématurée de leurs ancêtres, la population n’a jamais été en danger de disparaître. Beaucoup d’esclaves noirs n’ont jamais eu le droit d’avoir une famille. Les familles étaient séparées en arrivant sur le sol Américain, une autre abomination. Bref, la liste des calamités de l’esclavage est non exhaustive !

    • Et j’ajoute à cela qu’en plus d’être inhumaine, l’importation massive d’esclaves Noirs dans nos Territoires d’Outre-Mer fut la préparation d’une véritable catastrophe culturelle et raciale! Si nous avions peuplé uniquement de Français et d’Européens Blancs les magnifiques territoires des Antilles et de la Guyane, nous aurions pu créer là-bas un véritable Paradis Terrestre! Nous payons encore aujourd’hui le prix de cette colossale erreur historique!…

  3. Il y a quelques années des esclavagistes saoudiens qataris et autres ont été condamnés pour travail forcé (esclavagisme moderne ) de leur salariés dans les villas de luxe de la French Riviera .

    Aucun coup de gueule de nos gÔchos ou féministes à l’époque.

  4. L’esclavage est une abomination, lui trouver des bons côtés est criminel! Je n’ajouterai rien, tout est dit.

  5. vous avez une conception de l’esclavage que je n’ai pas , appartenir a « un maitre » qui a le droit de vie et de mort sur vous , si il y avait rebellion le chatiement était terrible voir exécution pour maintenir les autres , le viol des femmes vous l’omettez , je préfére mourir jeune et libre que soumise a un maitre esclavagiste . Dans notre france c’est l’esclavage mental qui prédomine actuellement

  6. Sans l’esclavage, ces descendants d’esclaves n’existeraient pas puisque les lignées généalogiques seraient différentes. Ils devraient remercier le ciel d’avoir permis ce commerce de travailleurs à qui ils doivent le vie.
    J’ai eu un ancêtre Guillaume né en 1760 à la tête dure d’un insoumis. Le seigneur propriétaire des terres exploitées par ses parents l’a persécuté pour qu’il parte. Finalement, pour être tranquille, il est allé à plus de 60 km de chez lui où il s’est marié. Sans ces persécutions, il aurait pris femme dans son village ou dans celui d’à côté, ma lignée généalogique n’aurait pas existé ni moi non plus. Dois-je condamner ce seigneur pour ses mauvais traitements ou au contraire le remercier puisque je lui dois la vie ??

  7. L’esclavage est une abomination, une horreur.

    Les africains qui hurlent contre les salopards de blancs ne sont, pour la plupart, que des descendants d’esclavagistes noirs.
    Seuls les noirs des antilles , caraïbes , etc…, ceux qui ont réellement été soumis à la « traite des noirs » sont des victimes des européens.
    N’oublions jamais que l’esclavage des africains était le fait des africains eux-mêmes qui revendaient « leurs frères » aux arabes qui les revendaient ensuite aux européens et américains.

    Et n’oublions pas non plus que ces salopards de blancs ont mis fin à l’esclavage et aussi au cannibalisme en Nouvelle-Calédonie Papouasie Nouvelle Zélande…etc !!!

    • Ce ne sont pas des Arabes qui ont fait le commerce d’esclaves vers les Amériques. Quelques très rares armateurs Français avaient suffisamment de fortune pour faire construire un navire capable de résister aux terribles tempêtes de l’atlantique et il était impératif de rentabiliser cet investissement énorme. Ils partaient de France avec des gamelles, des bidons, des ustensiles et outils divers que les Africains n’étaient pas capables de fabriquer. Sans oublier ces jolies chaines bien brillantes et tape à l’œil !! Le paiement était fait avec de la main d’œuvre … vendue en Amérique puis retour en métropole avec des produits divers inconnus en Europe.

      • Oui mai avant d’être déportés d’Afrique cela ils étaient acheté aux arabes

  8. Et ceux qui sont partis vers l’ouest pour traverser l’océan peuvent s’estimer chanceux : ILS N’ONT PAS ETE CASTRES et on pu se reproduire !
    Ceux qui sont partis vers l’est , emmenés par des zarabes à coups de chabouk , à travers l’Ethiopie et la Somalie , étaient systématiquement CASTRES , les  » mâles  » ; c’est pour cette raison que l’on ne trouve pas de noirs sur les terres du prophète ( lire Tidiane N’diaye : le génocide voilé ) .

  9. Le rapport du docteur VILLERME sur l’état de santé des ouvriers, commandé parce que les conseils de révisions devaient réformer trop de conscrits inaptes est très édifiant sur la façon dont vivaient les ouvriers français au 19ème siècle. Une autre forme d’esclavage BIEN PIRE encore dont on ne parle pas.
    http://historien.geographe.free.fr/villerme1840ouvriers.pdf

    • Bonjour,

      Bien pire, on ne sait pas : atroce en tous les cas, oui.

      C’était le sujet principal de la Gauche d’autrefois, mais maintenant qu’elle communie dans la haine du « Blanc » avec les escrocs immigrés dits « décoloniaux », le mineur ou l’ouvrière des filatures n’existe plus à ses yeux.

      La compagne de Maurice Thorez a commencé a travailler en usine à onze ans et faisait des ménages le soir pour arrondir son salaire.

      Mais maintenant elle est « blanchie » par la Gauche immigrationniste et donc classée comme exploiteuse.

      C’est un peu une marque de fabrique de cette Gauche-là.

      Simon Leys l’avait expliqué : elle se passionnait, dans les années 60-70, dans ses salons, pour Mao mais quand la mode est passée, elle a détourné pudiquement les yeux et est passée à « autre chose » …

      Le terrible bilan humain (60 à 80 millions de morts) demeure mais un Mélenchon ou un Plenel n’en ressentent aucune responsabilité particulière, tout en nous ressortant le passé impur du RN en permanence.

  10. Les régiments de tirailleurs sénégalais de 1914 étaient constitués de pauvres gens qui n’avaient pas d’autre échappatoire que l’enrôlement pour fuir l’esclavage ou les conversions forcées.

    Par ailleurs, ce que nous, occidentaux, ne percevons pas, c’est que ce dont les esclaves souffraient le plus, ce qui suscitait le véritable déchirement, ce n’est n’est pas de l’absence de liberté mais du déracinement et de la perte du lien familial.

    De même, le concept de liberté n’est pas une vertu cardinale dans les cultures asiatiques.

  11. « Ils ont certainement connu une existence plus confortable dans les exploitations cotonnières du sud des Etats-Unis, que celle qui aurait été la leur s’ils étaient restés en Afrique précoloniale. »
    Certes, encore fallait-il arriver vivant aux Amériques ce qui, surtout au début et sur les bateaux portugais, était loin d’être assuré. Evidemment, la traversée de l’Océan Indien n’était pas effectuée dans de meilleures condition, la castration en plus.

  12. L’esclavage est la pire des choses. L’esclavage s’est pratiqué depuis la nuit des temps. La Grèce antique, Rome pratiquaient l’esclavage. Aristote trouvait cela naturel , Epictète était un esclave, etc.

  13. Démonstration de première force. Seuls les islamos-cocos-socialo, comme toujours de mauvaise foi, y trouveront à redire. Ben voyons, comme dirait l’ami Zemmour.

  14. sauvons l’Afrique !!!!! réanimons l’esclavage !!!!!
    BEN VOYONS …..dirait Zemmour…..
    sauvons les palestiniens d’une extermination !!!!!! vidons Gaza…….
    j’en ai marre de lire des conneries…….que ce soit à droite, comme à gauche……

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