La question des alliances européennes

Sahra Wagenknecht nouveau visage de la gauche allemande

Où trouver des alliances au parlement Européen une fois les élections passées ? Si tout se déroule normalement, comme le prédisent les sondages pré-électoraux, les choses devraient changer notoirement avec l’arrivée de nombreux députés de droite, ou taxés d’extrême droite. Pour autant ce qui restera de la gauche ne sera pas forcément unie et des alliances, ou du moins des convergences sur des sujets importants, pourraient naître dans certains partis de gauche, surtout si l’on en juge par la montée en puissance du tout jeune parti le BSW créée par Sarah Wagenknecht en janvier de cette année. Un parti atypique à gauche, qui se démarque des habitudes que l’on peut trouver dans les classiques mouvements de cette tendance, que ce soit en Allemagne même, mais surtout en France.

Née en 1969 à Iéna en ex RDA, ce Docteur en économie a quitté le parti Die-Linke fin 2023 pour fonder le sien. On peut dire que l’initiative semble prometteuse puisque sa formation serait créditée de 5 à 7% des intentions de votes pour le scrutin du 9 juin, ce qui lui permettrait d’avoir entre 7 et 9 députés au parlement. Les modes de calcul sont différents chez nous, ils n’ont pas la barrière des 5%. Son programme a de quoi tenter quelques alliances, même si le parti le plus virulent et celui qui fera sans doute basculer le rapport de force est l’AFD, permettant à une majorité nouvelle de voir le jour et de commencer à changer le destin de l’Europe. Côté BSW, même si sa présidente combat farouchement l’extrême droite Allemande qui n’a rien à voir avec la nôtre, des positions communes pourraient être source d’accord. Rappelons que si on prend en compte les classifications européennes, il n’y a aucun vrai parti d’extrême droite en France. Sarah Wagenknecht n’est pas Atlantiste, contrairement, par exemple à Bardella, reste ferme sur l’immigration en souhaitant que les aides sociales aux réfugiés dont on a refusé l’asile soient coupées. Une idée à faire faire un infarctus à ce pauvre Fabius.

Concernant l’Ukraine elle est pour la recherche d’une solution de paix et veut conditionner la fourniture d’armes ou d’argent à une obligation de négociation. Elle se montre favorable à une reprise des relations avec la Russie et une intensification des échanges économiques notamment pour l’énergie. C’est la seule à afficher de telles intentions en Allemagne, rompant avec un discours devenu commun dont on peut mesurer les insuffisances et carences à présent.

Concernant l’Europe sans être comme l’AFD qui envisage une sortie, elle souhaite que l’Europe ne s’immisce plus dans le quotidien des Européens et que tous les problèmes qui peuvent être réglés localement le soient. Elle s’est montrée contre la politique de vaccination obligatoire et ne s’est pas cachée de ne pas être vaccinée contre le COVID. En clair, son programme et ses intentions pourraient parfaitement s’accorder avec nos partis de patriotes actuellement en course pour la victoire le 9 juin. A condition que sa position ne se résume pas à la bêtise de nos LFI qui, quel que soit le sujet ont comme priorité, de « ne pas faire comme le RN ». Si on devait la qualifier sur l’échiquier politique français, on pourrait la ranger chez les gaullistes sociaux. Si sa formation n’apporte que sept élus, ils ne devraient pas siéger avec les amis des LR et des partisans de Von-der-Leyen, dont la position semble vaciller de plus en plus et le destin s’assombrir.

Si l’on met tous ces ingrédients bout à bout on peut espérer un tournant salutaire le 9 juin et quelques soupes à la grimace côté des désormais rares fans de Macron. Reste à espérer que les tenants de cette Europe oppressive, soucieux de rester au pouvoir, ne trouvent pas un motif pour annuler ces élections : une pandémie, la guerre… et que les projections des actuels sondages, se réalisent.

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Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

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4 Commentaires

  1. Tout à fait d’accord avec vous.
    Avec Sarah, c’est le social et l’identitaire à la fois.
    Et, rien à voir avec le national-socialisme.
    Sarah mit Ganze Uns! Sarah avec nous tous!

  2. Il me semble, que depuis peu, l’UMPS, forment une alliance de certains PS et LR pour ces €Uropéennes (voire pour les présidentielles, s’il y en a). Copains comme cochons comme toujours. Sans compter les partis du Centre, (troubles fête cachés, manipulateurs en embuscade).

  3. La France doit voir avant tout son intérêt. Et non celui des pays qui se sont développés à son détriment, ainsi que l’invasion permanente des hordes migrantes orchestrée par l’UE, hordes qui nous ont plongé dans l’insécurité et qui ont vidé les caisses de la CAF et autres organismes. Je ne pense pas qu’une modification représentative au parlement de Bruxelles puisse modifier quoi que ce soit.

  4. « elle souhaite que l’Europe ne s’immisce plus dans le quotidien des Européens et que tous les problèmes qui peuvent être réglés localement le soient » Elle a tout à fait raison. Ce principe de subsidiarité de la Confédération suisse doit être introduit en UE et dans toutes les démocraties d’Europe.

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